Silent Collisions
2004 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Flamand, Frédéric (Belgium)
Présentée dans la/les collection(s) : Biennale de la danse , Biennale de la danse - 2004
Producteur vidéo : Biennale de la danse
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Silent Collisions
2004 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Flamand, Frédéric (Belgium)
Présentée dans la/les collection(s) : Biennale de la danse , Biennale de la danse - 2004
Producteur vidéo : Biennale de la danse
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Silent Collisions
Métaphores des villes en perpétuelle transformation - à la fois cadres de vie et machines à broyer - les onze "tableaux" du chorégraphe Frédéric Flamand, associé pour Silent Collisions à l'architecte Thom Mayne, offrent un ensemble d'intensités-affrontées d'une grande force visuelle. Librement inspirée des Villes invisibles d'Italo Calvino, cette pièce, créée en juin 2003 pour l'ouverture de la Biennale de Venise, plonge le spectateur dans un monde frénétique ou corps vivants et cités, symbolisés par une architecture mouvante spectaculaire, s'affrontent ou s'associent au sein d'une chorégraphie alternant violences et enlacements. La danse est puissante, furieuse, les gestes sont largement déployés. Projections vidéos (textes et images) et jeux de lumières saturent l'espace scénique évoquant un environnement urbain où dominent tensions et ruptures. Une fructueuse collaboration entre chorégraphe, architecte, plasticien et musiciens.
Source : Biennale de la danse 2004
Flamand, Frédéric
Frédéric Flamand fonde en 1973 le groupe Plan K : il y interroge le statut et la représentation du corps humain en intégrant au spectacle vivant les arts plastiques et les techniques de l'audiovisuel.
Plan K développe d'emblée ses activités à l'échelle internationale et la reconnaissance dont il bénéficie à l'étranger lui permet d'asseoir sa position. Convaincu de l'importance pour une compagnie d'être attachée à un lieu qui permet les rencontres, Frédéric Flamand ouvre à Bruxelles en 1979 un centre multi-arts dans une ancienne raffinerie de sucre. Là sont accueillis des artistes issus de différentes disciplines tels Bob Wilson, William Burroughs, Charlemagne Palestine, Steve Lacy, Pierre Droulers, Philippe Decouflé, Marie Chouinard, Michael Galasso, Thomas Schütte, Joy Division, Eurythmics, etc… La Raffinerie est également un lieu de travail où s'installe à un niveau international un dialogue entre la danse, les arts plastiques, la musique, les arts audiovisuels, prolongeant ainsi la vocation initiale de Plan K.
Frédéric Flamand rencontre en 1987 l'artiste vénitien Fabrizio Plessi. Il développera avec celui-ci une trilogie qui aborde la problématique de la technologie envisagée à trois époques différentes : « La Chute d'Icare » (1989) envisage la Renaissance et les techniques artisanales. La création d'Icare à La Monnaie renforcera la présence de Frédéric Flamand sur les grandes scènes internationales.
Suivront ensuite « Titanic » (1992) qui parle de la révolution industrielle lourde du début du XXe siècle, et « Ex Machina » (1994) qui évoque la fin du XXe siècle et la prolifération des technologies de l'image et de la communication.
En 1991, Frédéric Flamand est nommé directeur artistique du Ballet Royal de Wallonie, une compagnie néoclassique qu'il rebaptise Charleroi/Danses, Centre chorégraphique de la Communauté française de Belgique.
En 1996, Frédéric Flamand entame sa réflexion sur les rapports de la danse et de l'architecture, tous deux arts de la structuration de l'espace. Pour le spectacle « Moving Target », il choisit de travailler avec les architectes new-yorkais Elisabeth Diller et Ricardo Scofidio en s'inspirant des Carnets non censurés de Vaslav Nijinski, l'un des premiers danseurs classiques à jeter des ponts vers la danse contemporaine.
Suit la création des spectacles « E.J.M. 1 » et « E.J.M. 2 » à partir des travaux de Eadward James Muybridge et Etienne Jules Marey, toujours en collaboration avec Elisabeth Diller et Ricardo Scofidio. « E.J.M. 2 » est réalisé pour le Ballet de l'Opéra National de Lyon, « E.J.M. 1 » pour la Compagnie Charleroi/Danses – Plan K.
En 2000, Frédéric Flamand crée « Metapolis » avec l'architecte irako-britannique Zaha Hadid, lauréate en 2004 du Pritzker Price, équivalent pour l'architecture du Prix Nobel.
Il rencontre cette même année Jean Nouvel. Le spectacle qui résultera de leur collaboration « The Future of Work » sera vu par plus de 600.000 personnes pendant les cinq mois de sa présentation. Cette réalisation s'inscrit parfaitement dans le souci de Frédéric Flamand de gagner à l'art de la danse les publics les plus larges possibles. En 2001 il crée, en tant que prolongation de la collaboration avec l'architecte Jean Nouvel, le double spectacle « Body/Work » et « Body/Work/Leisure ».
La Biennale de Venise lui confie la direction artistique du Premier Festival International de Danse Contemporaine de la Biennale de Venise en 2003. Il inaugurera le festival avec la création de « Silent Collisions », réalisé avec l'architecte californien Thom Mayne.
En septembre 2004, il est nommé conjointement par le ministère de la Culture et de la Communication, la Ville de Marseille et la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Directeur Général du Ballet National de Marseille.
Il crée « La Cité radieuse » avec l'architecte français Dominique Perrault, « Métamorphoses » avec les célèbres designers brésiliens Humberto & Fernando Campana, « La Vérité 25X par seconde » avec l'architecte-plasticien chinois Ai Weiwei. Frédéric Flamand enrichit également le répertoire du Ballet National de Marseille en invitant des chorégraphes extérieurs comme William Forsythe, Lucinda Childs, Nacho Duato, les français Thierry Malandain, Michel Kelemenis, Olivia Grandville & Eric Oberdorff, la belge Michèle Noiret, …
Frédéric Flamand est Officier dans l'Ordre des Arts et Lettres de la République Française.
Picq, Charles
Auteur, réalisateur et vidéaste, Charles Picq (1952-2012) entre dans la vie professionnelle dans les années 70 par le théâtre et la photographie. Après une reprise d'études (Maîtrise de Linguistique - Lyon II, Maîtrise des Sciences et Techniques de la Communication - Grenoble III), il se consacre à la vidéo, d'abord dans le champ des arts plastiques à l'Espace Lyonnais d'Art Contemporain (ELAC) et avec le groupe "Frigo", puis dans celui de la danse.
Dès la création de la Maison de la Danse à Lyon en 1980, il est sollicité pour y entreprendre un travail de documentation vidéo qu'il poursuit toujours depuis. Durant les années 80, marquées en France par l'explosion de la danse contemporaine et le développement de l'image vidéo, il fait de nombreuses rencontres avec des artistes tels qu'Andy Degroat, Dominique Bagouet, Carolyn Carlson, Régine Chopinot, Susanne Linke, Joëlle Bouvier et Régis Obadia, Michel Kelemenis. Son activité se déploie dans le champ de la création avec des installations et des vidéos en scène, ainsi que dans celui de la télévision avec des spectacles filmés, des recréations et des documentaires. Avec Dominique Bagouet (80-90), la rencontre est particulière. Il documente sa création, l'assiste sur " Le Crawl de Lucien" et co-réalise avec lui les films "Tant Mieux, Tant Mieux" et "10 anges".
Dans les années 90, il devient le directeur du développement vidéo de la Maison de la danse et œuvre, avec le soutien de Guy Darmet et son équipe, pour une place grandissante de l'image vidéo au sein du théâtre à travers plusieurs initiatives :
• Il fonde une vidéothèque de films de danse, d'accès public et gratuit. C'est une première en France. Poursuivant la documentation vidéo des spectacles, il en organise la gestion et la conservation.
• Il impulse la création d'un vidéo-bar et d'une salle de projection vidéo dédiée à l'accueil scolaire.
• Il initie les "présentations de saisons" en image.
• Il conçoit l'édition du DVD "Le tour du monde en 80 danses", une vidéothèque de poche produite par la Maison de la Danse pour le secteur éducatif.
• Il lance la collection « Scènes d'écran » pour la télévision et le web, il entreprend la conversion numérique de la vidéothèque et crée Numeridanse.
Ses principaux documentaires sont : "Enchaînement", "Planète Bagouet", "Montpellier le Saut de l'Ange", "Carolyn Carlson, a woman of many faces", "Grand Ecart", "Mama Africa", "C'est pas facile", "Lyon, le pas de deux d'une ville", "Le Défilé", "Un Rêve de cirque".
Il a également réalisé des films de spectacle : "Song", "Vu d'Ici" (Carolyn Carlson),"Tant Mieux, Tant Mieux", "10 anges", "Necesito" et "So Schnell", (Dominique Bagouet), "Im bade wannen","Flut" et "Wandelung" ( Susanne Linke), "Le Cabaret Latin" (Karine Saporta), "La danse du temps"(Régine Chopinot), "Nuit Blanche"( Abou Lagraa), "Le Témoin" (Claude Brumachon), "Corps est Graphique" (Käfig), "Seule" et "WMD" (Françoise et Dominique Dupuy), " La Veillée des Abysses" (James Thiérrée), Agwa »(Mourad Merzouki), Fuenteovejuna (Antonio Gadès), Blue Lady revisted (Carolyn Carlson)…
Source : Maison de la Danse de Lyon
Silent Collisions
Chorégraphie : Frédéric Flamand
Interprétation : Charleroi / Danses - Plan K
Scénographie : Thom Mayne
Lumières : Nicolas Olivier, Frédéric Flamand
Costumes : Annelies Van Damme
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Charleroi / Danses - Plan K, Biennale de Venise, Het Muziektheater Amsterdam, La Maison des Arts de Créteil, L'Arsenal de Metz
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Biennale de la danse - Charles Picq, 2004
Durée : 70"
LATITUDES CONTEMPORAINES
La Fondation BNP Paribas
La part des femmes, une traversée numérique
(LA)HORDE : RÉSISTER ENSEMBLE
CHRISTIAN & FRANÇOIS BEN AÏM ET L'ÉLAN VITAL - échappées chorégraphiques salvatrices
Danse et arts numériques
Danse et performance
Echantillon d’extraits des figures burlesques de la Performance en danse.
La Biennale de la danse
Féminin - Masculin
Promenade entre les différentes conceptions et réceptions des genres dans les différents styles et époques de la danse.
Danse et arts plastiques
Danse et arts plastiques sont parfois en collaboration sur scène. Ce Parcours ne peut aborder toutes les formes de leurs relations ; il tente seulement de montrer l'importance de la création plastique dans certaines chorégraphies.
Hip hop / Influences
Ce Parcours présente un aperçu des racines de la danse Hip Hop.
Les arts du mouvement
Technique(s) contemporaine(s)
Ce parcours en forme de question part en quête de la ou des technique(s) que révèlent différents spectacles de danse contemporaine et donne une idée des modes de formation des danseurs contemporains.
La compagnie Vlovajobpru
LES CENTRES CHORÉGRAPHIQUES NATIONAUX
La filiation «américaine» de la danse moderne [1900-1930] : De la danse libre à la Modern Dance.
Noé Soulier : Repenser le mouvement
Käfig, portrait d'une compagnie
Les états de corps
Explication du terme « état de corps » pour la danse.
Corps dansants
Focus sur la variété des corps que propose la danse contemporaine et la manière de montrer ces corps : de la nudité complète au corps tout à fait caché ou recouvert.