Bribes
Réalisateur-rice : Centre national de la danse, Réalisation
Chorégraphe(s) : Adri, Haïm (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Centre national de la danse , CN D - Spectacles et performances
Producteur vidéo : Centre national de la danse
Bribes
Réalisateur-rice : Centre national de la danse, Réalisation
Chorégraphe(s) : Adri, Haïm (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Centre national de la danse , CN D - Spectacles et performances
Producteur vidéo : Centre national de la danse
Bribes
« Bribes » s'annonce comme la première partie d'une trilogie sur la mémoire qui regroupe « Back up », « Anamnèse acte I » et « Anamnèse acte II ».
Mémoire de l'écriture, comme processus d'inventaire, de récupération ou d'évacuation.
Mémoire associative avec l'installation onirique « Mots d'A » qui renvoie aux arrières-mondes des espaces de simulations stratégiques : le sexe, la guerre.
Une stratification sonore et visuelle des mots d'avant… le passage à l'acte : la pénétration, le débarquement, la conquête.
Le motif d'« Anamnèse » est un jeu de correspondance, de questionnement, de miroir et de profondeur entre un film et un danseur présent sur scène avec en filigrane la question de la mémoire telle que chacun l'aborde. Un jeu qui donne prise à l'identification, au trouble… Il rejoint la nécessité pour moi de ré-interroger, en lien avec les danseurs, la question de l'interprétation comme désir de métamorphose, de curiosité et d'extrapolation.
Dans « Anamnèse », l'interprète est invité à s'appropier et à incarner la mémoire et l'imaginaire d'un autre danseur qu'il ne rencontre pas. Cette mémoire est transmise par une tierce personne, subjective donc, qui est le chorégraphe. On pourrait dire que celui-ci est, en définitive, le premier interprète d'un jeu de générations successives.
Cette notion de génération, fortement liée à celle de la mémoire s'exerce à tous les niveaux de la création d'"Anamnèse" : à travers la construction de la bande sonore élaborée par surimpressions, à travers la perméabilité des espaces, à travers les jeux de réflexion lumineuse (une source, plusieurs générations), à travers le démontage et le morcellement des films dans l'espace, à travers la répétition des soli…
Source : Haïm Adri
Adri, Haïm
La première formation d'Haïm Adri est celle d'un plasticien autodidacte, passionné d'images photographiques et vidéo, de volumes et de free jazz. Sa rencontre avec le théâtre et la découverte d'une implication physique, du corps et de la voix comme matières même de l'oeuvre artistique, l'ont conduit en France chez Jacques Lecoq où la dramaturgie était recherchée à travers les formes visuelles du travail masqué, grotesque, et de l'approche de l'objet comme partenaire de jeu. Par la voie de rencontres intellectuelles et artistiques, il s'est peu à peu engagé dans un parcours d'interprète qui franchissait volontiers les frontières formelles de la danse et du théâtre : chez Mercèdes C. Aguirre, Michel Laubu et son Turak théâtre d'objet, Anne-Marie Pascoli, au Théâtre du soleil d'Ariane Mnouchkine, chez Olivia Grandville... Ce fut l'occasion d'une formation par imprégnation d'expériences complémentaires, dont certaines comme la rencontre des formes traditionnelles et radicales du kathakali, du théâtre balinais et de l'Opéra de Pékin au sein du Théâtre du soleil ont une vraie résonance dans son travail. Dans la recherche avec les danseurs des états émotionnels et physiques en studio comme dans sa pédagogie, Haïm Adri développe un travail spécifique avec des objets divers dont le bâton depuis 1996. Parallèlement à ce parcours, il a poursuivi des formations et recherches personnelles à la frontière de la technique et de l'acte artistique : sur le traitement de la lumière scénique comme matière et architecture (avec le régisseur plateau et vidéaste, Luc Lauga).
Enfin, la découverte de l'improvisation comme mode singulier de représentation et terrain de partage de modes opératoires entre musiciens et danseurs contemporains l'a conduit à rencontrer Steve Paxton, Lisa Nelson, Simone Forti, Julyen Hamilton et la composition chorégraphique instantanée, espace d'une recherche fondamentale sur les processus d'écriture.
En 1998, il a fondé la Compagnie Sisyphe Heureux, espace de recherche et de création au sein de laquelle se développent des collaborations artistiques pluridisciplinaires et se croisent les regards singuliers et complémentaires d'artistes chorégraphiques, de musiciens et de techniciens de l'image et du son. Un projet de frottement utopique qui accompagne son parcours artistique.
En savoir plus : site de la compagnie http://www.sisypheheureux.org
Dernière mise à jour : novembre 2010
Centre national de la danse, Réalisation
Depuis 2001, le Centre national de la danse (CND) réalise des captations de ses programmations de spectacle et de pédagogie et crée des ressources à partir de ces représentations filmées (interviews, conférences dansées, rencontres avec des artistes, démonstrations, grandes leçons, colloques spécialisés, montages thématiques, etc.).
Bribes
Chorégraphie : Haïm Adri
Interprétation : Christian Ben Aïm, Samuel Dutertre, Joëlle Rollet
Scénographie : Haïm Adri, Luc Lauga
Lumières : Marie Vincent
Autres collaborations : Création sonore Samuel Dequidt, Benoît Hillebrant, Frédéric de Ravignan - Voix les extraits de Radio Londres sont lus par Juliette Ubersfeld
Memories (ou l'oubli)
COLLECTION BAGOUET
Rencontres avec la littérature
La collaboration entre chorégraphe et écrivain fait apparaître de multiples combinaisons. Parfois, ce n’est plus le chorégraphe qui « met en danse » le texte d’un auteur, c’est l’écrivain qui prend la danse pour sujet ou matière de son texte.
Technique(s) contemporaine(s)
Ce parcours en forme de question part en quête de la ou des technique(s) que révèlent différents spectacles de danse contemporaine et donne une idée des modes de formation des danseurs contemporains.