La danse, une histoire à ma façon [D'Isadora Duncan à Valeska Gert]
La danse, une histoire à ma façon2005 - Réalisateur-rice : Centre national de la danse, Réalisation
Chorégraphe(s) : Boivin, Dominique (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Centre national de la danse , CN D - Spectacles et performances
Producteur vidéo : Centre national de la danse
Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin
La danse, une histoire à ma façon [D'Isadora Duncan à Valeska Gert]
La danse, une histoire à ma façon2005 - Réalisateur-rice : Centre national de la danse, Réalisation
Chorégraphe(s) : Boivin, Dominique (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Centre national de la danse , CN D - Spectacles et performances
Producteur vidéo : Centre national de la danse
Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin
La danse, une histoire à ma façon
« Ecrire ce solo a été pour moi une gageure : comment un corps (le mien en l'occurrence) pourrait-il évoquer à lui seul l'histoire de la danse, aborder différents styles, époques et faire aussi bien référence à des personnages masculins que féminins ?
J'ai choisi de citer les artistes dont l'œuvre a influencé mon propre parcours artsitique, puis de les relier chronologiquement, me donnant comme règle du jeu d'aller de la préhistoire jusqu'à nos jours et, n'étant pas historien, de privilégier mon point de vue de chorégraphe.
Je me suis attaché plus particulièrement aux chorégraphes du XXème siècle, leurs travaux semblant moins bien compris du grand public que ceux de la période classique. J'ai souhaité ainsi tisser des liens entre toutes ces aventures chorégraphiques, montrer la dynamique qui anime un artiste quand il construit une œuvre en continuité ou en réaction avec celles qui précèdent. Chaque séquence est un hommage qui se veut léger car, à vouloir trop sacraliser, je risque de figer et donc de dénaturer le travail d'un artiste. Porter un regard neuf permet de le restituer dans le contexte du spectacle vivant.
Ce solo est devenu un compagnon fidèle auquel je suis attaché et j'imagine donc pouvoir encore continuer à le danser jusqu'à 80 ans. »
Dominique Boivin
Dernière mise à jour : novembre 2010
Boivin, Dominique
Dominique Boivin suit une formation en danse classique, puis se dirige vers la danse contemporaine. Il découvre l'enseignement d'Alwin Nikolais par Carolyn Carlson et les danseurs du GRCOP (Groupe de recherche chorégraphique de l'Opéra de Paris). En 1978, sa première pièce « Quelle fut ta soif ? » remporte le prix de l'humour au Concours de Bagnolet. Été 1979, il crée pour le Festival d'Avignon un solo, « L'homme cheval », composé de gestes minuscules orchestrés de façon mathématique.
Il obtient en décembre 1979 une bourse d'étude d'un an pour une formation à New York où il suit les cours de Merce Cunningham, Douglas Dunn, Lucinda Childs et Meg Harper.
Invité à rejoindre la compagnie du CNDC d'Angers, alors dirigé par Alwin Nikolais, il rencontre plusieurs danseurs avec qui il crée en 1981 la compagnie Beau Geste.
Dominique Boivin alterne alors un travail d'interprète au sein de différentes compagnies (Grand Magasin/P. Murtin, F. Hiffler, DCA/P. Decouflé, Astrakan/ D. Larrieu) et de créations : « Belles de Nuit » (1991), « Carmen » (1992), « La Belle Etoile » (1993), « Cabaret Pataphysique » (1993). Le solo « La danse, une histoire à ma façon... » (1994, repris en 2000) expose avec brio une culture du geste subtile qui structure en sous-main ses chorégraphies. Il signe la chorégraphie des opéras « Orphée aux Enfers » (Genève, 1997) et « Les Amours de Bastien et Bastienne » (2002, Rouen, Paris), ainsi qu'une relecture du ballet « Casse-Noisette » pour le Ballet de l'Opéra de Lyon (2001). Parallèlement, il continue de créer pour la compagnie Beau Geste, « Petites histoires au-dessus du ciel » (1996), « Conte sur Moi » (2000), « Miniatures de l'Émoi » (2003).
Il collabore avec La Petite Fabrique en chorégraphiant le duo « Le Lion et le Rat » dans le cadre du projet Les Fables à la Fontaine (2002) et avec la compagnie Non de Nom/Pascale Houbin avec qui il signe « Bonté Divine » (2003) puis « Ni d'Ève, ni d'Adam » (2007).
Il aborde le spectacle de rue avec la création de « Transports exceptionnels » (2005) duo pour un danseur et une pelleteuse puis s'engage avec « À quoi tu penses ? » (2005) dans le rapport danse/théâtre autour des monologues de l'écrivain Marie Nimier.
En savoir plus
Ressource électronique de la médiathèque du Centre national de la danse
http://mediatheque.cnd.fr/spip.php?page=mediatheque-numerique-ressource&id=PHO00003944
Site internet de la compagnie
Compagnie Beau Geste
Dernière mise à jour : novembre 2010
Centre national de la danse, Réalisation
Depuis 2001, le Centre national de la danse (CND) réalise des captations de ses programmations de spectacle et de pédagogie et crée des ressources à partir de ces représentations filmées (interviews, conférences dansées, rencontres avec des artistes, démonstrations, grandes leçons, colloques spécialisés, montages thématiques, etc.).
Beau Geste
BEAU GESTE est issue d'un collectif créé en 1981 par 7 danseurs issus du Centre National de Danse Contemporaine dirigé alors par le chorégraphe américain Alwin Nikolaïs. En 1991, la compagnie se restructure et la direction artistique est confiée à Dominique Boivin, Officier des Arts et des Lettres. La compagnie pratique le sur-mesure chorégraphique en explorant chez chaque interprète ce qu’il a d’unique, de singulier, quelque soit la technique, le style ou le physique qui le caractérise. Elle s’aventure aussi dans la diversité du champ artistique, posant ses pas dans le monde de l’opéra, du spectacle de rue, sous un chapiteau, dans une piscine ou des jardins. Beau Geste signe des pièces où sont convoqués l’insolite, la distance et l’humour. De par le nombre de leurs diffusions autant au niveau national qu’international, certaines créations, deviennent emblématiques du style Beau Geste: Mécaniques, spectacle pédagogique, La Danse une histoire à ma façon et particulièrement Transports Exceptionnels qui continue, après avoir été joué dans plus de 60 pays, son parcours à travers le monde.
Source : Beau Geste
En savoir plus : www.ciebeaugeste.com
Danse, une histoire à ma façon (La)
Direction artistique / Conception : Dominique Boivin
Assistance direction artistique / conception : Christine Erbé, Philippe Priasso
Interprétation : Dominique Boivin avec Judith Priasso (film) et Philippe Priasso (film)
Musique additionnelle : Cie Beau geste
Lumières : Eric Lamy
Danse, une histoire à ma façon (La)
Ressource électronique de la Médiathèque du Centre national de la danse
http://mediatheque.cnd.fr/spip.php?page=mediatheque-numerique-ressource&id=PHO00003843
La danse classique occidentale entre dans la modernité du 20e siècle : Les Ballets russes et les Ballets suédois
Si le 19e siècle est celui du romantisme, l’entrée dans le nouveau siècle est synonyme de modernité ! Ce sera quelques décennies plus tard que lui sera attribué a posteriori un nom : « le néo-classique ».
James Carlès
COLLECTION BAGOUET
La filiation « américaine » de la danse moderne. [1930-1950] De la Modern Dance expressive à une vision moderne abstraite.
Pourquoi je danse ?
Le corps et les conflits
Regard sur les liens qui semblent émerger entre le corps dansant et le monde envisagé comme un organisme vivant.
Les racines de la diversité en danse contemporaine
La filiation «américaine» de la danse moderne [1900-1930] : De la danse libre à la Modern Dance.
La petite histoire de Numeridanse
Danse dehors
La scène d’un théâtre et le studio ne sont pas les seuls lieux de travail ou de représentation d’une pièce chorégraphique. Parfois, les danseurs et les chorégraphes dansent à l’extérieur.