Joëlle Bouvier et Régis Obadia – La minute du spectateur

Cette « minute du spectateur » rappelle comment la collaboration artistique entre les chorégraphes Joëlle Bouvier et Régis Obadia fut riche, forte et émotionnelle et a marqué durablement leurs parcours.

La danse, l’art de la rencontre - José Montalvo et Dominique Hervieu

Dans le court-métrage La danse, l’art de la rencontre qu’elle a réalisé avec José Montalvo, Dominique Hervieu propose à des artistes maliens, cambodgiens et tunisiens de créer un duo dans un lieu emblématique de leur ville. Les images de ce film témoignent de la rencontre entre plusieurs formes de danse dans des contextes très disparates. 

Une douce imprudence - Eric Lamoureux et Thierry Thieû Niang

Eric Lamoureux et Thierry Thieû Niang sont danseurs et chorégraphes. Pour Une douce imprudence, qu’ils qualifient de « poème chorégraphique », ils ont décidé de favoriser la mise en commun de leurs expériences en privilégiant une approche de la danse délicate où l’écoute de l’autre est le point d’appui de sa propre implication. Le partage du moment et le dialogue sensible sont les moteurs de ce duo complice.

Si c’est un nègre / autoportrait - Faustin Linyekula et Sylvain Prunenec

Qu'est-ce qui se joue entre l'interprète et l'auteur ? Dans Si c’est un nègre / autoportrait, Faustin Linyekula et Sylvain Prunenec se sont attachés à la notion de territoire. Mais les artistes expliquent aussi que cette rencontre n’est pas seulement celle d’un danseur français et d’un chorégraphe africain, mais plutôt celle de deux personnes aux parcours fort différents, qui partagent une même curiosité des autres, de l’autre, un même désir de mouvement, d’être en mouvement.

2008 Vallée - Mathilde Monnier et Philippe Katerine 

En 2006, la chorégraphe Mathilde Monnier et le chanteur Philippe Katerine créent 2008 Vallée, un spectacle qui est d’abord une rêverie née voici trente ans, en 1978, quand Philippe Katerine était petit garçon. Dans cette forme très originale de spectacle, ne s’instaure aucune hiérarchie entre l’univers de la chanson et celui de la danse contemporaine. 

Ma Lov’ – Bernardo Montet

Les chorégraphes invitent souvent les artistes avec lesquels ils collaborent à intervenir eux aussi sur la scène. Ces partenaires endossent généralement leur propre rôle, en contrepoint de l’action des danseurs. Dans Ma Lov’, chorégraphie de Bernardo Montet, c’est avec une artiste peintre, Tamar Getter et un musicien, Eran Zur que les quatre danseurs partagent le plateau.

À propos de Dominique Bagouet : Christian Boltanski

Les collaborations de chorégraphes avec des plasticiens sont fréquentes. De fait, la danse et les arts plastiques sont deux arts où la dimension visuelle est déterminante. Dominique Bagouet a ainsi collaboré avec Christian Boltanski pour Le Saut de l’Ange. À propos de cette collaboration, le plasticien déclare : « J’ai joué à fond mon rôle de déstabilisateur. » Le monde de la danse lui était étranger et c’était pour lui un atout. 

Le Défilé – Régine Chopinot

Jean Paul Gaultier imagine les costumes de la pièce de Régine Chopinot Le Défilé en 1985. La chorégraphe avait déjà collaboré avec lui en 1983 pour la création Délices dont il avait aussi conçu les costumes, mais la rencontre entre danse et mode ne se réduit pas ici aux costumes portés par les danseurs : elle influe sur le déroulement temporel et spatial de la chorégraphie, la pièce étant construite selon les règles du défilé de mode. 

Ma Mère l’Oye - Thierry de Mey

Le compositeur et cinéaste Thierry de Mey collabore avec de nombreux chorégraphes belges tels que Anne Teresa de Keersmaeker, Wim Vandekeybus et Michèle-Anne de Mey. Il pense la danse, le film et la musique dans un dialogue constant. Dans Ma Mère l’Oye, il s’empare de l’univers des contes de Charles Perrault qu’il accompagne de la musique de Maurice Ravel. De nombreux danseurs et chorégraphes tels que Thomas Hauert, Brice Leroux, Sidi Larbi Cherkaoui, Anne Teresa de Keersmaeker ou Michèle-Anne de Mey s’investissent dans ces contes. Thierry de Mey les filme dans une forêt où ils deviennent moult personnages qui s’animent, s’incarnent et s’évaporent. 

Le Centre national de la danse (CN D) est un centre d’art pour la danse. C’est une institution dépendant du ministère de la Culture et de la Communication français et dévolu à la danse sous tous ses aspects : la promotion de spectacles et de chorégraphes, la diffusion de la culture chorégraphique, la création artistique, et la pédagogie.