La Chambre
1988
Chorégraphe(s) : Obadia, Régis (France) Bouvier, Joëlle (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Ministère de la Culture , CNC - Images de la culture
Producteur vidéo : Ina, La Sept, MC Le Havre, Cie l'Esquisse
La Chambre
1988
Chorégraphe(s) : Obadia, Régis (France) Bouvier, Joëlle (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Ministère de la Culture , CNC - Images de la culture
Producteur vidéo : Ina, La Sept, MC Le Havre, Cie l'Esquisse
La Chambre
Une femme dans un fauteuil. La caméra danse autour d'elle et dévoile dans son dos l'image comme diffractée de huit danseuses, piquées telles des insectes sur un mur oblique. Dans un espace clos au sol terreux, tandis que des mots de Marguerite Duras sont murmurés en voix off, les neuf danseuses résistent par des gestes d'évitement et de fermeture du corps aux intempéries qui les visitent.
Joëlle Bouvier et Régis Obadia signent là un film d'une beauté plastique évidente et se révèlent en tant que metteurs en scène de leur propre univers chorégraphique. Utilisant pleinement les ressources du cinéma, ils traduisent par l'image l'urgence de leur écriture gestuelle qu'ils proposent ici comme un contrepoint au style littéraire étiré de Marguerite Duras. Ce film a obtenu de nombreux prix dont le Toucan d'or aux rencontres de programmes audiovisuels de Rio de Janeiro, le FIPA d'argent 1989 (courts métrages) à Cannes et une mention spéciale du jury au FIFA en 1990.
Source : Patrick Bossatti
Obadia, Régis
Régis Obadia est né en 1958 à Oran (Algérie), il étudie la danse de 1976 à 1979 à l'institut des Arts et du mouvement (Françoise et Dominique Dupuy) et s'initie au théâtre avec Jacques Lecoq. En 1980, il crée avec Joëlle Bouvier la compagnie l'Esquisse. Leurs premières pièces les propulsent au premier plan de la scène nationale et internationale.
Directeurs du centre national de danse contemporaine du Havre de 1986 à 1992, ils sont nommés directeurs artistique du centre national de danse contemporaine d'Angers en 1993, rebaptisé CNDC l'Esquisse qu'ils dirigent jusqu'en 2003.
En 1998, Régis Obadia s'engage dans une démarche individuelle de création.
Figure importante de la danse contemporaine depuis le début des années 80, Régis Obadia, a tatoué les mémoires des spectateurs par des pièces à la sensualité fiévreuse et au geste puissant. Avec la création de sa propre compagnie depuis 2003, il impose sa patte singulière et son ouverture d'esprit en œuvrant aussi bien du côté de la danse pure que du théâtre. Collaborant régulièrement à des projets avec la Russie, en tandem avec Lisa Wiergasova, il a obtenu différents prix prestigieux dont "Le Masque d'Or" en 2004 pour sa chorégraphie "Le Sacre du Printemps" et L"a Mouette "en 2004 pour sa mise en scène de "L'Idiot" au festival Tchaïka de Moscou. Après "Le Sacre du Printemps" (2003) sur la musique de Stravinski, il a signé "Réversibilité" (2005), inspiré des Fleurs du mal de Baudelaire et Trois (2006), sur la musique de La jeune fille et la mort de Schubert, présenté au Théâtre Sylvia Montfort à Paris. Parallèlement, il a réalisé un documentaire Dominique Mercy "Danse Pina Bausch" (2003), hommage à l'interprète iconique de la chorégraphe allemande.
Source : site de la compagnie Régis Obadia
En savoir plus : regisobadia.com
Bouvier, Joëlle
En 1980 Joëlle Bouvier crée la compagnie l'Esquisse avec Régis Obadia. Ensemble, ils signent 15 oeuvres chorégraphiques diffusées dans le monde entier et co-réalisent 4 court-métrages, primés dans de nombreux festivals et réalisent plusieurs clips vidéo dont Casser la Voix, de Patrick Bruel . Elle a été co-directrice du CCN du Havre de 1986 à 1992, et du CNDC d'Angers de 1993 à 2003.
2004, elle crée la Cie Joëlle Bouvier et s'installe en résidence de création à la Scène Nationale des Gémeaux, à Sceaux de 2004 à 2008.
2015 elle retrouve le ballet du Grand Théâtre de Genève pour la création de Tristan & Isolde - Salue pour moi le monde, sur la musique de Richard Wagner.
Parallèlement à son activité de création, Joëlle Bouvier est invitée à réaliser des projets événementiels comme l'animation des vitrines du Grand Magasin Le Printemps à Paris en mars 2002, et en juin 2007. En août 2006, elle réalise une performance pour le lancement d'un nouveau produit cosmétique chinois, qui s'est déroulée au Palais des Congrès à Paris, puis en Chine. Depuis 2012, elle collabore avec la maison Hermès autour d'un spectacle sur les chaussures, présenté dans les filiales Hermès, à travers le monde.
Source : Site de la compagnie Joëlle Bouvier
En savoir plus : joellebouvier.com
La Chambre
Chorégraphie : Joëlle Bouvier, Régis Obadia
Interprétation : Nathalie Million, Catherine Berbessou, Joëlle Bouvier, Bernadette Doneux, Florence Issembourg, Patricia Marie, Florence Perrin, Claire RIchard, Joëlle Rollet
Texte : "La vie tranquille", de Marguerite Duras
Musique live : Denis Levaillant
Son : Jean-Claude Brisson
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Ina, La Sept, MC Le Havre, Cie l'Esquisse Participation : ministère de la culture (DMD)
Durée : 7'33
[1930-1960] : Entre Europe et Etats-Unis, un néoclassicisme à l’écoute de son temps
Les Ballets russes ont ouvert la porte à ce qui sera nommé plus tard : le néoclassique. A l’époque, l’expression « ballet moderne » est souvent utilisée pour définir ce renouvellement esthétique : un savant mélange de tradition et d’innovation définit par chaque chorégraphe.
COLLECTION BAGOUET
L'artiste engagé
Dans tous les arts et ici spécialement en danse, l’artiste crée parfois pour défendre une cause, dénoncer un fait, troubler, choquer. Voici un panorama de quelques créations chorégraphiques « engagées ».
Vidéo-danses mexicaines
La filiation « américaine » de la danse moderne. [1930-1950] De la Modern Dance expressive à une vision moderne abstraite.
La part des femmes, une traversée numérique
Danse sur Mobilier urbain dissuasif
CHRISTIAN & FRANÇOIS BEN AÏM ET L'ÉLAN VITAL - échappées chorégraphiques salvatrices
[1970-2018] Développements néoclassiques : diffusion mondiale, répertoires multiples et dialogues avec la danse contemporaine
Avec les années 1970, l’élan des artistes vers un nouveau classique a plus d’un demi-siècle et ainsi plusieurs générations se sont déjà déployées depuis les Ballets Russes. Au fil des décennies, chacun a défendu ou défend la danse classique sous le signe de la nouveauté, de la singularité, de la connexion avec les autres arts et avec les préoccupations de son temps.
Pourquoi je danse ?
Rencontres avec la littérature
La collaboration entre chorégraphe et écrivain fait apparaître de multiples combinaisons. Parfois, ce n’est plus le chorégraphe qui « met en danse » le texte d’un auteur, c’est l’écrivain qui prend la danse pour sujet ou matière de son texte.
La Maison de la Danse de Lyon
Féminin - Masculin
Promenade entre les différentes conceptions et réceptions des genres dans les différents styles et époques de la danse.
La danse contemporaine italienne : les années deux mille
Panorama des pratiques de danse contemporaine en Italie dans les années 2000.
La compagnie Vlovajobpru
La Nouvelle Danse Française des années 80
En France, à l’aube des années 80, une génération de jeunes s’empare du corps dansant pour esquisser leur vision singulière du monde.