Concrete
Avec l'Ictus ensemble, basé sur l'oeuvre musicale de Michael Gordon2015 - Réalisateur-rice : Pareau, Julie
Chorégraphe(s) : Le Pladec, Maud (France)
Présentée dans la/les collection(s) : CCN d'Orléans
Concrete
Avec l'Ictus ensemble, basé sur l'oeuvre musicale de Michael Gordon2015 - Réalisateur-rice : Pareau, Julie
Chorégraphe(s) : Le Pladec, Maud (France)
Présentée dans la/les collection(s) : CCN d'Orléans
Concrete
« Depuis Professor, Maud Le Pladec mène une recherche autour des branchements de la danse sur le potentiel expressif de la musique contemporaine. Des distorsions rugueuses de Fausto Romitelli à l'épure des constructions rythmiques de Julia Wolfe, elle défriche des territoires sonores qui la poussent à remettre en jeu son vocabulaire chorégraphique – inventant des formes qui dialoguent, échangent, résonnent, ou entrent en friction avec la singularité de ces écritures de riffs, de fréquences et de boucles. Poursuivant l'exploration de la musique post-minimaliste américaine amorcée avec Democracy, Concrete nous fait plonger dans une matière dense et bigarrée. Écrite au cœur des années 90, Trance de Michael Gordon laisse entendre l'influence minimaliste passée au filtre du brouhaha des années 80-90 : cette partition à la fois répétitive dans sa structure et baroque dans ses textures, lui permet d'expérimenter des hybridations esthétiques, où l'orchestre rentre en collision avec la pop, le glam-rock avec la méditation.
Pour chorégraphier ces transes et plonger le public dans une dérive hypnotique, elle s'est placée à la lisière des genres et des registres – faisant sourdre de la matière sonore un groupe de créatures spectrales sorties tout droit du cerveau de Ziggy Stardust. Oscillant entre plusieurs états, les danseurs se font tour à tour éléments de l'orchestre, voix qui s'ajustent à la composition, figures 3 subliminales ou éléments mobiles – déplaçant l'attention, balisant des zones de méditation, de vertige, passant du dance floor frénétique à l'immobilité des statues. A la manière d'intercesseurs faisant circuler l'intensité des instruments aux corps et des corps à l'espace, ils ne cessent d'interagir ou de perturber le flux musical, de s'y fondre ou d'élargir son périmètre. Branchés sur courant alternatif, leurs silhouettes surlignées par la lumière dérivent le long de ces transes comme autant de signes portant des couches référentielles entrelacées. Entre voyage intérieur et transformation de l'espace, Concrete déploie différents niveaux d'écoute et de porosité à la musique. Invisible ou surexposée, la danse creuse des vacances, découpe la scène, efface, réécrit, surligne, amplifie – activant une perception fantôme, subliminale, où tout semble flotter entre vitesse infinie et immobilité vibratoire. »
Gilles Amalvi
Concrete - Création Maud Le Pladec
« Depuis Professor, Maud Le Pladec mène une recherche autour des branchements de la danse sur le potentiel expressif de la musique contemporaine. Des distorsions rugueuses de Fausto Romitelli à l'épure des constructions rythmiques de Julia Wolfe, elle défriche des territoires sonores qui la poussent à remettre en jeu son vocabulaire chorégraphique – inventant des formes qui dialoguent, échangent, résonnent, ou entrent en friction avec la singularité de ces écritures de riffs, de fréquences et de boucles. Poursuivant l'exploration de la musique post-minimaliste américaine amorcée avec Democracy, Concrete nous fait plonger dans une matière dense et bigarrée. Écrite au cœur des années 90, Trance de Michael Gordon laisse entendre l'influence minimaliste passée au filtre du brouhaha des années 80-90 : cette partition à la fois répétitive dans sa structure et baroque dans ses textures, lui permet d'expérimenter des hybridations esthétiques, où l'orchestre rentre en collision avec la pop, le glam-rock avec la méditation.
Pour chorégraphier ces transes et plonger le public dans une dérive hypnotique, elle s'est placée à la lisière des genres et des registres – faisant sourdre de la matière sonore un groupe de créatures spectrales sorties tout droit du cerveau de Ziggy Stardust. Oscillant entre plusieurs états, les danseurs se font tour à tour éléments de l'orchestre, voix qui s'ajustent à la composition, figures 3 subliminales ou éléments mobiles – déplaçant l'attention, balisant des zones de méditation, de vertige, passant du dance floor frénétique à l'immobilité des statues. A la manière d'intercesseurs faisant circuler l'intensité des instruments aux corps et des corps à l'espace, ils ne cessent d'interagir ou de perturber le flux musical, de s'y fondre ou d'élargir son périmètre. Branchés sur courant alternatif, leurs silhouettes surlignées par la lumière dérivent le long de ces transes comme autant de signes portant des couches référentielles entrelacées. Entre voyage intérieur et transformation de l'espace, Concrete déploie différents niveaux d'écoute et de porosité à la musique. Invisible ou surexposée, la danse creuse des vacances, découpe la scène, efface, réécrit, surligne, amplifie – activant une perception fantôme, subliminale, où tout semble flotter entre vitesse infinie et immobilité vibratoire. »
Gilles Amalvi
Le Pladec, Maud
Après avoir suivi la formation exerce au Centre chorégraphique national de Montpellier, Maud Le Pladec est interprète pour plusieurs chorégraphes comme Georges Appaix, Loïc Touzé, Mathilde Monnier, Mette Ingvartsen ou encore Boris Charmatz. En 2010, elle crée sa première pièce Professor (prix de la Révélation Chorégraphique du Syndicat de la Critique), premier volet d’un diptyque autour de la musique de Fausto Romitelli puis en 2011, elle créé le second volet : Poetry.
En 2013, Maud Le Pladec est lauréate du programme Hors les Murs de l’Institut français et effectue une recherche à New York sur le courant de la musique post-minimaliste américaine qui donnera naissance à Democracy avec l’Ensemble TaCtuS et Concrete avec l’Ensemble Ictus. En 2015, elle initie un nouveau cycle de créations autour de la parole donnée aux femmes en co-créant Hunted avec la performeuse new-yorkaise Okwui Okpokwasili. En 2016, elle travaille à l’Opéra national de Paris sur Eliogabalo avec le metteur en scène Thomas Jolly et sous la direction musicale de Leonardo Garcia Alarcon. Parallèlement, Maud Le Pladec est artiste associée à La Briqueterie – CDCN du Val de Marne.
Depuis janvier 2017, elle succède à Josef Nadj et dirige le Centre chorégraphique national d’Orléans. Elle a créé depuis Borderline avec le metteur en scène Guy Cassiers, le solo Moto-Cross, Je n'ai jamais eu envie de disparaître avec l’auteur Pierre Ducrozet et Twenty-seven perspectives pour le Festival Montpellier Danse 2018. En décembre 2020, elle a présenté à huis clos une nouvelle création avec le CCN — Ballet de Lorraine : Static Shot et prépare Counting stars with you, nouvelle création pour 2021.
Source : Site du CCN d'Orléans
En savoir plus : https://www.ccn-orleans.com
Pareau, Julie
Julie Pareau est réalisatrice et vidéaste. Issue des Beaux-Arts, sa pratique est tournée vers les arts de la scène.
Étudiante, elle expérimente la vidéo dans le milieu de la musique électronique, en collaborant avec des musiciens, sur des live et des installations video. Et depuis 2008, Julie Pareau crée pour le théâtre et la danse. Elle a notamment collaboré avec David Bobée, sur le spectacle This is the end, en 2011, et sur les tournées de Fées (2009), Roméo et Juliette (2012/2013), Lucrèce Borgia (2015), avec Myriam Marzouki sur les spectacles Le début de quelque chose (Festival d'Avignon 2013), et Ce qui nous regarde en 2016. Elle collabore avec Marine Bachelot Nguyen depuis 2008 : Artemisia Vulgaris (2008), Les ombres et les lèvres (2016), et Circulations Capitales (2019).
En 2013, elle réalise le clip On top of the world pour l'artiste électro-pop berlinoise Ninca Leece, ainsi qu'un live set vidéo, pour une tournée en Europe (Hollande, Allemagne, Italie, Belgique). En 2019, elle réalise le clip du groupe de cold-wave rennais Tchewsky & Wood, I have you. La même année, elle accompagne en régie vidéo, Albin de la Simone et Valérie Mréjen sur leur spectacle Le Carnaval des animaux, créé au Théâtre National de Bretagne, spectacle dont elle réalise également la captation et le teaser.
Elle collabore depuis 2009 avec Maud le Pladec, chorégraphe et directrice du Centre chorégraphique d'Orléans, pour qui elle réalise les captations de ses spectacles, ainsi que les teasers : Professor (2009), Kammerspiel (2010), Poetry (2011), Democracy (2014), Hunted (2015), Concrete (2015), Twenty-seven perspectives (2018), Counting stars with you (2021).
Elle vit et travaille entre Rennes et Paris.
En savoir plus : juliepareau.fr
CCNO - Centre chorégraphique national d'Orléans
Dirigé depuis janvier 2017 par Maud Le Pladec, le Centre chorégraphique national d’Orléans pose la question des publics comme son enjeu central. La création dans toutes ses formes, de manière transversale, parcourt le projet dans toutes ses dimensions auprès de tous les publics. Le CCNO propose de partager, d’explorer avec les gens l’autour, l’avant et l’après. Ateliers lundi after work, samedi brunch, stages, festival, performances, ouvertures publiques, conférences, créations participatives, résonnent avec le travail de la création des artistes en résidence au CCNO ou programmés au Théâtre d’Orléans.
Le CCNO ouvre ses portes le plus largement possible, arpente la ville et les territoires, les espaces publics, les écoles, les associations et initie de nombreux projets en partenariat, « avec » dans un mouvement d’« aller vers ».
Multiplier les pratiques, les regards, donner l’impulse dans un va-et-vient permanent entre le voir et le faire, pour le spectateur comme pour l’amateur de toutes les danses. Tout est question d’accessibilité, ou comment rendre possible la rencontre, tisser du lien. Faire danser la ville pour la visibilité de chaque corps dans l’espace de la cité.
Inscrit au sein du Théâtre d’Orléans auprès de la Scène nationale, du Centre dramatique national et le CADO, le CCNO contribue à la dynamique collective de ce quartier de la création favorisant le développement de projets créatifs et innovants au service des publics.
Concrete
Direction artistique / Conception : Maud Le Pladec
Chorégraphie : Maud Le Pladec
Interprétation : Régis Badel, Olga Dukovnaya, Maria Ferreira Silva, Julien Gallée-Ferré, Corinne Garcia
Mise en scène : Maud Le Pladec
Scénographie : Vincent Gadras
Musique originale : Michael Gordon (Trance)
Musique live : Ensemble ICTUS : Dirk Descheemaeker, clarinette - Carlos Galvez Taroncher, clarinette - Gerrit Nulens, percussions, clavier - Tom Pauwels, guitare électrique - Caroline Peeters, flûte - Jean-Luc Plouvier ou Gwenaëlle Rouger, clavier - Herwig Scheck, basse électrique - Tomonori Takeda, clarinette - Ine Vanoeveren, flûte
Conception vidéo : Julie Pareau
Lumières : Sylvie Mélis, assistée de Nicolas Marc
Costumes : Alexandra Bertaut
Direction technique : Régie générale : Fabrice Le Fur
Son : Régie son : Vincent Le Meur - Arrangement et composition voix : Pete Harden Assistant musical : Tom Pauwels Répétition voix : Dalila Khatir
Autres collaborations : Documentation : Youness Anzane
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Production : Association Léda Centre chorégraphique national d'Orléans / Coproductions : Théâtre National de Bretagne/Rennes, CCN BALLET DE LORRAINE - Accueil Studio 2015/2016, CCN Grenoble - Accueil Studio 2015, The Point/Eastleigh, Fondation Royaumont/Asnières sur Oise / Avec le soutien de : Musée de la danse/CCNRB (Rennes), la Raffinerie à Bruxelles, Le Triangle, Cité de la danse et du CDC Atelier de Paris-Carolyn Carlson / Sylvie Mélis propose une création originale en écrivant une partition lumière qui dialogue et se confronte avec celles de la danse et de la musique. / Le Centre chorégraphique national d'Orléans est soutenu par le Ministère de la Culture — D.R.A.C Centre-Val de Loire, la Ville d'Orléans, la Région Centre-Val de Loire, le Conseil Départemental du Loiret. Il reçoit l’aide de l’Institut français — Ministère des affaires étrangères pour ses tournées à l’étranger.
Durée : 60 minutes
Concrete
Teaser : vimeo.com/155504035
Captation complète : vimeo.com/146961899
James Carlès
COLLECTION BAGOUET
La filiation « américaine » de la danse moderne. [1930-1950] De la Modern Dance expressive à une vision moderne abstraite.
CHRISTIAN & FRANÇOIS BEN AÏM ET L'ÉLAN VITAL - échappées chorégraphiques salvatrices
Danses indiennes
Une découverte de la danse indienne au travers de créations chorégraphiques qui la dévoilent, la suggèrent, la revisitent ou la transforment !
les ballets C de la B et l'esthétique du réel
Danses noires
Pourquoi je danse ?
Étranges spectacles
Des spectacles atypiques de danse contemporaine qui réinventent le rapport à la scène.
Collaborations artistiques
Petit panorama de collaborations artistiques, des « couples » de chorégraphes aux créations impliquant des musiciens ou des plasticiens, via quelques rencontres atypiques
Rencontres avec la littérature
La collaboration entre chorégraphe et écrivain fait apparaître de multiples combinaisons. Parfois, ce n’est plus le chorégraphe qui « met en danse » le texte d’un auteur, c’est l’écrivain qui prend la danse pour sujet ou matière de son texte.
Danse et performance
Echantillon d’extraits des figures burlesques de la Performance en danse.
La Maison de la Danse de Lyon
Féminin - Masculin
Promenade entre les différentes conceptions et réceptions des genres dans les différents styles et époques de la danse.
Danses de mains
Ce parcours présente différents extraits vidéo où les mains sont au cœur du mouvement.
Hip hop / Influences
Ce Parcours présente un aperçu des racines de la danse Hip Hop.
Technique(s) contemporaine(s)
Ce parcours en forme de question part en quête de la ou des technique(s) que révèlent différents spectacles de danse contemporaine et donne une idée des modes de formation des danseurs contemporains.