La FIlle mal gardée
1989 - Réalisateur-rice : Delouche, Dominique
Chorégraphe(s) : Cramér, Ivo (Sweden)
Présentée dans la/les collection(s) : Numeridanse.tv
Producteur vidéo : Opéra de Nantes, Doriane films
La FIlle mal gardée
1989 - Réalisateur-rice : Delouche, Dominique
Chorégraphe(s) : Cramér, Ivo (Sweden)
Présentée dans la/les collection(s) : Numeridanse.tv
Producteur vidéo : Opéra de Nantes, Doriane films
La Fille mal gardée
La Fille mal gardée, ou Il n’est qu’un pas du mal au bien
La Fille mal gardée est considéré comme le plus ancien ballet d’action du répertoire français. Créé par le danseur et chorégraphe Jean Dauberval, il fut donné pour la première fois le 1er juillet 1789 à l’aube de la Révolution. Il met en scène deux amants Lison et Colas que la mère de la jeune fille veut séparer. Animée par la cupidité, cette dernière entend marier Lison au fils d’un riche fermier. Tous les ingrédients d’une farce pastorale sont ici réunis : des marivaudages charmants, un décor champêtre, des scènes cocasses, et surtout un amour victorieux. Avec son argument inspiré de la vie quotidienne rurale, La Fille mal gardée rompt avec le ballet du 18è siècle et ses histoires épiques mythologiques ou religieuses. Son caractère très narratif et théâtral en fait également le premier ballet d’action ou ballet pantomime.
Source : Minute du spectateur, Maison de la Danse
Cramér, Ivo
(1921-…)
Danseur, chorégraphe et directeur de ballet suédois.
Élève de S. Leeder et disciple de B. Cullberg, il développe une méthode personnelle influencée par la technique Laban-Jooss. En 1946, il fonde une première compagnie, itinérante, avec B. Cullberg et obtient le second prix au Concours chorégraphique de Copenhague en 1947. Directeur du ballet Verde Gaio à Lisbonne (1948-1949), il travaille ensuite pendant une dizaine d'années comme metteur en scène et chorégraphe pour des opérettes et des comédies musicales.
En 1957, il signe pour le Ballet royal suédois « le Fils prodigue » (1957, mus. Alfven), ballet inspiré de peintures rurales du XVIIIe siècle considéré comme un chef-d'œuvre « national » et toujours inscrit au répertoire de la compagnie. Avec sa femme Tyyne Talvo, il fonde une compagnie (1967-1986) qui sillonne le pays avec leurs productions, sans exclure les scènes modestes. Il dirige ensuite le Ballet royal suédois (1975-1980).
Chorégraphe fécond, habile, doté d'un grand sens théâtral, il aborde souvent des thèmes liés à l'Histoire, à la vie populaire ou encore empreints d'une profonde religiosité. Dans les années 1980, il se spécialise dans la reconstruction de ballets anciens, dont « Arlequin, magicien d'amour » (1984, d'apr. Marcadet), « la Dansomanie » (1985, d'apr. P. Gardel), « Médée et Jason » (1992, d'apr. Noverre), présentés au Théâtre historique de Drottningholm, mais aussi en France, grâce à R. Noureev, tel « la Fille mal gardée » (1989) remonté à Nantes sur la musique d'origine.
Source: Dictionnaire de la Danse, Larousse, éd. 1999, en ligne
Delouche, Dominique
"Venu de l’Ecole des Beaux-Arts et pourvu d’une excellente formation musicale, il fut l’assistant de Fellini et auteur de courts métrages couronnés dans tous les festivals avant de passer à la réalisation d’œuvres plus importantes dont l’élégance et le raffinement font ouvertement penser à Ophuls. Nul mieux que lui n’a su capter en images la Danse et rendre sensible sur le plan visuel le charme de la musique." Jean Tulard (Dictionnaire des Cinéastes)
« Esprit classique, Dominique Delouche s'intéresse à la logique qui détermine les vocations et à la singularité des destinées qu'elles entraînent. Il ne s'est jamais contenté, comme tant d'autres, de filmer la danse ou l'opéra. Dès le commencement, son regard précis et passionné s'est consacré à l'observation des mécanismes subtils qui permettent aux gestes et à la voix d'atteindre leur métamorphose et à la mémoire d'en transmettre le secret. Seule une éthique rigoureuse et un amour absolu des interprètes guident cette démarche constamment aux prises avec l'invisible. » Patrick Bensard
Après des études de piano et de chant aux Beaux-Arts, Dominique Delouche fut l’assistant de Federico Fellini de 1955 à 1960 (« Les Nuits de Cabiria »). Il réalise son premier film « Le Spectre de la Danse » en 1960. Jusqu’en 1985, il produit et réalise d’autres court-métrages de danse dont « Aurore » et « La dame de Monte Carlo ». En 1968, il met en scène Danielle Darrieux dans une adaptation de la nouvelle de Stefan Zweig « 24h de la vie d’une femme » (Festival de Cannes 1968), et dans la comédie musicale « Divine » en 1975. Il réalise d’autres long-métrages comme « Une étoile pour l’exemple » (1988), « L’homme de désir » (1970). En 1971, il monte et filme pour la télévision française l’opéra « La Voix humaine » (texte de Cocteau, musique de Poulenc) avec la soprano Denis Duval avec qui il travailera de nouveau sur "Denise Duval revisitée, ou la "voix" retrouvée" (1999). Le dernier film de son répertoire est « Balanchine in Paris » (2011). Gabriel Dussurget dans les années 1970 ("Béatris, "Esther" et "Didon et Enée") ouvrit à Dominique Delouche les portes de la mise en scène d'opéra ; relayé par Rolf Libermann à l'Opéra de Paris en 1978 pour la production de "Werther" (mise en scène, décors, costumes).
Source : Site de Dominique Delouche
En savoir plus : dominique.delouche.pagesperso-orange.fr
La Fille mal gardée
Chorégraphie : Ivo Cramèr d’après la version originale de Jean Daubeval (1789)
Interprétation : Ballet de Nantes : Isabelle Herman (Lison), James Amar (Colas), Jean-Paul Gravier (Ragotte), Sylvain Boruel (Bastien), Didier Merle (Thomas), Emilio Diaz (Alain) et Ivo Cramèr (le Tabellion)
Musique originale : D’après la partition anonyme de 1789 arrangée par Charles Farncombe, interprétée par l'Orchestre Philharmonique des Pays de Loire sous la direction de Marc Soustrot
Costumes : Dominique Delouche
Décors : Dominique Delouche
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Opéra de Nantes
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Les films du Prieuré
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