Ma mère l'Oye
2004 - Réalisateur-rice : De Mey, Thierry
Présentée dans la/les collection(s) : Numeridanse.tv
Producteur vidéo : Eroïca productions
Ma mère l'Oye
2004 - Réalisateur-rice : De Mey, Thierry
Présentée dans la/les collection(s) : Numeridanse.tv
Producteur vidéo : Eroïca productions
Ma mère l'Oye
À l'origine, fut une commande de l'opéra de Rouen. La figure imposée, le champ d'action imparti ; traduire en images l'univers des contes de Ma Mère l'Oye de Charles Perrault. Pour Thierry De Mey, l'expérience déboucha sur une découverte insoupçonnée de l'univers de Maurice Ravel. Orfèvre du timbre, ciseleur dit impressionniste mais d'une rigueur infaillible. Travailler dans son sillon, fatiguer les chemins empruntés par ce dernier relevait de l'expérience sensorielle. Prendre la mesure de la luxuriance absolue de l'univers du compositeur.
À l'arrivée, une partition filmique pour orchestre, ample et aérée, déployée tantôt sous forme de diptyque, tantôt de triptyque vidéo. Œuvre cinématographique féerique à l'onirisme enveloppant, Ma mère l'Oye met en scène près d'une cinquantaine de danseurs et chorégraphes dans l'univers fantasmatique des forêts de Bruxelles et de Salzbourg. Tous y interprètent de façon sensible et inattendue une créature mythologique, un personnage de conte, un avatar personnel où l'indicible individuel s'offre plus aisément à la caméra.
Source : Charleroi /danses
De Mey, Thierry
Thierry De Mey, né en 1956, est compositeur et réalisateur de films. L'intuition du mouvement guide l'ensemble de son travail, lui permettant d'aborder et d'intégrer différentes disciplines. Le postulat préalable à son écriture musicale et filmique veut que le rythme soit vécu dans le(s) corps et qu'il soit révélateur du sens musical pour l'auteur, l'interprète et le public.
Il a développé un système d'écriture musicale du mouvement, à l'œuvre dans certaines de ses pièces où les aspects visuels et chorégraphiques sont d'importance égale au geste producteur de son : Musique de tables (1987), Silence must be ! (2002), Light Music créé à la Biennale Musiques en scène de Lyon en 2004.
Une grande partie de sa production musicale est destinée à la danse et au cinéma. Pour les chorégraphes Anne Teresa De Keersmaeker, Wim Vandekeybus et sa sœur Michèle Anne De Mey, il fut souvent bien plus qu'un compositeur, mais aussi un précieux collaborateur dans l'invention de « stratégies formelles » ? pour reprendre une expression qui lui est chère. Ses principales réalisations et compositions sont Rosas danst Rosas, Amor constante, April me, Kinok (chorégraphies A. T. De Keersmaeker) ; What the body does not remember et Les porteuses de mauvaises nouvelles, Le poids de la main (chorégraphies de W. Vandekeybus), Dantons Töd (dir. Bob Wilson), Musique de tables, Frisking pour percussions, un quatuor à cordes, Counter Phrases, etc.
Il a participé à la fondation de Maximalist ! et de l'ensemble Ictus qui a créé plusieurs de ses pièces (dir : G. E. Octors). Sa musique a été interprétée par de grands ensembles tels que le Quatuor Arditti, le Hilliard ensemble, le London Sinfonietta, l'Ensemble Modern, le musikFabrik et l'Orchestre Symphonique de Lille. Les installations de Thierry De Mey où interagissent musique, danse, vidéo et processus interactifs ont été présentées dans des manifestations telles que les biennales de Venise, de Lyon et en de nombreux musées. Son travail a été récompensé de prix nationaux et internationaux (Bessie Awards, Eve du Spectacle, Forum des compositeurs de l'Unesco, FIPA…). Le film/installation Deep in the woods (2002-2004) réunit plus de 70 danseurs/chorégraphes. Pour le film Counter Phrases (2003-2004), 9 compositeurs répondent à son invitation danse/film : S. Reich, F. Romitelli, M. Lindberg, T. Hosokawa, G. Aperghis, J. Harvey, L. Francesconi, R. De Raaf et S. Van Eycken. En 2003, le processus de travail avec A. T. De Keersmaeker a fait l'objet d'un documentaire "Corps accord" produit par Arte, qui a par ailleurs diffusé et coproduit la plupart de ses films.
En 2006, il a réalisé une installation d'après le conte de Perrault, Barbe Bleue, et un film, One Flat Thing reproduced sur la chorégraphie de William Forsythe, diffusé sur Arte. En 2007, pour la Biennale de Charleroi Danses, il crée From Inside, une installation interactive en forme de triptyque. A l'occasion de la Biennale 09 Charleroi Danses, il crée Equi Voci, polyptique de films de danse accompagné d'un orchestre comprenant entre autres Prélude à la mer, film basé sur l'une des plus belles chorégraphies d'Anne Teresa De Keersmaeker qu'il a tourné en Mer d'Aral en octobre 2009. Son dernier film en date, La Valse, chorégraphiée par Thomas Hauert et ZOO, vient compléter et clore ce projet. Enfin, sa nouvelle installation Rémanences, réalisée grâce à un procédé de captation par caméra thermique est créée en mars 2010 en Belgique et en France aux festivals VIA et EXIT.
Thierry De Mey a été artiste associé à Charleroi Danses, Centre chorégraphique de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de 2005 à 2016.
Sa création, Taxinomie du geste, a été créée en novembre 2013 à l'occasion de la Biennale de Charleroi Danses.
Source : Charleroi Danses
Ma mère l'Oye
Direction artistique / Conception : Thierry De Mey
Interprétation : Avec par ordre d'apparition : Iris Bouche, Narcisse Tijen Lawton : Cendrillon en fuite // Cristian Duarte : le chat botté // Shani Granot : le petit chaperon rouge // Pascale Gigon : la princesse des arbres // Marion Levy : une jeteuse de sorts // Manuela Rastaldi : la belle au bois dormant // Samir Akika : un prince désespéré // Annabelle Chambon & Cédric Charron : la belle et la bête // Erna Omarsdottir : la petite fille aux allumettes // Sidi Larbi Cherkaoui & Damien Jalet : l'homme aux quatre bras // Anne Teresa De Keersmaeker & Jonathan Burrows : deux éperdus dans la forêt // Lieve Meeussen : L'annunciata // Kate Mc Intosh : Artémis // Rebecca Murgi : la sorcière // Ugo Dehaes : le sourcier // Thomas Hauert : un prince indécis // Mia Lauwrence : la fille aux cailloux // Sarah Chase : Ophélie // Michèle Anne De Mey : la méchante reine // Mauro Paccagnella : Pinocchio // Etienne Guilloteau : le petit-poucet // Charlotte Vanden Heiden : Proserpine enlevée // Katharina Rettenwander : une naïade // Igor Paszkiewicz : un soldat endormi // Sandra Sales, Katarina Chmielewska Roberto Olivan, Martin Kilvady, Nikoleta Rafaelisova, Gemma Higginbotham, Sofiane Ouissi, Samuel Lefeuvre, Jules Hayez, Brice Leroux : Nymphes et faunes
Musique additionnelle : Musique de Maurice Ravel Interprété par The New York Philharmonic, sous la direction de Pierre Boulez
Conception vidéo : Montage : Boris Van Der Avoort, Isabelle Boyer // Images : Aliocha Van Der Avoort, Thierry De Mey
Autres collaborations : Montage son : Frédéric De Molder, Boris Van Der Avoort // Bruitage : Philippe Van Leer // Mixage : Manu de Boissieu, Franco Piscopo & Alea Jacta Etalonnage Puzzle
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Eroïca productions - Coproductions ZDF ARTE (Dieter Schneider, Christian Schwalbe) / Opéra de Rouen - Léonard de Vinci (Laurent Langlois) / Beeldenstorm vzw (Kortrijck) / SK Stiftung Kultur Köln / La Ferme du Buisson / ARTE (F) / Les Halles de Schaerbeek / Szene Salzburg - Soutien Cie Michèle Anne De Mey
COLLECTION BAGOUET
Le défilé de la Biennale de la danse
Vidéo-danses mexicaines
Le Ballet de la Nuit
Partenaires artistiques de K. Danse
Animal Kingdom, PAROLE DES PARTICIPANTS
Nouveau souffle : La jeunesse du XXIème siècle entre dans la danse
Danses indiennes
Une découverte de la danse indienne au travers de créations chorégraphiques qui la dévoilent, la suggèrent, la revisitent ou la transforment !
Danse et arts numériques
Danses noires
Pourquoi je danse ?
Étranges spectacles
Des spectacles atypiques de danse contemporaine qui réinventent le rapport à la scène.
Collaborations artistiques
Petit panorama de collaborations artistiques, des « couples » de chorégraphes aux créations impliquant des musiciens ou des plasticiens, via quelques rencontres atypiques
Rencontres avec la littérature
La collaboration entre chorégraphe et écrivain fait apparaître de multiples combinaisons. Parfois, ce n’est plus le chorégraphe qui « met en danse » le texte d’un auteur, c’est l’écrivain qui prend la danse pour sujet ou matière de son texte.
La Maison de la Danse de Lyon
Danses de mains
Ce parcours présente différents extraits vidéo où les mains sont au cœur du mouvement.