Le pasodoble de Caroline
2008 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Kelemenis, Michel (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Kelemenis & cie / KLAP Maison pour la danse
Producteur vidéo : Kelemenis & cie
Le pasodoble de Caroline
2008 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Kelemenis, Michel (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Kelemenis & cie / KLAP Maison pour la danse
Producteur vidéo : Kelemenis & cie
Pasodoble de Caroline (Le)
Le Pasodoble de Caroline est un projet du réalisateur Charles Picq, le désir incongru, forgé dans la confiance et la complicité, de tenter une promenade autrement formulée et subjective, à travers un spectacle chorégraphique de Michel Kelemenis. Il ne s'agit pas d'une captation, ni d'une fiction, pas plus que d'un reportage. Le suivi filmique de la danseuse interprète Caroline Blanc, accompagné de ses paroles de forte intériorité enregistrées par Steeve Calvo, dévoilent de manière inhabituelle et à travers son propre parcours durant le temps du spectacle, l'œuvre Pasodoble, issue en 2007 d'une collaboration entre le chorégraphe marseillais, le compositeur Philippe Fénelon et la styliste madrilène Agatha Ruiz de la Prada. La forme du document de 25 minutes est inhabituelle.
Un film de Charles Picq et Michel Kelemenis
Captation réalisée par Charles Picq les 4 et 5 mars 2008 / Maison de la danse de Lyon
Interview de Caroline Blanc par Steeve Calvo
La musique de Pasodoble fait l'objet d'une commande d'État, pour la collaboration de Philippe Fénelon et Michel Kelemenis.
Avec le soutien technique du GMEM, Centre National de Création Musicale de Marseille
La Fondation d'Entreprise CMA CGM accompagne la création de Pasodoble au titre du 20ème anniversaire de la compagnie, en 2007.
Le spectacle Pasodoble (création 2007)
Conception générale, chorégraphie, scénographie Michel Kelemenis
Interprètes Caroline Blanc, Gildas Diquero, Ludovic Galvan, Tuomas Lahti, Virginie Lauwerier, Christian Ubl
Musique Philippe Fénelon
Enregistrement réalisé par les musiciens de l'Orchestre de la Radio de Skopje/Macédoine, sous la direction de Borjan Canev (novembre 2007)
Costumes Agatha Ruiz de la Prada réalisés par Philippe Combeau, assisté de Christiane Crochat
Lumière Jean-Bastien Nehr et Michel Kelemenis
Production Kelemenis & cie,
Coproduction le festival de Marseille, le Ballet National de Marseille (accueil-studio 2007), l'Adami, la Fondation BNP Paribas, TM+, Agatha Ruiz de la Prada
Avec le soutien de la Maison de la Danse de Lyon et la Maison de la Musique de Nanterre (accueil en résidence).
Mise à jour : Mars 2012
Kelemenis, Michel
Michel Kelemenis
Danseur et chorégraphe français né en 1960.
Enfant gymnaste, Michel Kelemenis commence la danse à Marseille à l’âge de 17 ans. Dès 1983, il est interprète au sein du Centre Chorégraphique National de Montpellier auprès de Dominique Bagouet et écrit ses premières chorégraphies, dont Aventure coloniale avec Angelin Preljocaj en 1984. Lauréat de la Villa Médicis Hors-les-Murs en 1987, il fonde la même année Kelemenis&cie.
En 1991, il est lauréat de la Bourse Léonard de Vinci, et du Fonds japonais Uchida Shogakukin, et l’année suivante lauréat Beaumarchais pour la création de Cités citées. Son parcours est distingué : il est nommé Chevalier dans l’Ordre National du Mérite en 2007 et promu Officier des Arts et des Lettres en 2013. Ses nombreuses pièces (plus de 60 dont une quarantaine pour sa compagnie) sont présentées à travers le monde. Amoureux du mouvement et des danseurs, de ces instants exceptionnels où le geste bascule dans le rôle, Michel Kelemenis articule ses créations autour de la recherche d’un équilibre entre abstraction et figuration.
Quelques œuvres saillantes : Les solos Faune Fomitch (1988), Clin de lune (1993) & Kiki la rose (1998), Vaste ciel (1990), Image & Anthère (1994), Le Paradoxe de la femme-poisson (1998), 3 poèmes inédits (2001), Besame mucho (2005), le triptyque Aléa, Viiiiite, Disgrâce (2010), Siwa (2013)…
Longtemps qualifié de sensuel abstrait, le chorégraphe accorde à la musique une place essentielle, notamment en sollicitant des œuvres originales. Son travail aborde parfois des thèmes reliés à l’actualité (l’amour par temps de sida, la violence terroriste, le bouleversement environnemental…). Il est aussi scénographe de nombre de ses pièces.
Fort d’une exploration de la danse comme langage, le chorégraphe s’intéresse à l’éloquence du geste et aborde la narration à travers notamment La Barbe bleue en 2015 ou les spectacles en direction de l’enfance, la jeunesse et les familles : L’Amoureuse de Monsieur Muscle (2008), Henriette & Matisse (2010), Rock & Goal (2016) et LÉGENDE, création 2021 de la compagnie. Une couleur expressionniste s’invite dans les œuvres récentes : COUP DE GRÂCE (2019), ou le solo riposte à la crise sanitaire, L’Ingénue sorcière (2020).
Pour son style personnel, qui allie finesse et performance, Michel Kelemenis est sollicité par les compagnies de ballets : de l’Opéra national de Paris (Sélim – 1995 & Réversibilité – 1999), de Genève (notamment Tout un monde lointain – 1997, Cendrillon – 2009 & Le Songe d’une nuit d’été - 2013), de l’Opéra national du Rhin (L’Ombre des jumeaux – 1999, Une Lumière froide pour éclairer nos [JEUX] – 2001 & Le Baiser de la fée – 2011), du Nord ou le Ballet National de Marseille (TATTOO – 2007 & Le Sixième pas – 2012).
À l’Opéra de Marseille, il met en scène en 2000 le drame lyrique et chorégraphique L’Atlantide de Henri Tomasi. Il participe aux créations du Festival d’Aix-en-Provence, en 2003 auprès de Klaus-Michaël Grüber et Pierre Boulez, et en 2004 auprès de Luc Bondy et William Christie.
Des missions régulières, portées par l’Institut Français à Cracovie, Kyoto, Johannesburg, Los Angeles, en Inde, en Corée et en Chine, naissent des projets de formation, de création et d’échange, de façon toujours bilatérale, avec des artistes d’expressions différentes et des compagnies étrangères. De nombreuses actions croisant création et pédagogie sont menées au sein de formations supérieures et professionnelles, à l’attention desquelles le chorégraphe élabore la formation CROSSINGS en Afrique du Sud en 2010, puis à Marseille le Carrefour artistique biennal BOUGE en 2016.
L’ouverture du Studio/Kelemenis en 1999 marque une nouvelle étape d’engagement pour le développement de l’Art de la danse dans la métropole phocéenne. Le chorégraphe fonde le Festival de création Question de danse en 2006. La dynamique de partage de l’espace, d’abord complémentaire, puis supplémentaire et indispensable, rend viable et audible le besoin d’un équipement complet dédié.
En octobre 2011, à son initiative et suivant le programme de Michel Kelemenis, KLAP Maison pour la danse à Marseille, nouvel équipement de 2000 mètres carrés dédié à l’Art de la danse et sa visibilité permanente est inauguré. Aussitôt, KLAP amplifie les actions fondamentales de Kelemenis&cie autour du cœur battant de la création : soutien aux auteurs et aux compagnies, partage artistique éducatif, accès aux métiers, coopération et culture chorégraphique. Le chorégraphe initie le temps fort festivAnges – de la danse pour l’enfance et la jeunesse en 2014, et le festival + DE GENRES en 2018. La programmation Une Saison de danse à Marseille présente annuellement plus de soixante compagnies, entre région et Europe.
En 2017 Kelemenis&cie fête ses 30 ans de création, et en 2021 les 10 ans de KLAP Maison pour la danse, que le chorégraphe dirige depuis son ouverture.
Au répertoire de la compagnie, saison 2021-2022 :
COUP DE GRÂCE, L’INGÉNUE SORCIÈRE, LÉGENDE, ViiiiiTE, REFLET (2017), ROCK & GOAL
Création 2022 :
MAGNIFIQUES
Picq, Charles
Auteur, réalisateur et vidéaste, Charles Picq (1952-2012) entre dans la vie professionnelle dans les années 70 par le théâtre et la photographie. Après une reprise d'études (Maîtrise de Linguistique - Lyon II, Maîtrise des Sciences et Techniques de la Communication - Grenoble III), il se consacre à la vidéo, d'abord dans le champ des arts plastiques à l'Espace Lyonnais d'Art Contemporain (ELAC) et avec le groupe "Frigo", puis dans celui de la danse.
Dès la création de la Maison de la Danse à Lyon en 1980, il est sollicité pour y entreprendre un travail de documentation vidéo qu'il poursuit toujours depuis. Durant les années 80, marquées en France par l'explosion de la danse contemporaine et le développement de l'image vidéo, il fait de nombreuses rencontres avec des artistes tels qu'Andy Degroat, Dominique Bagouet, Carolyn Carlson, Régine Chopinot, Susanne Linke, Joëlle Bouvier et Régis Obadia, Michel Kelemenis. Son activité se déploie dans le champ de la création avec des installations et des vidéos en scène, ainsi que dans celui de la télévision avec des spectacles filmés, des recréations et des documentaires. Avec Dominique Bagouet (80-90), la rencontre est particulière. Il documente sa création, l'assiste sur " Le Crawl de Lucien" et co-réalise avec lui les films "Tant Mieux, Tant Mieux" et "10 anges".
Dans les années 90, il devient le directeur du développement vidéo de la Maison de la danse et œuvre, avec le soutien de Guy Darmet et son équipe, pour une place grandissante de l'image vidéo au sein du théâtre à travers plusieurs initiatives :
• Il fonde une vidéothèque de films de danse, d'accès public et gratuit. C'est une première en France. Poursuivant la documentation vidéo des spectacles, il en organise la gestion et la conservation.
• Il impulse la création d'un vidéo-bar et d'une salle de projection vidéo dédiée à l'accueil scolaire.
• Il initie les "présentations de saisons" en image.
• Il conçoit l'édition du DVD "Le tour du monde en 80 danses", une vidéothèque de poche produite par la Maison de la Danse pour le secteur éducatif.
• Il lance la collection « Scènes d'écran » pour la télévision et le web, il entreprend la conversion numérique de la vidéothèque et crée Numeridanse.
Ses principaux documentaires sont : "Enchaînement", "Planète Bagouet", "Montpellier le Saut de l'Ange", "Carolyn Carlson, a woman of many faces", "Grand Ecart", "Mama Africa", "C'est pas facile", "Lyon, le pas de deux d'une ville", "Le Défilé", "Un Rêve de cirque".
Il a également réalisé des films de spectacle : "Song", "Vu d'Ici" (Carolyn Carlson),"Tant Mieux, Tant Mieux", "10 anges", "Necesito" et "So Schnell", (Dominique Bagouet), "Im bade wannen","Flut" et "Wandelung" ( Susanne Linke), "Le Cabaret Latin" (Karine Saporta), "La danse du temps"(Régine Chopinot), "Nuit Blanche"( Abou Lagraa), "Le Témoin" (Claude Brumachon), "Corps est Graphique" (Käfig), "Seule" et "WMD" (Françoise et Dominique Dupuy), " La Veillée des Abysses" (James Thiérrée), Agwa »(Mourad Merzouki), Fuenteovejuna (Antonio Gadès), Blue Lady revisted (Carolyn Carlson)…
Source : Maison de la Danse de Lyon
Kelemenis & cie
Fondée en 1987 par le danseur et chorégraphe Michel Kelemenis - Plaisir d’Offrir - l’association porteuse des activités de Kelemenis & cie s’installe à Marseille en 1989. Dès lors, la compagnie produit un nouveau spectacle par an qu’elle présente dans des tournées à travers le monde.
Sous la signature de Michel Kelemenis, se construit un répertoire de plus de 60 œuvres, dont, parmi les plus remarquées, le duo fondateur Plaisir d’Offrir (1987), le programme d’adieu à Dominique Bagouet Clins de lune (1993), 3 poèmes inédits (2001), Besame mucho (2004), la fable jeune public Henriette & Matisse (2010), le conte sanguinaire pour 8 danseurs La Barbe bleue (2015) ...
En 1999 la compagnie inaugure le Studio/Kelemenis. Situé dans le 15ème arrondissement de Marseille cet outil a pour vocation le support à la création. Mis en partage et à disposition d'autres compagnies de danse professionnelles, il permet une activité régulière et un lien avec les établissements scolaires du quartier. Naît alors le programme Educadanse.
La volonté de soutien aux artistes dans l’acte de création connaît un nouveau développement en 2006 à la première édition du festival Question de danse.
L’année suivante, la compagnie célèbre son 20ème anniversaire et crée une manifestation unique Olé !, rassemblant artistes, théâtres et partenaires durant 3 semaines festives. Cette même année la ville votre en faveur du projet de construction d’un « Centre de danse en résidence » initié par Michel Kelemenis et porté par la compagnie.
Altruiste Michel Kelemenis engage sa compagnie dans des projets de coopération internationale. En 2006 Croisements, porté par le service culturel de l’Ambassade de France à Pékin, relie kelemenis & cie au projet du directeur de la Beijing Modern Dance Company, et permet de concilier culture traditionnelle et liberté nouvelle. En 2008, accompagné de la danseuse Caroline Blanc le chorégraphe transmet à l’issue de 2 semaines de classe une pièce phare de la compagnie, qui prend le titre de Besame mucho (Kiss me much) aux 6 jeunes danseurs de la Moving into dance Mophatong à Johannesburg.
Le 21 octobre 2011, est inauguré KLAP Maison pour la danse. Aussitôt, KLAP amplifie les actions de Kelemenis & cie autour de la création, du partage artistique éducatif et de la culture chorégraphique avec la création de 2 nouveaux festivals : +DE DANSE (2012) et Festiv’Anges de la danse pour l’enfance et la jeunesse dès 2014.
La compagnie étoffe son répertoire et intègre de nouveaux champs : Irrigation territoriale (My Way - 2012) et extérieur (Zef ! - 2014), Jeune public (Rock & Goal - 2016) et mise en perspective du répertoire (COLLECTOR - 2017).
Le programme COLLECTOR (créé en 2017 à l’occasion des 30 ans de la compagnie) reprend des duos et quatuor de 1984 à 2017 et met en perspective le répertoire pluriel de Kelemenis & cie.
Source : Kelemenis&cie
En savoir plus : http://www.kelemenis.fr/fr/
Pasodoble de Caroline (Le)
Conception vidéo : Un film de Charles Picq et Michel Kelemenis - Captation réalisée par Charles Picq les 4 et 5 mars 2008 / Maison de la danse de Lyon - Interview de Caroline Blanc par Steeve Calvo
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Kelemenis & cie
La danse classique occidentale entre dans la modernité du 20e siècle : Les Ballets russes et les Ballets suédois
Si le 19e siècle est celui du romantisme, l’entrée dans le nouveau siècle est synonyme de modernité ! Ce sera quelques décennies plus tard que lui sera attribué a posteriori un nom : « le néo-classique ».
Memories (ou l'oubli)
COLLECTION BAGOUET
Danse sur Mobilier urbain dissuasif
Technique(s) contemporaine(s)
Ce parcours en forme de question part en quête de la ou des technique(s) que révèlent différents spectacles de danse contemporaine et donne une idée des modes de formation des danseurs contemporains.