La Minute du spectateur (2017) : La belle au bois dormant
2017 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien
Chorégraphe(s) : Petipa, Marius (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la Danse de Lyon , La minute du spectateur
Producteur vidéo : Maison de la Danse de Lyon
La Minute du spectateur (2017) : La belle au bois dormant
2017 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien
Chorégraphe(s) : Petipa, Marius (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la Danse de Lyon , La minute du spectateur
Producteur vidéo : Maison de la Danse de Lyon
La Minute du Spectateur
La Minute du Spectateur, un rendez-vous vidéo à visionner avant chaque spectacle pour découvrir en deux minutes un chorégraphe, sa compagnie, son vocabulaire, son œuvre.
Une collection présentée par Dominique Hervieu, produite par la Maison de la Danse de Lyon et réalisée par Fabien Plasson.
© Maison de la Danse de Lyon
Petipa, Marius
Danseur, chorégraphe et pédagogue français (Marseille 1818-Saint-Pétersbourg 1910).
Marius Petipa a des parents qui exercent l'un et l'autre un métier artistique : son père est danseur et maître de ballet, et sa mère, actrice. Lucien Petipa (1815-1898), son frère aîné, est lui aussi danseur professionnel. Marius n'a pas vraiment la vocation pour le devenir à son tour, malgré les leçons que lui dispense son père. Très jeune, cependant, il fait ses débuts au théâtre de la Monnaie, à Bruxelles, où il est élève au conservatoire. Lorsque sa famille revient en France, il entame une carrière qui le mène à Bordeaux, à Nantes – où il devient danseur étoile – et à Paris – où il suit les cours d'Auguste Vestris et danse avec l'illustre Carlotta Grisi. De 1843 à 1846, Marius Petipa travaille pour le Théâtre royal de Madrid, puis en 1847 il est invité pour une année à Saint-Pétersbourg – il y restera près de soixante ans.
À Saint-Pétersbourg, Petipa a eu de célèbres devanciers – entre autres, Charles Didelot et Jules Perrot. Lui-même se fait apprécier à la fois de la cour et du public. D'abord premier danseur du Théâtre-Impérial, il en devient en 1862 le chorégraphe en chef, obtenant son premier triomphe avec "la Fille du pharaon" (d'après le Roman de la momie de Théophile Gautier), et, en 1869, le premier maître de ballet, commandant une troupe de 250 danseurs. De 1855 à 1887, il dirige aussi l'École impériale de danse, comprenant 80 élèves.
Au Théâtre-Impérial, Petipa a la haute main sur les créations comme sur les reprises, sur les engagements comme sur les promotions. Il préside ainsi à l'éclosion de talents qui poursuivront leur carrière au sein des Ballets russes de Serge de Diaghilev. Peu enclin à faire appel aux étoiles étrangères, il doit pourtant consentir à accueillir les gloires de la scène italienne, comme Enrico Cecchetti.
Auteur d'une soixantaine d'œuvres, Petipa avait lui-même substitué une nouvelle tradition à celle du ballet romantique qui l'avait précédée. Il n'a pas pour autant renié le romantisme. C'est lui qui tire Giselle de l'oubli et, dans sa propre dramaturgie, il fait la part belle au fantastique et à la rêverie. Il innove, en revanche, en recherchant l'effet de masse et, pour cela, il mobilise sur scène le corps de ballet tout entier. Rudolf Noureïev assumera avec éclat cet héritage. «La danse est la rencontre de trois émotions et leur dépassement : émotion du corps dompté qui se libère et rejoint l'âme, émotion du geste qui se transforme en poésie, émotion de l'allure qui fait sortir l'interprète de sa corporéité pour devenir l'expression de l'idée » : tel est le legs de Petipa.
Source : Site de l'Encyclopédie Larousse
En savoir plus : larousse.fr
Plasson, Fabien
Fabien Plasson est réalisateur, principalement dans le domaine du spectacle vivant (danse, musique, etc.).
C’est au cours de sa formation à l’École Nationale Supérieur des Beaux-Arts de Lyon qu’il intègre en 1995 que Fabien découvre l’art vidéo. Il se forme alors auprès de divers artistes vidéastes (Joël Bartoloméo, Pascal Nottoli, Eric Duyckaerts, etc).
Son approche s’inscrit d’abord dans une recherche plastique avec la création d’installations et d’objets filmiques.
En 2001, il rejoint l’équipe de la Maison de la Danse de Lyon et s’occupe durant 10 ans de la programmation du Vidéo-Bar Ginger&Fred. Il découvre alors l’univers chorégraphique et les enjeux de la vidéo pour la diffusion et la transmission de la danse aux côtés de Charles Picq alors vidéaste et directeur du service vidéo de la Maison de la Danse.
En parallèle, il continue son activité de création plastique, réalise des vidéos de concerts, de pièces de théâtre et crée également des décors vidéos pour le spectacle vivant.
Aujourd’hui, Fabien Plasson est réalisateur vidéo au Pôle Image de la Maison de la Danse de Lyon et pour Numeridanse.tv, vidéothèque internationale de danse en ligne.
Source : Maison de la Danse, Fabien Plasson
Yacobson Ballet
Direction artistique: Andrian Fadeev
Année de création: 1969
Yacobson Ballet a été fondé en 1969 par Leonid Yacobson alors Maître de Ballet et chorégraphe très renommé. Première compagnie indépendante de Russie — non rattachée à un Opéra — elle devient très vite un événement dans le paysage du ballet russe et reçoit le titre de « Compagnie Miniature » en référence au format court des pièces créées par son fondateur. Pendant ses 7 années de direction, Leonid Yacobson a oeuvré à faire évoluer la danse en Russie et a collaboré avec les plus grands danseurs comme Natalia Makarova, Alla Osipenko, Maya Plisetskaya et Mikhail Baryshnikov.
En 1976, après la disparition de Leonid Yacobson, son plus proche collaborateur prend les rênes de la compagnie et ouvre le répertoire aux chorégraphes russes et étrangers, développant un répertoire de création basé sur les fondements de la technique du ballet. La compagnie commence alors à se faire un nom en dehors de la Russie.
Depuis 2011, le Yacobson Ballet est dirigé par Andrian Fadeev ancien danseur principal du Mariinsky Ballet. Composée de 75 danseurs à la technique éblouissante et poussée par des Solistes de forte personnalité, c'est avec conviction qu'Andrian veut amener la compagnie à une reconnaissance internationale. Il reprend, en les dépoussiérant, les pièces du répertoire du ballet classique. Tout en respectant la tradition, il commande en les réactualisant de nouvelles productions scénographiques et de costumes. Coupant dans les longueurs et ne gardant que l'essentiel, il redonne à ces œuvres qui ont traversé l'histoire, du panache et du rythme pour les mettre au goût du jour. Une très belle manière de redécouvrir le répertoire du ballet servi avec élégance et brio par de magnifiques danseurs.
Prima ballerina du Théâtre Mariinsky et artiste à la carrière internationale, Irina Kolpakova a travaillé sur la finalisation du ballet Giselle par le Yacobson Ballet. Elle dit de la compagnie que « la technique n'est pas seulement présente dans les fouettés parfaitement exécutés mais également dans le maintien des danseurs, leur manière de porter les costumes et d'exécuter à la perfection chaque mouvement... Le mouvement est une respiration et ces artistes respirent délicatement et avec maitrise. »
Source: Trait d'union
En savoir plus : yacobsonballet.ru/en
La danse classique occidentale entre dans la modernité du 20e siècle : Les Ballets russes et les Ballets suédois
Si le 19e siècle est celui du romantisme, l’entrée dans le nouveau siècle est synonyme de modernité ! Ce sera quelques décennies plus tard que lui sera attribué a posteriori un nom : « le néo-classique ».
[1930-1960] : Entre Europe et Etats-Unis, un néoclassicisme à l’écoute de son temps
Les Ballets russes ont ouvert la porte à ce qui sera nommé plus tard : le néoclassique. A l’époque, l’expression « ballet moderne » est souvent utilisée pour définir ce renouvellement esthétique : un savant mélange de tradition et d’innovation définit par chaque chorégraphe.
Le Ballet de la Nuit
Pourquoi je danse ?
Féminin - Masculin
Promenade entre les différentes conceptions et réceptions des genres dans les différents styles et époques de la danse.
LES CENTRES CHORÉGRAPHIQUES NATIONAUX
À corps et à cris
La filiation «américaine» de la danse moderne [1900-1930] : De la danse libre à la Modern Dance.
Genèse des oeuvres
Un spectacle de danse se crée en plusieurs étapes qui se situent entre le moment où s’énonce un désir initial qui lance le projet, et celui de la première représentation.
Le ballet poussé à bout
L'évolution du ballet, de sa forme romantique au néo-classique.
L’espace scénique
Un spectacle de danse se déroule dans une zone spatiale définie ou non. Ce parcours permet de comprendre l’occupation de l’espace scénique en danse.
La relecture des œuvres
Certains grands spectacles sont revisités à travers les siècles. Voici deux exemples de pièces relues par différents chorégraphes.
Des genres et des styles
La danse est un terme bien vaste qui comprend beaucoup de spécificités. Ils dépendent de la culture d’un pays, d’une époque, d’un lieu. Ce Parcours propose une visite entre les genres et les styles de la danse.