Ciao Bella
2009
Chorégraphe(s) : Diephuis, Herman (Netherlands)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la Danse de Lyon , Saisons 2000 > 2009
Producteur vidéo : Association Onno;Maison de la Danse
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Ciao Bella
2009
Chorégraphe(s) : Diephuis, Herman (Netherlands)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la Danse de Lyon , Saisons 2000 > 2009
Producteur vidéo : Association Onno;Maison de la Danse
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Ciao Bella
CIAO BELLA / Création 2009
Chorégraphie Herman Diephuis
"En travaillant sur la peinture de la Renaissance italienne pour la création de D'après J.C., j'ai réalisé comment les artistes de cette époque se sont inspirés de l'art et des écrits de l'antiquité pour établir les canons de la beauté féminine. L'image dessinée d'un corps irréel, antinaturel, devenait selon les thèmes abordés l'enveloppe charnelle de la Vierge, de Marie-Madeleine ou de Vénus, et a ensuite servi de modèle à tout l'art occidental.
Paradoxalement ce qui reste inchangé entre les vierges du Quattrocento et les silhouettes des mannequins du 21ème siècle est l'idéalisation de la beauté féminine. Elle demeure une projection fantasmée du désir masculin, dont les images piègent même celles qui les refusent. La femme est censée se définir par rapport à une esthétique qui lui est assignée et qu'elle s'impose.
J'ai voulu aborder notre relation ambiguë à ces images et questionner la représentation de la femme à travers différentes périodes et différents supports.
Dans Ciao bella, les cinq interprètes incarnent physiquement jusqu'à l'extrême, ces stéréotypes, subvertis de l'intérieur. Elles manipulent avec humour les clichés et construisent une créature parfaitement artificielle, fabriquée au point d'en devenir monstrueuse, mais aussi capable, in fine, d'échapper à toutes les références, et de trouver peut-être sa liberté dans ce paroxysme de l'apparence."
Source : Herman Diephuis
Générique
Conception, chorégraphie Herman Diephuis
Créé en collaboration avec, et interprété par Julie Guibert, Claire Haenni, Dalila Khatir, Maud Le Pladec & Catherine Pavet
Regard extérieur Julien Gallée-Ferré
Musiques Paul Misraki, Madonna, Johan Strauss, Peter Ilyich Tchaïkovski, Olivia Newton-John, Bee Gees, Richard Wagner, Amilcare Ponchielli
Création lumières Sylvie Mélis
Création son Alexis Meier
Costumes Alexandra Bertaut
Régie générale et régie lumières Sam Mary
Réalisation Charles Picq - 2009 Mise à jour : mars 2013
Diephuis, Herman
Herman Diephuis est né en 1962 à Amsterdam et vit à Paris.Il a travaillé comme interprète pendant plusieurs années avec de nombreux chorégraphes : Régine Chopinot, Mathilde Monnier, Jean-François Duroure, Philippe Decouflé, François Verret, Jérôme Bel, Xavier Le Roy et Alain Buffard.
En 2002, il chorégraphie La C et la F de la F dans le cadre du projet Les Fables à la Fontaine.
Il crée sa compagnie, l’association ONNO, en 2004 afin de mettre en œuvre ses propres créations et projets. En 2017 il co-chorégraphie le trio Goin’down avec Naomi Fall.
En parallèle, il développe des projets de création avec des amateurs (ayant une pratique artistique ou pas), comme Brainstorming (2012), La Liberté guidant Romain Rolland (2011), Hors Pair (2008) et La Cène manquante (2006) et des propositions in situ, notamment dans des musées, comme Vue sur Parc en septembre 2014 et Impressions en mai 2013 .
Il apporte également son regard en tant qu’assistant ou collaborateur artistique auprès de différents artistes dont Mathilde Monnier, Raphaëlle Delaunay, Maud le Pladec, Romual Kabore, Teilo Troncy ou la metteur en scène norvégienne Théa Stabell.
Il a été expert danse à la DRAC Île-de-France de 2010 à 2012.
Avec l’association ONNO, il est en résidence et artiste associé dans plusieurs structures culturelles : au Manège, scène nationale de Reims (2007-2010), à Woodside, Californie (USA) – Djerassi Resident Artists Program (2011), au Théâtre Louis Aragon, scène conventionnée danse de Tremblay-en-France (2010, 2012, 2015 et 2016).
Source : Site de Herman Diephuis
En savoir plus : hermandiephuis.com
LATITUDES CONTEMPORAINES
[1930-1960] : Entre Europe et Etats-Unis, un néoclassicisme à l’écoute de son temps
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COLLECTION BAGOUET
L'artiste engagé
Dans tous les arts et ici spécialement en danse, l’artiste crée parfois pour défendre une cause, dénoncer un fait, troubler, choquer. Voici un panorama de quelques créations chorégraphiques « engagées ».
Le défilé de la Biennale de la danse
Vidéo-danses mexicaines
La filiation « américaine » de la danse moderne. [1930-1950] De la Modern Dance expressive à une vision moderne abstraite.
La part des femmes, une traversée numérique
Danse sur Mobilier urbain dissuasif
CHRISTIAN & FRANÇOIS BEN AÏM ET L'ÉLAN VITAL - échappées chorégraphiques salvatrices
Danses indiennes
Une découverte de la danse indienne au travers de créations chorégraphiques qui la dévoilent, la suggèrent, la revisitent ou la transforment !
[1970-2018] Développements néoclassiques : diffusion mondiale, répertoires multiples et dialogues avec la danse contemporaine
Avec les années 1970, l’élan des artistes vers un nouveau classique a plus d’un demi-siècle et ainsi plusieurs générations se sont déjà déployées depuis les Ballets Russes. Au fil des décennies, chacun a défendu ou défend la danse classique sous le signe de la nouveauté, de la singularité, de la connexion avec les autres arts et avec les préoccupations de son temps.
Pourquoi je danse ?
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Petit panorama de collaborations artistiques, des « couples » de chorégraphes aux créations impliquant des musiciens ou des plasticiens, via quelques rencontres atypiques
La Maison de la Danse de Lyon
Féminin - Masculin
Promenade entre les différentes conceptions et réceptions des genres dans les différents styles et époques de la danse.
40 ans de rock et danse
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En France, à l’aube des années 80, une génération de jeunes s’empare du corps dansant pour esquisser leur vision singulière du monde.