Les lieux de là
1998 - Réalisateur-rice : Urréa, Valérie
Chorégraphe(s) : Monnier, Mathilde (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Fondation BNP Paribas
Producteur vidéo : Centre chorégraphique national de Montpellier Languedoc-Roussillon
Les lieux de là
1998 - Réalisateur-rice : Urréa, Valérie
Chorégraphe(s) : Monnier, Mathilde (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Fondation BNP Paribas
Producteur vidéo : Centre chorégraphique national de Montpellier Languedoc-Roussillon
Les lieux de là
1. Les non lieux Festival Montpellier danse 1998
2. Dans les plis 6 avril 1999, Théâtre de la ville . Paris
3. Quelque part 30 novembre 1999, Théâtre de la ville . Paris / Festival d'Automne
Voyage polyphonique à travers des lieux utopiques. Ce journal chorégraphique se déroule sur deux ans de travail et associe à ce projet de nombreux artistes interprètes, qui de près ou de loin, ont cheminé à mes côtés, états des lieux de ces rencontres. Instantanéité d'un spectacle mouvant, où le processus opératoire sera le corps commun.
"Les non lieux" et "Dans les plis" sont les deux premiers volets de cette pièce où l'attention est portée sur la figure du chœur, du groupe en tant que corps commun, traversant des figures mythiques, banales, singulières, picturales, de foule, de masse, de tas, de présences.
Dans la troisième partie, le danseur qui, se dégageant du chœur, reste sur scène, est confronté à l'absurdité de sa solitude. Expulsé, extirpé de la masse, il s'empêtre les pieds aux prises avec une foule désormais invisible. "Foule, je me débrouillerai dans ma foule, tout comme toute chose est foule, toute pensée, tout instant, tout geste." Henri Michaux
Déteint et métamorphosé au contact de ceux qu'il a trop côtoyés, il cherche dans la figure du clown sa propre substance, une autre image de lui-même.
Dans cette nouvelle partie intitulée "Quelque part, quelqu'un", inspiré par la poésie d'Henri Michaux, chaque soir un danseur, choisi au hasard parmi le chœur, tente de s'accommoder de l'absence des autres par la dérision et l'humour.
Monnier, Mathilde
De pièce en pièce, Mathilde Monnier déjoue les attentes en présentant un travail en constant renouvellement.
Sa nomination à la tête du Centre chorégraphique de Montpellier Languedoc-Roussillon en 1994 marque le début d'une série de collaborations avec des personnalités venant de divers champs artistiques.
De la plasticienne Beverly Semmes au philosophe Jean-Luc Nancy ou en passant par la cinéaste Claire Denis, Mathilde Monnier ne cesse de repousser les frontières pour nourrir un travail qui est expérience avant toute chose.
La création musicale occupe une place de choix à travers des collaborations très variées qui touchent autant aux musiques savantes que populaires : le jazzman Louis Sclavis, les compositeurs David Moss et Heiner Goebbels, le platiniste virtuose eriKm.
Elle s'appuie aussi bien sur la musique de la rockeuse P.J. Harvey que sur l'univers pop en rose du spectacle 2008 vallée qu'elle co-signe avec le chanteur Philippe Katerine dans un final en beauté à la Cour d'honneur du festival d'Avignon 08.
Fascinée par l'idée de l'unisson elle crée le bucolique Tempo 76 au festival Montpellier Danse 07 sur la musique de Gyôrgy Ligeti.
En février 2008, elle accepte la commande de l'Orchestre Philharmonique de Berlin dirigé par Simon Rattle et chorégraphie l'Opéra Surrogate Cities de Heiner Goebbels. Plus de 130 amateurs sur scène participent à cet opéra centré sur la ville et les rapports de pouvoir qui s'y opèrent. La même année, elle présente au festival Montpellier Danse 08 le burlesque duo Gustavia dans lequel elle se met en scène au côté de la performeuse espagnole La Ribot.
En 2009, Mathilde Monnier s'intéresse à La Mort du cygne à travers une pièce, Pavlova 3'23'', qui travaille l'idée d'une danse de la fin.
En 2010, c'est en étroite collaboration avec le peintre Dominique Figarella que Mathilde Monnier signe la pièce Soapéra, puis elle rend hommage à Merce Cunningham au travers du spectacle Un américain à paris.
En 2011, Mathilde Monnier crée Nos images avec le chorégraphe Loïc Touzé et l'écrivain Tanguy Viel, une pièce autour du cinéma.
Elle recrée avec Jean-François Duroure Pudique acide / Extasis au Festival Montpellier danse 11, deux duos créés par les chorégraphes en 1984 et 1985.
Source : Mathilde Monnier
En savoir plus : www.mathildemonnier.com
Urréa, Valérie
Après avoir suivi des cours à l’Ecole nationale Louis Lumière, Valérie Urréa affirme dès 1987 son engouement pour les arts visuels et le spectacle vivant. Documentaires, captations, fictions, de Bruit Blanc à L’Homme qui danse, ses films principalement coproduits par ARTE, interrogent tous des sujets aussi sensibles que l’autisme, la masculinité, ou les questions de la race, à travers des visions artistiques. Plusieurs fois primés, ses films sont régulièrement présentés dans des festivals internationaux. Par deux fois, elle a été artiste invitée à la commission Image Mouvement de la Délégation des Arts plastiques. Parallèlement, elle a enseigné plusieurs années les relations entre images et spectacle vivant à l’Ecole de cinéma de Marrakech (l'ESAV).
Source : Valérie Urréa
Les lieux de là
Chorégraphie : Mathilde Monnier
Interprétation : Ezster Salamon, Corinne Garcia, Rita Quaglia, Julie Limont, Michèle Prélonge, Bertrand Davy, Salia Sanou, Seydou Boro, Herman Diephuis, Joel Luecht, Éric Houzelot, Alexandre Meyer
Scénographie : Annie Tolleter
Musique live : Alexandre Meyer
Musique additionnelle : Heiner Goebbels
Lumières : Éric Wurtz
Costumes : Dominique Fabrègue, Laurence Alquier
Décors : Jean-Christophe Minart (réalisation)
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Production Théâtre de la ville - paris, Centre chorégraphique national de Montpellier Languedoc-Roussillon, Festival Montpellier danse 98, Telstra Adelaïde Festival 2000, Maison de la culture d'Amiens, Vision-France, Commissariat général du Pavillon de la France à l'exposition universelle de Hanovre 2000, Tanztheater International - expo 2000 Hannover
Durée : 60'
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