loom
2014 - Réalisateur-rice : Joubert, Augustin
Chorégraphe(s) : Pick, Yuval (France)
Présentée dans la/les collection(s) : CCNR/Yuval Pick
Producteur vidéo : Augustin Joubert - Quentin Castillon
loom
2014 - Réalisateur-rice : Joubert, Augustin
Chorégraphe(s) : Pick, Yuval (France)
Présentée dans la/les collection(s) : CCNR/Yuval Pick
Producteur vidéo : Augustin Joubert - Quentin Castillon
loom
Le processus de création de loom a suivi un cheminement particulier. Yuval Pick a construit la danse comme une partition de mouvement possédant son propre rythme. Ensuite il a inséré la musique de Nico Muhly comme une loupe qui révélerait des détails et des espaces précis. La structure musicale agit comme un déclencheur de la recherche de la musicalité du mouvement.
Au cours du travail de création, la partition de Nico Muhly est tour à tour intégrée au processus, puis à certains moments délaissée. Émergent du silence, la musique se superpose à la chorégraphie pour créer un dialogue basé sur un principe de rebond.
Yuval Pick a recherché un mouvement axé sur le centre du corps. Il a choisi comme point de départ les ondulations traversant le corps du danseur de l’extrémité d’un bras à l’autre, propres à l’electric boogaloo. Puis il en a effacé les ondulations des bras. Les actions périphériques sont écartées au profit de la recherche d’un moteur interne du mouvement ancré dans le torse et le bassin. La pièce se structure à partir de cette volonté de dévoilement et d’une dynamique qui s’apparente à la respiration humaine, alternant inspirations et expirations. C’est le rythme du mouvement qui structure la forme de la pièce et expose la musicalité du corps.
Yuval Pick traite l’espace qui sépare les interprètes comme une donnée dynamique. Les corps, les présences et l’intention qui traverse le mouvement, contribuent à générer un espace élastique d’une matérialité presque palpable pour le spectateur. L’intervalle entre les interprètes est électrifiée par le mouvement, avant d’être utilisée comme un appui qui permette de porter une torsion à l’ensemble de la scène.
Chorégraphie : Yuval Pick
Regard extérieur : Sharon Eskenazi
Interprètes : Anna Massoni et Madoka Kobayashi
Piano : Marion Jacquard // depuis Septembre 2014, le pianiste de cette pièce est Wilhem Latchoumia
Musique : Nico Muhly
Drones & piano (part I, II, III- 8th tune, IV) et Finale
Lumières : Nicolas Boudier
Costumes : Aude Bretagne et Pierre-Yves Loup-Forest
Production : CCNR / Direction Yuval Pick
Coproduction, création et résidence : Les Subsistances
Le Centre Chorégraphique National de Rillieux-la-Pape est subventionné par le Ministère de la Culture et de la Communication, DRAC Rhône-Alpes, la Région Rhône-Alpes, la Ville de Rillieux-la-Pape et le Département du Rhône.
Pick, Yuval
Nommé à la tête du CCN de Rillieux-la-Pape en août 2011, Yuval Pick a derrière lui un long parcours d’interprète, de pédagogue et de chorégraphe.
En bref
Formé à la Bat-Dor Dance School de Tel Aviv, il intègre la Batsheva Dance Company en 1991 qu’il quitte en 1995 pour entreprendre une carrière internationale auprès d’artistes comme Tero Saarinen, Carolyn Carlson ou Russel Maliphant. Au sein du Ballet de l’Opéra de Lyon, il collabore avec William Forsythe et Mats Ek, puis fonde en 2002 sa propre compagnie, The Guests.
Depuis, il signe des pièces marquées par une écriture élaborée du mouvement, accompagnée de fortes collaborations avec des compositeurs musicaux et où, dans une forme de rituel, la danse propose un équilibre sans cesse remis en cause entre l’individu et le groupe. Son travail a été présenté dans des théâtres et festivals prestigieux, en France (Chaillot, le Centquatre-Paris, la Biennale de la Danse de Lyon...) et à l'étranger.
Créations et répertoire
Il crée Popular Music (2005), Strand Behind (2006) pour le Festival d’Agora de l’IRCAM et le CNSMD Lyon et 17 drops (2008). En 2010, il crée la pièce Score, puis The Him pour le jeune ballet du CNSMD de Paris et le trio PlayBach à l’invitation de Carolyn Carlson. En 2012, No play hero, pièce pour 5 danseurs et 5 musiciens autour de la musique du compositeur David Lang et Folks pièce pour 7 danseurs pour la Biennale de la Danse de Lyon.
En 2014, deux créations, le duo loom sur la musique de Nico Muhly et Ply pièce pour 5 danseurs avec la compositrice américaine Ashley Fure. En 2015, il crée Apnée (corps vocal), une pièce pour 4 danseurs et 6 chanteurs en collaboration avec Spirito — les Chœurs et solistes de Lyon, dont découlera la courte pièce eddies créée pour le festival Kazuo Ohno de Yokohama. En décembre 2015, il créé Are friends electric? une pièce pour 6 danseurs autour de la musique emblématique de Kraftwerk.
En 2016, sur une demande des Monuments Nationaux, Yuval Pick crée le projet in situ Hydre au Monastère Royal de Brou dans le cadre de Monuments en mouvement #2. En 2018, il crée Acta est fabula à Chaillot — Théâtre National de la Danse, et Flowers crack concrete pour le projet Passerelles (un groupe de jeunes danseurs palestiniens, israéliens et français).
En 2020, il crée Vocabulary of need pour 8 danseurs au Théâtre - Scène Nationale de Saint-Nazaire et Terrone, solo pour Marco Merenda, dans le cadre de Danser Encore, commande pour le Ballet de l’Opéra de Lyon. En 2021, il crée Kairos, solo pour Madoka Kobayashi au Musée d'Art Contemporain de Lyon, puis Bugger pour 40 danseurs du CNSMD de Paris et, enfin, FutureNow, pièce pour 4 danseurs au Centre Chorégraphique Luxembourgeois — Trois C-L. 2022, il crée There’s a Blue bird in my heart, pièce pour 8 danseurs, commande pour le Ballet de l'Opéra de Lyon.
En 2023, Yuval Pick travaille à la création d'une pièce pour 10 danseurs, coproduite par La Biennale de la Danse de Lyon, Le Théâtre — scène nationale de Saint Nazaire, Château Rouge — scène conventionnée d'Annemasse.
Practice, sa méthode
Depuis le début des années 2000, Yuval Pick a créé plus d’une vingtaine de pièces chorégraphiques. Leur écriture s’appuie sur une « matrice » ou méthode, dénommée Practice, qui est à la fois une philosophie du corps et un ensemble d’expériences de soi inédites. De pièce en pièce, d’expérimentations en recherches, Practice se précise peu à peu comme une autre manière de danser, en invitant les interprètes à une autre perception de leurs corps et à un nouvel état d’esprit délivré de certaines habitudes.
Practice propose de sortir des sentiers battus de la danse, pour retrouver dans chaque mouvement sa profondeur organique et intime. Et invite chacun à (re)découvrir son identité corporelle singulière, ainsi qu’un rapport plus libre à l’espace et aux autres. Avec Practice, il ne s’agit plus seulement de trajectoire à suivre, de posture à tenir, ou de geste technique à exécuter (dans un certain « oubli de soi »), mais de mise en mouvement de l’interne autant que de l’externe, et d’actions intentionnelles, marquées de subjectivité. Je n’exécute pas une danse ou un mouvement, mais, en dansant, je m’implique et je crée de nouveaux rapports entre dedans et dehors, et au sein même de mon « dedans » corporel. L’action a lieu tout autant en moi que hors de moi, et dans l’entre-deux.
Joubert, Augustin
loom
Chorégraphie : Yuval Pick
Interprétation : Anna Massoni et Madoka Kobayashi
Musique originale : Nico Muhly, Drones & piano (part I, II, III- 8th tune, IV) et Finale
Musique live : Marion Jacquard // depuis Septembre 2014, le pianiste de cette pièce est Wilhem Latchoumia
Lumières : Nicolas Boudier
Costumes : Aude Bretagne et Pierre-Yves Loup-Forest
Son : Raphaël Guénot. Quentin Castillon. Augustin Joubert
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : CCNR / Direction Yuval Pick. Les Subsistances
Amala Dianor : danser pour donner à voir
James Carlès
[1970-2018] Développements néoclassiques : diffusion mondiale, répertoires multiples et dialogues avec la danse contemporaine
Avec les années 1970, l’élan des artistes vers un nouveau classique a plus d’un demi-siècle et ainsi plusieurs générations se sont déjà déployées depuis les Ballets Russes. Au fil des décennies, chacun a défendu ou défend la danse classique sous le signe de la nouveauté, de la singularité, de la connexion avec les autres arts et avec les préoccupations de son temps.
Pourquoi je danse ?
Technique(s) contemporaine(s)
Ce parcours en forme de question part en quête de la ou des technique(s) que révèlent différents spectacles de danse contemporaine et donne une idée des modes de formation des danseurs contemporains.
Les racines de la diversité en danse contemporaine
Käfig, portrait d'une compagnie
Genèse des oeuvres
Un spectacle de danse se crée en plusieurs étapes qui se situent entre le moment où s’énonce un désir initial qui lance le projet, et celui de la première représentation.
Le ballet poussé à bout
L'évolution du ballet, de sa forme romantique au néo-classique.
La danse au Québec : Les corps déraisonnables
Première partie du Parcours consacré à la danse au Québec, voici un ensemble d’extraits présentant l’utilisation très physique du corps.
Corps dansants
Focus sur la variété des corps que propose la danse contemporaine et la manière de montrer ces corps : de la nudité complète au corps tout à fait caché ou recouvert.
Danse et musique
Le rapport entre musique et création chorégraphique se décline différemment selon les courants, selon les siècles.
La chorégraphie Belge contemporaine
Ce parcours présente les différents chorégraphes qui ont marqué le territoire belge.
L’espace scénique
Un spectacle de danse se déroule dans une zone spatiale définie ou non. Ce parcours permet de comprendre l’occupation de l’espace scénique en danse.
Des genres et des styles
La danse est un terme bien vaste qui comprend beaucoup de spécificités. Ils dépendent de la culture d’un pays, d’une époque, d’un lieu. Ce Parcours propose une visite entre les genres et les styles de la danse.