Pour Antigone
1993 - Réalisateur-rice : Urréa, Valérie
Chorégraphe(s) : Monnier, Mathilde (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Centre national de la danse , Compagnie Mathilde Monnier - Association MM
Producteur vidéo : Centre chorégraphique national de Montpellier Languedoc-Roussillon
Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin
Pour Antigone
1993 - Réalisateur-rice : Urréa, Valérie
Chorégraphe(s) : Monnier, Mathilde (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Centre national de la danse , Compagnie Mathilde Monnier - Association MM
Producteur vidéo : Centre chorégraphique national de Montpellier Languedoc-Roussillon
Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin
Pour Antigone
Parce que la tragédie grecque ne mettait pas en scène des personnages mais des forces, des tensions, des chocs et des formes particulières de désirs, la danse et les chœurs y tenaient une place essentielle. La force du non d'Antigone, figure même de la désobéissance qui refuse jusqu'à l'impasse et, au prix de sa vie, la loi des hommes pourrait-elle alors se manifester autrement que par des intensités de corps qui échappent à eux-mêmes ?
En rendre compte pour une chorégraphe comme Mathilde Monnier, c'est retrouver les ressorts et le sens même du tragique au sein d'un contexte culturel et social actuels. En l'occurrence, confronter, loin de toute illusion de métissage conciliant, des lectures corporelles et musicales d'Antigone interprétées magistralement par des artistes africains et occidentaux. Deux univers qui, se tenant en respect, n'ont de cesse, à travers une savante dramaturgie, de mesurer leurs différences et leurs écarts pour inventer l'espace fragile où ils pourraient se rencontrer en nous.
Source : Isabelle Launay, mai 1998
Monnier, Mathilde
De pièce en pièce, Mathilde Monnier déjoue les attentes en présentant un travail en constant renouvellement.
Sa nomination à la tête du Centre chorégraphique de Montpellier Languedoc-Roussillon en 1994 marque le début d'une série de collaborations avec des personnalités venant de divers champs artistiques.
De la plasticienne Beverly Semmes au philosophe Jean-Luc Nancy ou en passant par la cinéaste Claire Denis, Mathilde Monnier ne cesse de repousser les frontières pour nourrir un travail qui est expérience avant toute chose.
La création musicale occupe une place de choix à travers des collaborations très variées qui touchent autant aux musiques savantes que populaires : le jazzman Louis Sclavis, les compositeurs David Moss et Heiner Goebbels, le platiniste virtuose eriKm.
Elle s'appuie aussi bien sur la musique de la rockeuse P.J. Harvey que sur l'univers pop en rose du spectacle 2008 vallée qu'elle co-signe avec le chanteur Philippe Katerine dans un final en beauté à la Cour d'honneur du festival d'Avignon 08.
Fascinée par l'idée de l'unisson elle crée le bucolique Tempo 76 au festival Montpellier Danse 07 sur la musique de Gyôrgy Ligeti.
En février 2008, elle accepte la commande de l'Orchestre Philharmonique de Berlin dirigé par Simon Rattle et chorégraphie l'Opéra Surrogate Cities de Heiner Goebbels. Plus de 130 amateurs sur scène participent à cet opéra centré sur la ville et les rapports de pouvoir qui s'y opèrent. La même année, elle présente au festival Montpellier Danse 08 le burlesque duo Gustavia dans lequel elle se met en scène au côté de la performeuse espagnole La Ribot.
En 2009, Mathilde Monnier s'intéresse à La Mort du cygne à travers une pièce, Pavlova 3'23'', qui travaille l'idée d'une danse de la fin.
En 2010, c'est en étroite collaboration avec le peintre Dominique Figarella que Mathilde Monnier signe la pièce Soapéra, puis elle rend hommage à Merce Cunningham au travers du spectacle Un américain à paris.
En 2011, Mathilde Monnier crée Nos images avec le chorégraphe Loïc Touzé et l'écrivain Tanguy Viel, une pièce autour du cinéma.
Elle recrée avec Jean-François Duroure Pudique acide / Extasis au Festival Montpellier danse 11, deux duos créés par les chorégraphes en 1984 et 1985.
Source : Mathilde Monnier
En savoir plus : www.mathildemonnier.com
Urréa, Valérie
Après avoir suivi des cours à l’Ecole nationale Louis Lumière, Valérie Urréa affirme dès 1987 son engouement pour les arts visuels et le spectacle vivant. Documentaires, captations, fictions, de Bruit Blanc à L’Homme qui danse, ses films principalement coproduits par ARTE, interrogent tous des sujets aussi sensibles que l’autisme, la masculinité, ou les questions de la race, à travers des visions artistiques. Plusieurs fois primés, ses films sont régulièrement présentés dans des festivals internationaux. Par deux fois, elle a été artiste invitée à la commission Image Mouvement de la Délégation des Arts plastiques. Parallèlement, elle a enseigné plusieurs années les relations entre images et spectacle vivant à l’Ecole de cinéma de Marrakech (l'ESAV).
Source : Valérie Urréa
Pour Antigone
Chorégraphie : Mathilde Monnier
Interprétation : Seydou Boro, Germana Civera, Bertrand Davy ou Dimitri Chamblas, Corinne Garcia, Awa Kouyaté, Joël Luecht, Eszter Salamon, Salia Sanou, Blandine Yameogo, Balguissa Zoungrana
Scénographie : Annie Tolleter
Musique originale : Christophe Séchet, Zani Diabaté
Lumières : Éric Wurtz
Costumes : Christine Vargas
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : ARCADI - Action Régionale pour la Création Artistique et la Diffusion en Île-de-France En co-réalisation Centre dramatique chorégraphique Le Quartz de Brest, compagnie de Hexe, MPM international, Festival Montpellier danse 1993, TNDI Châteauvallon, Théâtre de la ville - Paris, le Carré Saint Vincent - Orléans
Durée : 60'
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