Satie : le ballet mal fagoté [remontage 2015]
2015 - Réalisateur-rice : Zeriahen, Karim
Chorégraphe(s) : Dhallu, Michèle (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Centre national de la danse , Danse en amateur et répertoire
Producteur vidéo : Centre national de la danse
Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin
Satie : le ballet mal fagoté [remontage 2015]
2015 - Réalisateur-rice : Zeriahen, Karim
Chorégraphe(s) : Dhallu, Michèle (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Centre national de la danse , Danse en amateur et répertoire
Producteur vidéo : Centre national de la danse
Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin
Satie : le ballet mal fagoté [remontage 2015]
Chorégraphie Michèle Dhallu
Extrait chorégraphique remonté par le groupe Petits Pas - La Fabrique corps et graphique (Simorre), dans le cadre de Danse en amateur et répertoire (2014)
Le groupe
Dans l’univers rural du Gers, l’association Petit Pas regroupe une quinzaine d’adolescentes et jeunes adultes, éléments confirmés des écoles de danse jazz d’Émilie Saintlos, et classique et contemporain de Marieke Simons (ex-étoile du Ballet du Capitole). Il y a là un désir de décloisonner les genres, qui se traduit par des ateliers, où le travail d’écoute est valorisé par la présence vivante d’un musicien. Michèle Dhallu, chorégraphe de la pièce retenue pour la rencontre nationale Danse en amateur et répertoire, connaît personnellement l’univers artistique et pédagogique de Marieke Simmons. Et le travail sous sa direction apporte aux membres du groupe une modification substantielle de leur approche du geste, sous un jour nettement contemporain.
Le projet
Mixte à sa création, l’effectif des six danseurs de « Satie : le ballet mal fagoté » est reconduit pour le projet en cours. Les jeunes danseuses qui s’y consacrent ont été sélectionnées selon un critère de détermination et d’ouverture, plutôt que technique. L’extrait se révèle très abordable sur ce plan, avec ses duos, trios et enchaînements de groupe. L’accent est plutôt mis sur la qualité interprétative et le sens même à donner à la présence au plateau. L’écriture de Satie est originale à cet égard : les indications gestuelles consistent en annotations manuscrites qui fleurissent sa partition musicale. Les mots une fois soumis au jeu d’une traduction en gestes, c’est un travail de compréhension artistique et culturelle qui est requis avant tout.
La chorégraphe
De ses origines dans la danse jazz, Michèle Dhallu veut conserver swing et énergie. Elle s’inscrit dans la génération de la « nouvelle danse française », nourrie des leçons des modernes américains. Elle crée sa première pièce en 1986. En 1992, elle opte résolument pour la création à destination du jeune public, qu’elle aborde comme un domaine d’ouverture : les enfants s’y confrontent à des univers peu coutumiers, les parents se retrouvent en position de dialogue et de partage d’émotions. Composée en 2001, « Satie : le ballet mal fagoté » se présente comme un concert déconcertant. Cette pièce valorise l’attitude d’un compositeur ébouriffant, irrespectueux des codes installés, hétéroclite et novateur, engagé et plein de dérision.
GÉNÉRIQUE
Création les 22, 23 et 24 novembre 2001 au théâtre municipal de Cahors
Pièce pour 6 danseurs Jérôme Brabant, Déborah Coustols-Chateland, Amélie Denis, Sébastien Dupré, Neige Salinas, Serge Tomaz
lumières Yves-Marie Corfa
Musique Erik Satie
Costumes Anne Rabaron
mise à jour : mai 2016
Dhallu, Michèle
De ses origines dans la danse jazz, Michèle Dhallu veut conserver swing et énergie. Elle s’inscrit dans la génération de la « nouvelle danse française », nourrie des leçons des modernes américains. Elle crée sa première pièce en 1986. En 1992, elle opte résolument pour la création à destination du jeune public, qu’elle aborde comme un domaine d’ouverture : les enfants s’y confrontent à des univers peu coutumiers, les parents se retrouvent en position de dialogue et de partage d’émotions.
Composée en 2001, « Satie : le ballet mal fagoté » se présente comme un concert déconcertant. Cette pièce valorise l’attitude d’un compositeur ébouriffant, irrespectueux des codes installés, hétéroclite et novateur, engagé et plein de dérision.
Source : CND
Zeriahen, Karim
Un autre mouvement
Des images du spectacle vivant au vivant des images, le réalisateur et artiste vidéaste Karim Zeriahen semble avoir trouvé le chemin le plus court. Depuis le début des années 90, où il embarque sur la tournée Sud-Américaine du Cargo avec Philippe Decouflé, il met en mouvement l'art de la scène, la danse contemporaine le plus souvent.
Karim Zeriahen entame un compagnonnage fructueux avec Mathilde Monnier installée à Montpellier. Stop, Videlilah ou Le jour de nuit, courts films adaptés de créations de la chorégraphe puis La place du singe, captation d'un duo vivifiant où Mathilde Monnier y donne la réplique à l'écrivaine Christine Angot sont les témoins de ces échanges. A chaque fois la caméra de Karim Zeriahen investit ses territoires en mouvement, une gestuelle non pas figée mais magnifiée.
Le chorégraphe Herman Diephuis rejoint bien vite cette galerie de portraits dansants. On aura vu également des documentaires qui d'Albert Maysles à Hubert de Givenchy de Joe Dalessandro à Paul Morrissey imposent la signature de Karim Zeriahen. Une manière de filmer à la gestuelle assurée. Aujourd'hui, le réalisateur s'attache dans un projet nouveau à "aller chercher au delà des traits physiques dans les infimes mouvements du langage du corps". Soit une collection de portraits filmés comme autant de pièces uniques qui ne sont pas sans rappeler la tradition des portraits de maîtres ou de commande. Ces tableaux vivants voient les modèles poser devant la caméra de Karim Zeriahen pendant un temps donné quasiment immobiles laissant apparaître d'infimes traces de respiration, de battements de cils, de mouvements d'yeux. Filmés puis retransmis en boucle sur une écran plat doté d'une carte mémoire.
Avec cette collection en train de se constituer, Karim Zeriahen s'interroge, à sa façon documentaire autant que plasticienne, sur ce monde virtuel abreuvé d'images. En prenant le temps de la pause, et ses modèles avec lui, il questionne notre regard.
A vue d'œil.
Source : Philippe Noisette, Site internet de Karim Zeriahen
En savoir plus : www.karimzeriahen.com
Satie : le ballet mal fagoté
Chorégraphie : Michèle Dhallu
Interprétation : Marie Chambert, Yane Corfa, Cloé Danflous, Célia Desplan, Lou Gautier, Philippine Mutin
Musique additionnelle : Erik Satie
Autres collaborations : Extrait chorégraphique remonté par le groupe Petits Pas - La Fabrique corps et graphique (Simorre), dans le cadre de Danse en amateur et répertoire (2014) - Transmission Michèle Dhallu (chorégraphe), Neige Salinas (danseuse-interprète)
Durée : 14 minutes
Danse en amateur et répertoire
Danse en amateur et répertoire est un programme d’accompagnement de la pratique amateur au-delà du cours de danse et de la phase d’apprentissage technique. Destiné à des groupes de danseurs amateurs, il ouvre un espace de partage pour ceux qui désirent approfondir une pratique et une connaissance de la danse en relation avec son histoire.
Laurent Barré
Responsable du service Recherche et Répertoires chorégraphiques
Anne-Christine Waibel
Assistante du service Recherche et Répertoires chorégraphiques
+33 (0)1 41 83 43 96
danse-amateur-repertoire@cnd.fr
Source : CN D
En savoir plus : https://www.cnd.fr/fr/page/323-danse-en-amateur-et-repertoire-programme-d-aide
Amala Dianor : danser pour donner à voir
James Carlès
Le défilé de la Biennale de la danse
La filiation « américaine » de la danse moderne. [1930-1950] De la Modern Dance expressive à une vision moderne abstraite.
(LA)HORDE : RÉSISTER ENSEMBLE
Danses indiennes
Une découverte de la danse indienne au travers de créations chorégraphiques qui la dévoilent, la suggèrent, la revisitent ou la transforment !
[1970-2018] Développements néoclassiques : diffusion mondiale, répertoires multiples et dialogues avec la danse contemporaine
Avec les années 1970, l’élan des artistes vers un nouveau classique a plus d’un demi-siècle et ainsi plusieurs générations se sont déjà déployées depuis les Ballets Russes. Au fil des décennies, chacun a défendu ou défend la danse classique sous le signe de la nouveauté, de la singularité, de la connexion avec les autres arts et avec les préoccupations de son temps.
Danses noires
Pourquoi je danse ?
La Biennale de la danse
La Maison de la Danse de Lyon
Technique(s) contemporaine(s)
Ce parcours en forme de question part en quête de la ou des technique(s) que révèlent différents spectacles de danse contemporaine et donne une idée des modes de formation des danseurs contemporains.
Les Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis
La compagnie Vlovajobpru
40 ans de rock et danse
Le corps et les conflits
Regard sur les liens qui semblent émerger entre le corps dansant et le monde envisagé comme un organisme vivant.