Ce que le jour doit à la nuit [remontage 2020]
2020 - Réalisateurs : Chaumeille, Ivan - Gubitsch, Rafaël
Chorégraphe(s) : Koubi, Hervé (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Danse en amateur et répertoire
Producteur vidéo : Centre national de la danse
Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin
Ce que le jour doit à la nuit [remontage 2020]
2020 - Réalisateurs : Chaumeille, Ivan - Gubitsch, Rafaël
Chorégraphe(s) : Koubi, Hervé (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Danse en amateur et répertoire
Producteur vidéo : Centre national de la danse
Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin
Ce que le jour doit à la nuit [remontage 2020]
Extrait remonté par le groupe Mouvements « À part », coordinatrice Fabienne Degorce, dans le cadre de Danse en amateur et répertoire (2019/2020). Transmission par Hervé Koubi, chorégraphe de la pièce, Guillaume Gabriel, assistant du chorégraphe, Giovanni Martinat, Houssni Mijem, Nadjib Meherhera
Présenté le 24 octobre 2020, Chaillot - Théâtre national de la Danse.
L’œuvre à la création
Ce que le jour doit à la nuit
Création le 31 janvier 2013 au Pavillon Noir à Aix-en-Provence
Chorégraphie : Hervé Koubi
Pièce pour douze interprètes : Amza Benamar, Lazhar Berrouag, Naserdine Djerrad, Fayçal Hamlat, Nassim Hendi, Amine Maamar Kouadri, Riad Mendjel, Issa Sanou, Ismail Seddiki, Reda Tighremnt, Mustapha Zahem, Adel Zouba
Musique Maxime Bodson, Pieces of Africa ; Hamza El Din interprété par le Kronos Quartett ; musique soufie, Les derviches de Turquie ; Hossein Omouni, The song of the Ney ; Jean-Sébastien Bach, Passion selon Saint Jean par La Chapelle Rhénane / Benoît Haller
Durée originale : 1 heure
Le groupe
Mouvements « À part » (Lubersac, Nouvelle-Aquitaine)
Né au fil du temps, des rencontres, des stages de danse ou des projets communs, Mouvements « À part » est constitué de danseurs hip hop et contemporains et d’artistes professionnels pluridisciplinaires qui se réunissent une semaine chaque été pour un travail de création placé sous le signe de la danse, du patrimoine et de la nature. Le dialogue des différentes pratiques artistiques entre en résonance avec l’environnement, donnant lieu à un spectacle destiné à un public rural.
Au sein de l’association Événements à part, soutenue par la Drac et la région Nouvelle-Aquitaine, le groupe a travaillé avec les chorégraphes Françoise Cance, Julie Dossavi et Hervé Koubi.
Le projet
Ce que le jour doit à la nuit : avec ce titre emprunté au roman de Yasmina Khadra, Hervé Koubi a conçu une danse en forme de retour aux sources, mû par le désir de décrypter et de célébrer ses origines algériennes découvertes sur le tard. En compagnie d’une équipe de douze danseurs algériens et burkinabés – danseurs de rue, capoeiristes ou acrobates – il a façonné une cérémonie en clair-obscur, oscillant entre hip-hop, rituel traditionnel et danse contemporaine : l’allégorie d’un voyage intérieur, comme une vague entre les deux rives de la Méditerranée.
Koubi, Hervé
D’origine algérienne, Docteur en Pharmacie / Pharmacien biologiste, Hervé Koubi a mené de front sa carrière de danseur- chorégraphe et d’étudiant à la Faculté d’Aix-Marseille. Formé à l’École supérieure de danse Rosella Hightower de Cannes, puis à l’Opéra de Marseille, Hervé Koubi a travaillé avec Jean-Charles Gil, Jean-Christophe Paré, Emilio Calcagno et Barbara Sarreau. En 1999, il intègre le Centre chorégraphique national de Nantes dirigé par Claude Brumachon et Benjamin Lamarche pour la création Hôtel Central (2000). Il travaillera par la suite avec Karine Saporta au Centre chorégraphique national de Caen pour la création Le Garage, essai sur la mystique Rock (2001) et Thierry Smits (Compagnie Thor) à Bruxelles pour la création Reliefs d’un banquet (2003) et D’Orient (2008). En 2000, Hervé Koubi crée son premier projet, Le Golem. Depuis 2001, il collabore avec Guillaume Gabriel sur l’ensemble de ses créations. Il crée Ménagerie (2002) et Les abattoirs, fantaisie... (2004). En 2006, il collabore avec la musicienne Laetitia Sheriff pour la création 4’30’’. En 2007, il retravaille un déambulatoire créé sur la Croisette de Cannes en 1997, Les Heures Florissantes, pour le festival Cadences d’Arcachon et signe un essai mêlant écriture contemporaine et gestuelle, Hip-Hop Moon Dogs. En 2008, il entreprend des essais chorégraphiques autour des trois écritures : Coppélia, une fiancée aux yeux d’émail... / Les Suprêmes / Bref séjour chez les vivants. Il collabore avec l’écrivain Chantal Thomas pour la création Les Suprêmes et avec le notateur Romain Panassié (notation Benesh) sur l’œuvre Bref séjour chez les vivants. En 2009, il entame une collaboration avec les danseurs ivoiriens de la compagnie Beliga Kopé pour une création Un rendez-vous en Afrique et de 2010 à 2013, il accompagne une équipe de douze danseurs algériens et burkinabé pour un parcours jalonné de deux créations El Din (création 2010-2011) et Ce que le jour doit à la nuit (création 2013).
Il collabore également avec des vidéastes pour des projets de vidéo-danse : Max Vadukul, pour la marque Coming Soon de Yohji Yamamoto, avec le Chic Chef en 2009, Pierre Magnol pour Bodyconcrete (2010) et Ovoid Edges (2012), Pierre Magnol et Michel Guimbard pour Bodyconcrete 2 (2011) et Stéphane Chazelon pour Une Histoire de traces sur les années 2012 à 2015.
En savoir plus
Mise à jour: septembre 2014
Chaumeille, Ivan
Cinéaste, Ivan Chaumeille a longtemps associé son travail à celui de la chorégraphe Dominique Brun, notamment en réalisant + One (2014), un documentaire de création programmé au festival « Vidéodanse », au montage duquel a participé Rafaël Gubitsch ; le DVD Le Faune – un film ou la fabrique de l’archive, pour lequel il filme et monte deux versions de L’Après-midi d’un faune de Vaslav Nijinski, réalise des interviews et conçoit et articule les dimensions Rom et vidéographiques de l’objet DVD (2007). Il réalise des séquences vidéographiques pour le spectacle Medea-Stimmen de Virginie Mirbeau, créé au Festival Les Météores du CCN du Havre (2008). Philosophe de formation, il réalise un documentaire de création intitulé Avec François Châtelet, un voyage différentiel (2010) pour la collection « À Contre-temps » en coproduction avec le Groupe Galactica, Mosaïque films et Canal 15.
Gubitsch, Rafaël
Cadreur, monteur et photographe, Rafaël Gubitsch réalise des documentaires et des captations autour de l’art plastique, de la musique et de la danse. Il réalise les vidéos de l’artiste Elliott Causse dit « Flux » à l’occasion de ses nombreuses installations et fresques monumentales. Notamment le film Propagations (2015) qui dépeint l’exposition homonyme de sa création à son vernissage.
Il conçoit plusieurs vidéos documentaires pour le Trio Talweg dont l’EPK de leur album Trios avec piano (2018) relatant l’enregistrement à l’Arsenal de Metz. Il est assistant monteur d’Ivan Chaumeille à plusieurs reprises, entre autres + One (2014), un documentaire de création programmé au festival « Vidéodanse ». En tant que photographe, il élabore avec Corentin Hervouët l’exposition Urbanicités (2016) au 39/93 à Romainville qui se porte sur le quotidien et la ville, la solitude dans la multitude.
Depuis 2016, Rafaël est le régisseur audiovisuel de la salle d’exposition de la Philharmonie de Paris.
Ce que le jour doit à la nuit [remontage 2020]
Chorégraphie : Hervé Koubi
Interprétation : Joséphine Aknine, Adrien Luciani, Jeanne Casanave Saint-Paul, Loline Fadel, Lucille Mazel, François Duffour, Abdoul Ouadreago, Marie Launai, Marie Arsandaux, Florian Monéger [absent à la rencontre], Nicolas Latournald-Bernhart, Laure Spigel
Musique additionnelle : Maxime Bodson, Pieces of Africa ; Hamza El Din interprété par le Kronos Quartett, Escalay –Waterwheel ; Jean-Sébastien Bach, Passion selon Saint Jean (chœur n°1 de La Passion : « Herr, unser Herrscher ») par La Chapelle Rhénane / Benoît Haller
Conception vidéo : Ivan Chaumeille et Rafaël Gubitsch
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Extraits remontés avec le soutien de la région Nouvelle-Aquitaine, et du département de la Corrèze. Et le mécènat de Romain Besse - Allianz, Biocoop Brive-la-Gaillarde, Marie-Anne & Thomas Kraft, Françoise Laridan, Super U Lubersac, la société SERIP France et la société Valade.
Durée : 15 minutes
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