Violences civiles
1990
Chorégraphe(s) : Duboc, Odile (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Ministère de la Culture , CNC - Images de la culture
Producteur vidéo : La Sept, Arcanal, le Poisson volant
Violences civiles
1990
Chorégraphe(s) : Duboc, Odile (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Ministère de la Culture , CNC - Images de la culture
Producteur vidéo : La Sept, Arcanal, le Poisson volant
Violences civiles
Des photographies noir et blanc, dont certaines célèbres, de manifestations historiques ou de foules en marche viennent scander les étapes de cette révolution dansée et accentuent le caractère politique de l’œuvre. Les interprètes, filmés avec attention, fixent parfois gravement l'objectif dans des moments de suspension et de silence. la machine chorégraphique et faire naître la dissension.
Des photographies noir et blanc, dont certaines célèbres, de manifestations historiques ou de foules en marche viennent scander les étapes de cette révolution dansée et accentuent le caractère politique de l'oeuvre. Les interprètes, filmés avec attention, fixent parfois gravement l'objectif dans des moments de suspension et de silence. Insurrection, créé pour le bicentenaire de la Révolution française, est une pièce phare dans la carrière d'Odile Duboc. Elle y exprimait ses interrogations sur l'individu face au groupe. Le film met l'accent sur un moment de la chorégraphie : le réveil d'une population qui entre en résistance contre l'ordre établi. Il s'achève là où la deuxième partie du spectacle débutait : vers la reconstruction d'un monde plus humain.
Source : Patrick Bossatti
Duboc, Odile
Née en 1941, Odile Duboc baigne dès son plus jeune âge dans la danse classique avant de découvrir d'autres formes de danse. Dans les années 1970, elle crée à Aix-en-Provence sa propre école : les Ateliers de la danse. En 1983, elle crée à Paris, avec la créatrice lumières Françoise Michel, une compagnie baptisée « Contre Jour », en clin d'œil à leur collaboration. Elle est nommée en 1990 directrice du Centre chorégraphique national (C.C.N.) de Franche- Comté à Belfort, après le grand succès de sa pièce « Insurrection » (1989).
Au sein du C.C.N., elle crée plusieurs œuvres chorégraphiques très remarquées comme «Projet de la matière» (1993), «Trois boléros» (1996) ou «Rien ne laisse présager de l'état de l'eau» (2005), tout en honorant diverses commandes extérieures, avec Ludovic Lagarde notamment, tant dans le monde théâtral qu'à l'opéra, ou encore pour d'autres compagnies de danse (Ballet de l'Opéra de Paris, Ballet du Rhin, Opéra de Lyon, etc.).
Avec son équipe du Centre chorégraphique de Belfort, elle organise aussi de nombreuses actions favorisant le développement de la culture chorégraphique auprès des divers publics de la danse, et crée des événements dont certains associent de nombreux amateurs (« La Pierre et les songes » par exemple, en 2007).
Elle quitte le 31 décembre 2008 la direction du Centre chorégraphique national de Franche- Comté, auquel a été attaché pendant toute cette période le nom de sa compagnie, et prépare en 2009 la reprise de la pièce phare « Insurrection ».
Elle est décédée à Paris le 23 avril 2010 alors qu'elle préparait une création au Centre Pompidou sur une partition de Pierre Boulez.
Source : document de présentation des fonds d'archives et collections particulières, CND, 2010
Violences civiles
Chorégraphie : Odile Duboc
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Audiodescription réalisée par Séverine Skierski pour la Cie Acajou – Danser sans (se) voir (acajou.org)
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Jacques Renard (réalisation), La Sept, Arcanal, le Poisson volant Participation : Contre-jour, grande halle de la Villette, ARPCA, ministère de la culture et de la communication (DMD)
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