Para-Dice
2006 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Teshigawara, Saburo (Japan)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la Danse de Lyon , Saisons 2000 > 2009
Producteur vidéo : Ballet du Grand Théâtre de Genève;Maison de la Danse
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Para-Dice
2006 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Teshigawara, Saburo (Japan)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la Danse de Lyon , Saisons 2000 > 2009
Producteur vidéo : Ballet du Grand Théâtre de Genève;Maison de la Danse
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Para-Dice
Para-Dice, création de Saburo Teshigawara pour le Ballet du Grand Théâtre de Genève, donne l'occasion au chorégraphe japonais, véritable virtuose du mouvement, de poursuivre ses explorations sur la dynamique, entre la vitesse effrénée de ses plus fameuses pièces et l'immobilisme absolu de ses récentes créations. Le titre de sa chorégraphie, Para-Dice, repose sur un jeu de mots. Entre les allusions au paradis et à l'idée de hasard («dice» veut dire «dé» en anglais), elle répond à la définition qu'il donne de son art : «La danse est une sculpture, sculpture de l'air, sculpture de l'espace, sculpture du temps. Je danse pour faire disparaître le temps, je danse pour créer le temps».
Sources: Programme de salle de la Maison de la Danse
Teshigawara, Saburo
Originaire de Tokyo, Saburo Teshigawara entame sa carrière de chorégraphe en 1981, après avoir étudié les arts plastiques et la danse classique. En 1985, il fonde KARAS avec la danseuse Kei Miyata. Depuis, la compagnie est régulièrement invitée en Europe, Asie, Amérique et Océanie. Outre ses créations en solo et pour KARAS, Saburo Teshigawara a créé plusieurs pièces pour le Nederlands Dans Theater, le Ballet National de Bavière, le Ballet de l'Opéra de Paris, le Ballet Frankfurt à l'invitation de William Forsythe, le Ballet du Grand Théâtre de Genève et le ballet de l'Opéra de Göteborg. Il collabore régulièrement avec des musiciens sur scène dont, récemment, les pianistes Francesco Tristano et Yosuke Yamashita, la violoniste Sayaka Shoji et l'Ensemble intercontemporain. S'intéressant à toutes les disciplines artistiques, il a par ailleurs mis en scène cinq opéras, réalisé plusieurs installations et films. Dans chacune de ses créations, il conçoit l'œuvre dans sa globalité, aussi bien les costumes, les éclairages que le dispositif scénique.
Il a mené divers projets pédagogiques dont S.T.E.P. (Saburo Teshigawara Education Project) lancé à Londres en 1995, et continue à encourager de nombreux jeunes danseurs dans ses ateliers permanents au studio de KARAS à Tokyo. De 2006 à 2013 il a également enseigné au Department of Expression Studies de l'Université St Paul's (Rikkyo), et depuis 2014 il est professeur à la Tama Art University, au département scénographie, art dramatique et danse. En 2013, il a ouvert son propre espace de création Karas Apparatus à Tokyo, qui propose des spectacles, expositions et ateliers. Son œuvre est couronnée de nombreux prix, dont un Bessie Award en 2007.
Source: Epidemic.net
En savoir plus : st-karas.com
Picq, Charles
Auteur, réalisateur et vidéaste, Charles Picq (1952-2012) entre dans la vie professionnelle dans les années 70 par le théâtre et la photographie. Après une reprise d'études (Maîtrise de Linguistique - Lyon II, Maîtrise des Sciences et Techniques de la Communication - Grenoble III), il se consacre à la vidéo, d'abord dans le champ des arts plastiques à l'Espace Lyonnais d'Art Contemporain (ELAC) et avec le groupe "Frigo", puis dans celui de la danse.
Dès la création de la Maison de la Danse à Lyon en 1980, il est sollicité pour y entreprendre un travail de documentation vidéo qu'il poursuit toujours depuis. Durant les années 80, marquées en France par l'explosion de la danse contemporaine et le développement de l'image vidéo, il fait de nombreuses rencontres avec des artistes tels qu'Andy Degroat, Dominique Bagouet, Carolyn Carlson, Régine Chopinot, Susanne Linke, Joëlle Bouvier et Régis Obadia, Michel Kelemenis. Son activité se déploie dans le champ de la création avec des installations et des vidéos en scène, ainsi que dans celui de la télévision avec des spectacles filmés, des recréations et des documentaires. Avec Dominique Bagouet (80-90), la rencontre est particulière. Il documente sa création, l'assiste sur " Le Crawl de Lucien" et co-réalise avec lui les films "Tant Mieux, Tant Mieux" et "10 anges".
Dans les années 90, il devient le directeur du développement vidéo de la Maison de la danse et œuvre, avec le soutien de Guy Darmet et son équipe, pour une place grandissante de l'image vidéo au sein du théâtre à travers plusieurs initiatives :
• Il fonde une vidéothèque de films de danse, d'accès public et gratuit. C'est une première en France. Poursuivant la documentation vidéo des spectacles, il en organise la gestion et la conservation.
• Il impulse la création d'un vidéo-bar et d'une salle de projection vidéo dédiée à l'accueil scolaire.
• Il initie les "présentations de saisons" en image.
• Il conçoit l'édition du DVD "Le tour du monde en 80 danses", une vidéothèque de poche produite par la Maison de la Danse pour le secteur éducatif.
• Il lance la collection « Scènes d'écran » pour la télévision et le web, il entreprend la conversion numérique de la vidéothèque et crée Numeridanse.
Ses principaux documentaires sont : "Enchaînement", "Planète Bagouet", "Montpellier le Saut de l'Ange", "Carolyn Carlson, a woman of many faces", "Grand Ecart", "Mama Africa", "C'est pas facile", "Lyon, le pas de deux d'une ville", "Le Défilé", "Un Rêve de cirque".
Il a également réalisé des films de spectacle : "Song", "Vu d'Ici" (Carolyn Carlson),"Tant Mieux, Tant Mieux", "10 anges", "Necesito" et "So Schnell", (Dominique Bagouet), "Im bade wannen","Flut" et "Wandelung" ( Susanne Linke), "Le Cabaret Latin" (Karine Saporta), "La danse du temps"(Régine Chopinot), "Nuit Blanche"( Abou Lagraa), "Le Témoin" (Claude Brumachon), "Corps est Graphique" (Käfig), "Seule" et "WMD" (Françoise et Dominique Dupuy), " La Veillée des Abysses" (James Thiérrée), Agwa »(Mourad Merzouki), Fuenteovejuna (Antonio Gadès), Blue Lady revisted (Carolyn Carlson)…
Source : Maison de la Danse de Lyon
Ballet du Grand Théâtre de Genève
Direction artistique: Philippe Cohen
Année de création: 1962
Au début du XXème siècle, les plus grandes troupes de ballet sont invitées à Genève sur la scène du théâtre Neuve, notamment Isadora Duncan ou Nijinski avec les Ballets Russes. Ce n'est qu'à sa réouverture, en 1962, que le Grand Théâtre se dote de sa propre compagnie de ballet. Sa direction a été confiée successivement à Janine Charrat, Serge Golovine, Patricia Neary, Peter van Dyck, Oscar Araiz, Gradimir Pankov, François Passard et Giorgio Mancini. Dès sa naissance, cette compagnie s'est employée à explorer la pluralité stylistique de la danse au XXème siècle, ce qui l'a amenée à travailler avec des artistes réputés comme Georges Balanchine (qui en fut conseiller artistique de 1970 à 1978), Mikhaïl Baryshnikov, Rudolf Noureïev, Jiri Kylian, Ohad Naharin, William Forsythe ou Lucinda Childs.
Aujourd'hui dirigé par Philippe Cohen, le Ballet du Grand Théâtre comprend 22 danseurs de diverses nationalités. De formation classique, ils sont tous capables d'interpréter des chorégraphies néo-classiques et contemporaines. Chaque saison, ils proposent généralement deux nouvelles créations, des reprises de pièces de leur répertoire, des tournées, des animations scolaires et des ateliers chorégraphiques.
Depuis la nomination de Philippe Cohen à la direction du Ballet du Grand Théâtre de Genève en 2003, le Ballet s’est engagé dans une refonte radicale de son répertoire et de son image en s’appuyant sur deux idées que tout semble séparer : tradition et création. Tradition au sens où l’on revendique son appartenance à une histoire. Création au sens où l’on participe activement à l’écriture de l’histoire de demain.
C’est donc fort de cette conviction que le Ballet du Grand Théâtre de Genève recherche, non pas à cultiver la richesse de sa position mais à la mettre, de façon mesurée, en déséquilibre, en questionnement permanent. Cela se traduit par une programmation originale et audacieuse qui assume sa modernité et son ambition en confiant des projets chorégraphiques à de jeunes créateurs en devenir qui seront les références de demain. Cette position implique un regard exigeant et à l’affût, posé sur ce qu’est et sera le monde chorégraphique dans les prochaines décennies.
La dynamique engendrée par l’invitation aux jeunes chorégraphes de créer en toute liberté ne s’inscrit pas en rupture avec le passé. Bien au contraire, ce qui compte, c’est la modernité, l’écho que l’on donne à la richesse du passé, autant que l’élan qu’on donne à celle de l’avenir. Déjà, le Ballet du Grand Théâtre peut s’enorgueillir d’avoir été un tremplin pour des chorégraphes qui sont aujourd’hui des références internationalement reconnues comme, Saburo Teshigawara, Benjamin Millepied, Sidi Larbi Cherkaoui, Andonis Foniadakis, Emanuel Gat, Gilles Jobin, Ken Ossola...
Sources : Programme de salle Maison de la Danse ; Site du Grand Théâtre de Genève
En savoir plus : geneveopera.com
Para-dice
Chorégraphie : Saburo Teshigawara
Interprétation : Ballet du Grand Théâtre de Genève : Céline Cassone, Luciana Reolon, Cécile Robin Prevallée, Yanni Yin, Grant Aris ou André Hamelin, Giuseppe Bucci, Bruno Roy, Roger Van der Poel
Lumières : Saburo Teshigawara, Simon MacColl / Rémi Duvauchelle (régie)
Costumes : Saburo Teshigawara, Caroline Bault (habilleuse)
Décors : Saburo Teshigawara
Son : Willi Bopp, Rihoko Sato et Ravi Deepres, Jean-Marc Pinget
Autres collaborations : Jean-Marie Blanchard (directeur général), Philippe Cohen (directeur du ballet), Vitorio Casarin (adjoint du directeur du ballet, régie de scène), Sophie Bonaudi (coordinatrice administrative), Martine Clary, Jean-François Kessler (maîtres de ballet), Philippe Duvauchelle (régie générale)
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Maison de la Danse, 2006
Durée : 22'
[1930-1960] : Entre Europe et Etats-Unis, un néoclassicisme à l’écoute de son temps
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