One Story as in Falling [remontage 2016]
2016 - Réalisateur-rice : Zeriahen, Karim
Chorégraphe(s) : Brown, Trisha (United States)
Présentée dans la/les collection(s) : Centre national de la danse , Danse en amateur et répertoire
Producteur vidéo : Centre national de la danse
Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin
One Story as in Falling [remontage 2016]
2016 - Réalisateur-rice : Zeriahen, Karim
Chorégraphe(s) : Brown, Trisha (United States)
Présentée dans la/les collection(s) : Centre national de la danse , Danse en amateur et répertoire
Producteur vidéo : Centre national de la danse
Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin
One Story as in Falling [remontage 2016]
Chorégraphie Trisha Brown
Extrait remonté par le groupe Lili&Ken (Teyran), responsable artistique Céline Rebière, dans le cadre de Danse en amateur et répertoire (2015)
Le groupe
L’association Lili&Ken créée en 2004 et basée à Teyran (Hérault) se compose d’une dizaine de danseuses. Ces interprètes se rencontrent en moyenne une fois
par mois pendant une demi-journée.
Les motivations du groupe se concentrent autour du désir de danser ensemble.
Une recherche autour de la scénographie, de la vidéo et du texte est aussi régulièrement convoquée. L’association présente ses travaux lors des manifestations chorégraphiques dans la région
et participe à des stages proposés par le CCN de Montpellier. Elle est en résidence
à la MJC de Teyran.
Le projet
Dans l’immense répertoire de Trisha Brown, « One Story as in Falling »(1992) occupe une place à part. Pour la première fois, la chorégraphe américaine avait accepté de travailler avec la compagnie de Dominique Bagouet, au Centre chorégraphique national de Montpellier. Cette pièce appartient à un cycle basé sur le « savoir instinctif » qui « travaille sur la recherche du geste le plus précis exécuté avec retenue, de manière neutre, induisant la création de personnages par l’abstraction ». En collaboration avec Hélène Cathala, qui a interprété le spectacle à sa création, il s’agit d’approfondir la question de l’écriture, du groupe à partir des dix premières minutes de la pièce. La musique a été créée spécialement pour l’occasion à partir d’une captation des répétitions.
GÉNÉRIQUE
Création les 25, 26 et 27 juin 1992 dans la cour des Ursulines
à Montpellier, dans le cadre
du festival Montpellier Danse 92
Pièce pour 6 danseurs de la compagnie Bagouet et 2 danseurs de la Trisha Brown Dance Company Hélène Cathala, Matthieu Doze, Dominique Jégou, Sylvain Prunenec, Fabrice Ramalingom, Juan Manuel Vicente, Gregory Lara, Will Swanson
Musique originale créée par un musicien par captation lors des séances de travail
Mise à jour juin 2016
Brown, Trisha
(1936-2017)
Trisha Brown, l'une des principales inspiratrices de la postmodern dance, s'est faite connaître du public, avec ses premières performances réalisées au Judson Dance Theater de New York dans les années 60. En compagnie d'artistes avec lesquels elle partage une communauté d'esprit, Yvonne Rainer, Steve Paxton et Simone Forti, elle repousse les limites du mouvement imposé jusqu'alors à la chorégraphie et transforme ainsi la danse moderne d'une manière définitive. Ce "lieu qui a révolutionné la danse", selon un critique de l'époque, est alors imprégné d'un esprit d'indépendance et de total irrespect envers la gestuelle affectée de l'époque, qualités qui sont toujours présentes chez Trisha Brown, même quand elle présente son travail dans les grands opéras du monde entier.
Avec sa compagnie, fondée en 1970, elle commence par explorer le territoire de son quartier new-yorkais d'adoption, Soho, en créant des pièces spécialement conçues pour des lieux alternatifs, toits et façades d'immeubles, où elle flirte avec la gravité, s'y pliant ou s'en affranchissant. Avec « Man Walking Down the Side of a Building », tout en annonçant la nouvelle manière de voler qu'elle a par la suite développée dans son « Orfeo » de Monteverdi, en 1998, elle inspire le travail de nombreux chorégraphes et metteurs en scène en quête de lieux insolites et déroutants pour faire évoluer les corps. Elle commence très tôt à explorer ses idées complexes sur le mouvement en travaillant à plusieurs pièces regroupées par cycles. En 1983, avec « Set and Reset », en collaboration avec Robert Rauschenberg et Laurie Anderson, elle complète son premier cycle de travail, « Unstable MolecularStructures », et établit le style géométrique fluide bien qu'imprévisible qui est une marque de son travail. Suit la « Valiant Serie », implacablement athlétique, peut-être le mieux incarnée par « Newark », oeuvre puissante dans laquelle elle pousse ses danseurs à leurs limites physiques et explore pour la première fois un mouvement sexué. Ensuite vient l'élégant et mystérieux cycle intitulé « Back to Zero », dans lequel la chorégraphe s'éloigne d'une virtuosité concrète pour investir le mouvement inconscient, cycle qui comprend le classique « For MG. : The Movie ».
Inspirée par l'expérience de l'opéra qu'elle connût grâce à Lina Wertmüller, qui l'invite à créer la chorégraphie de « Carmen », Trisha Brown se tourne vers la musique classique avec le dessein de mettre en scène sa propre production lyrique. « MO.», créé sur la monumentale Offrande Musicale de Jean- Sébastien Bach. 1998 voit la création mondiale à Bruxelles de sa production de l' « Orfeo » de Monteverdi, suivie par une tournée à guichet fermé à Londres, Paris, Aix-en- Provence et New York. Par la suite, Trisha Brown s'est adjointe deux nouveaux collaborateurs, l'artiste visuel Terry Winters et le compositeur Dave Douglas, pour donner naissance à une trilogie chorégraphique s'appuyant sur les sons et structures de la musique jazz. Complétée par l'éclairagiste Jennifer Tipton, cette équipe artistique a conçu une oeuvre à la fois pleine de sensualité et d'une totale modernité : « El Trilogy ». Parmi ses projets, une collaboration avec le chanteur Simon Keenlyside, créateur du rôle-titre de « l'Orfeo », pour une série « New Visions » au Lincoln Center et la mise en scène du nouvel opéra de Salvatore Sciarrino, « Luci mie Traditrici ». En 2002, une reprise pour une tournée internationale de « l'Orfeo » et l'organisation d'une importante exposition, consacrée à une autre facette de Trisha Brown, celle de la plasticienne, abordant aussi son influence sur les artistes avec qui elle a travaillé au fil des ans.
Trisha Brown est la première femme chorégraphe à avoir reçu une bourse de la Fondation MacArthur. Elle est également lauréate de nombreuses autres récompenses, parmi lesquelles cinq bourses du Centre National des Arts et deux bourses de la Fondation John Simon Guggenheim. En 1988, elle est nommée Chevalier dans l'Ordre des Arts et des Lettres par le gouvernement français puis, en janvier 2000, est élevée à la dignité d'Officier. Elle obtient en 1994 le Prix du Festival Américain de Danse Samuel H. Scripps et, à l'invitation du président Clinton, participe aux travaux du Conseil National des Arts de 1994 à 1997. En 1999, elle reçoit le Prix du Gouverneur de l'Etat de New York. Trisha Brown est également lauréate de nombreux doctorats honoris causa et membre honoraire de l'Académie Américaine des Arts et des Lettres.
Trisha Brown est décédée le 18 mars 2017 à San Antonio, au Texas.
Source : Site de la compagnie Trisha Brown
En savoir plus : trishabrowncompany.org
Zeriahen, Karim
Un autre mouvement
Des images du spectacle vivant au vivant des images, le réalisateur et artiste vidéaste Karim Zeriahen semble avoir trouvé le chemin le plus court. Depuis le début des années 90, où il embarque sur la tournée Sud-Américaine du Cargo avec Philippe Decouflé, il met en mouvement l'art de la scène, la danse contemporaine le plus souvent.
Karim Zeriahen entame un compagnonnage fructueux avec Mathilde Monnier installée à Montpellier. Stop, Videlilah ou Le jour de nuit, courts films adaptés de créations de la chorégraphe puis La place du singe, captation d'un duo vivifiant où Mathilde Monnier y donne la réplique à l'écrivaine Christine Angot sont les témoins de ces échanges. A chaque fois la caméra de Karim Zeriahen investit ses territoires en mouvement, une gestuelle non pas figée mais magnifiée.
Le chorégraphe Herman Diephuis rejoint bien vite cette galerie de portraits dansants. On aura vu également des documentaires qui d'Albert Maysles à Hubert de Givenchy de Joe Dalessandro à Paul Morrissey imposent la signature de Karim Zeriahen. Une manière de filmer à la gestuelle assurée. Aujourd'hui, le réalisateur s'attache dans un projet nouveau à "aller chercher au delà des traits physiques dans les infimes mouvements du langage du corps". Soit une collection de portraits filmés comme autant de pièces uniques qui ne sont pas sans rappeler la tradition des portraits de maîtres ou de commande. Ces tableaux vivants voient les modèles poser devant la caméra de Karim Zeriahen pendant un temps donné quasiment immobiles laissant apparaître d'infimes traces de respiration, de battements de cils, de mouvements d'yeux. Filmés puis retransmis en boucle sur une écran plat doté d'une carte mémoire.
Avec cette collection en train de se constituer, Karim Zeriahen s'interroge, à sa façon documentaire autant que plasticienne, sur ce monde virtuel abreuvé d'images. En prenant le temps de la pause, et ses modèles avec lui, il questionne notre regard.
A vue d'œil.
Source : Philippe Noisette, Site internet de Karim Zeriahen
En savoir plus : www.karimzeriahen.com
One Story as in Falling [remontage 2016]
Chorégraphie : Trisha Brown
Interprétation : Hélène Cambois, Aline Legrand, Cécile Salvador, Ida Jaroschek, Armelle Hayes de Gassard, Cécile Bénichou, Céline Rebière, Clémence Repkat, Laure Perrier, Joëlle Buet, Mathilde Canet
Autres collaborations : Extrait remonté par le groupe Lili&Ken (Teyran), responsable artistique Céline Rebière, dans le cadre de Danse en amateur et répertoire (2015) - Transmission Hélène Cathala
Durée : 15 minutes
Danse en amateur et répertoire
Danse en amateur et répertoire est un programme d’accompagnement de la pratique amateur au-delà du cours de danse et de la phase d’apprentissage technique. Destiné à des groupes de danseurs amateurs, il ouvre un espace de partage pour ceux qui désirent approfondir une pratique et une connaissance de la danse en relation avec son histoire.
Laurent Barré
Responsable du service Recherche et Répertoires chorégraphiques
Anne-Christine Waibel
Assistante du service Recherche et Répertoires chorégraphiques
+33 (0)1 41 83 43 96
danse-amateur-repertoire@cnd.fr
Source : CN D
En savoir plus : https://www.cnd.fr/fr/page/323-danse-en-amateur-et-repertoire-programme-d-aide
Amala Dianor : danser pour donner à voir
James Carlès
Le défilé de la Biennale de la danse
La filiation « américaine » de la danse moderne. [1930-1950] De la Modern Dance expressive à une vision moderne abstraite.
(LA)HORDE : RÉSISTER ENSEMBLE
Danses indiennes
Une découverte de la danse indienne au travers de créations chorégraphiques qui la dévoilent, la suggèrent, la revisitent ou la transforment !
[1970-2018] Développements néoclassiques : diffusion mondiale, répertoires multiples et dialogues avec la danse contemporaine
Avec les années 1970, l’élan des artistes vers un nouveau classique a plus d’un demi-siècle et ainsi plusieurs générations se sont déjà déployées depuis les Ballets Russes. Au fil des décennies, chacun a défendu ou défend la danse classique sous le signe de la nouveauté, de la singularité, de la connexion avec les autres arts et avec les préoccupations de son temps.
Danses noires
Pourquoi je danse ?
Danse et performance
Echantillon d’extraits des figures burlesques de la Performance en danse.
La Biennale de la danse
La Maison de la Danse de Lyon
Technique(s) contemporaine(s)
Ce parcours en forme de question part en quête de la ou des technique(s) que révèlent différents spectacles de danse contemporaine et donne une idée des modes de formation des danseurs contemporains.
Les Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis
La compagnie Vlovajobpru
Le corps et les conflits
Regard sur les liens qui semblent émerger entre le corps dansant et le monde envisagé comme un organisme vivant.