We dance to forget
2013 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien
Chorégraphe(s) : De Preter, Koen (Belgium)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la Danse de Lyon , Saisons 2010 > 2019
Producteur vidéo : Maison de la Danse
We dance to forget
2013 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien
Chorégraphe(s) : De Preter, Koen (Belgium)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la Danse de Lyon , Saisons 2010 > 2019
Producteur vidéo : Maison de la Danse
We dance to forget
Pourquoi commence-t-on à danser et, de manière générale, pourquoi danse-t-on ? Pourquoi dans les fêtes en particulier ? Est-ce pour combler le vide qui finit toujours par pointer le bout de son nez dans une conversation ? Est-ce une autre manière de communiquer ? C’est parce qu’on aime ça, se laisser aller sur nos chansons préférées ! Les gens dansent parfois pour oublier, pour se détendre, pour laisser de côté une retenue du corps qui s’opère au quotidien. C’est pourquoi nous nous concentrons sur les différentes formes de danses populaires, formes que nous laissons décanter ensemble et auquel nous ajoutons notre propre répertoire chorégraphique afin de mettre l’accent sur la transformation de ces styles, devenus ici matière nouvelle. Cette pièce a l’intention d’être comprise par un public large tout en étant aussi destinée aux initiés. Ce sera certainement une performance pleine d’énergie, et non sans moments d’ironie. La combinaison faite entre des mouvements ingénieux et innovants et les clichés issus de la danse contemporaine et populaire sera de première importance. Nous espérons soulever des interrogations concernant ces formes d’origine populaire très marquées que peuvent être le hip hop ou le tango. J’aimerais refondre ces formes identifiables pour leur conférer un caractère plus contemporain et ainsi les modifier, les rendre en partie étrangères. Cette notion de transformation sera donc l’élément principal de la réalisation de notre travail. Par ailleurs, nous voulons chercher comment la pratique de la danse peut être personnelle alors même qu’elle s’inscrit dans une démarche de mouvement collectif (comme un ensemble chorégraphique par exemple). À quel moment la personnalité arrive-t-elle à prendre le dessus sur des mouvements pourtant déjà présents dans l’imaginaire collectif et parfois exécutés en simultané par d’autres danseurs ? Quand et pourquoi cela devient-il intéressant de regarder une personne et non une autre alors qu’elles exécutent les mêmes gestes ? Comment dépasser ces clichés liés aux mouvements ?Peut-on vraiment envisager l’exactitude et produire des mouvements similaires ou bien ces différences sont-elles justement à l’origine du trouble du spectateur ? La pièce portera essentiellement sur la danse et le fait de danser. Danser pour oublier que l’on existe ou, a contrario, pour se sentir vivre, pour s’élancer. Ces façons de bouger, de danser, nous sommes allés les piocher dans la masse disponible de vidéos amateurs. Or cette ressource (à laquelle on pourrait rajouter les bals de mariages par exemple) s’est révélée d’une grande utilité dans la mesure où ces gens dansent, pour ainsi dire, parce qu’ils aiment ça, tout en craignant toujours un peu que leur corps puisse être perçu comme pathétique. On ne peut pas imaginer la bizarrerie des mouvements dont j’ai pu être témoin lors de célébrations en plein air dans de petits villages français, au « Ballhaus Mitte » à Berlin ou lors de fêtes dans notre région. Quoi qu’il en soit, nous voulons que cette pièce soit aussi critique que divertissante. Critique quant aux rapports (voire même à l’opposition) que peuvent entretenir la culture populaire et une vision élitiste de l’art ; un regard critique envers la danse en général et envers notre propre vocabulaire chorégraphique. Nous essayons de rester surprenants et de nous réinventer. Nous avons le désir de divertir et non pas de produire une danse qui ne soit qu’intellectuelle et inaccessible à quiconque ne posséderait pas les connaissances requises ; il nous paraît intéressant de pouvoir identifier ce que l’on voit en danse. C’est pour cela que nous espérons capter l’auditoire via l’utilisation de chansons pop, de tubes avec tout ce qu’ils peuvent rappeler aux spectateurs, tout en tachant de les surprendre en produisant des actions contraires ou inattendues.
Enfin, nous voulons clore le spectacle par une ouverture : celle de la scène, en direction de ceux qui veulent danser. Le final du spectacle serait donc un public dansant. Bien sûr, ce ne sera pas simple, mais je pense que diffuser des chansons que tout le monde connaît pourra suffire à créer un état d’esprit propice à l’expérience chez les spectateurs.
Koen De Preter
Source : Programme Maison de la Danse - 2013
De Preter, Koen
Koen De Preter (1981, Bonheiden) est à la fois chorégraphe et interprète. Son travail traduit sa fascination pour les interprètes de tout âge et de tout horizon. Il veut donner un côté humain à ses œuvres au lieu de chercher à tout prix la perfection technique. L’utilisation de bandes-son éclectiques caractérise également ses créations.
En collaboration avec le festival Zomer van Antwerpen, Koen De Preter conçoit en 2016 « YoYoGi », un grand évènement participatif imaginé pour un lieu particulier.
Au début de sa carrière, il élabore un grand nombre de créations sous l’égide de fABULEUS (Louvain), notamment « We dance to forget » avec Maria Ibarretxe, pièce qui connut un succès international.
En tant que danseur, Koen De Preter a travaillé pour plusieurs compagnies et chorégraphes internationaux, y compris Raimund Hoghe (Bruxelles/Bruges), Sasha Waltz & Guests (Berlin), Fanny & Alexander (Ravenne), T.R.A.S.H. (Tilbourg), Keren Levi (Groningue) et United-C (Eindhoven). Il a une licence de danse de la Fontys Dance Academy de Tilbourg.
Source: Site de Koen De Preter
En savoir plus : koendepreter.com
Plasson, Fabien
Fabien Plasson est réalisateur, principalement dans le domaine du spectacle vivant (danse, musique, etc.).
C’est au cours de sa formation à l’École Nationale Supérieur des Beaux-Arts de Lyon qu’il intègre en 1995 que Fabien découvre l’art vidéo. Il se forme alors auprès de divers artistes vidéastes (Joël Bartoloméo, Pascal Nottoli, Eric Duyckaerts, etc).
Son approche s’inscrit d’abord dans une recherche plastique avec la création d’installations et d’objets filmiques.
En 2001, il rejoint l’équipe de la Maison de la Danse de Lyon et s’occupe durant 10 ans de la programmation du Vidéo-Bar Ginger&Fred. Il découvre alors l’univers chorégraphique et les enjeux de la vidéo pour la diffusion et la transmission de la danse aux côtés de Charles Picq alors vidéaste et directeur du service vidéo de la Maison de la Danse.
En parallèle, il continue son activité de création plastique, réalise des vidéos de concerts, de pièces de théâtre et crée également des décors vidéos pour le spectacle vivant.
Aujourd’hui, Fabien Plasson est réalisateur vidéo au Pôle Image de la Maison de la Danse de Lyon et pour Numeridanse.tv, vidéothèque internationale de danse en ligne.
Source : Maison de la Danse, Fabien Plasson
CIE fABULEUS
fABULEUS est une maison de production pour la danse et le théâtre. L’accent est mis sur le développement de collaborations artistiques entre jeunes talents et auteurs expérimentés. fABULEUS offre aux jeunes professionnels un cadre pour développer leur passion et leur talent d'acteur, danseur ou créateur. Une démarche exemplaire et reconnue à l’échelle internationale. fABULEUS diffuse ses productions à un large public de tout âge avec une attention particulière pour le jeune public.
Source: Site de fABULEUS
En savoir plus :
We dance to forget
Direction artistique / Conception : Koen De Preter
Interprétation : Koen De Preter, Maria Ibarretxe
Mise en scène : Annette van Zwoll
Lumières : Stephan Vernimmen
Son : DJ Bobby Ewing
Autres collaborations : Vinvent Van den Bossche (Diffusion), Klaartje Vermeulen (DJ/régisseur)
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Coproduction STUK Kunstencentrum, Ville de Louvain
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Maison de la Danse
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