Y Olé !
2016 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien
Chorégraphe(s) : Montalvo, José (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la Danse de Lyon , Saisons 2010 > 2019
Producteur vidéo : Maison de la Danse
Y Olé !
2016 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien
Chorégraphe(s) : Montalvo, José (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la Danse de Lyon , Saisons 2010 > 2019
Producteur vidéo : Maison de la Danse
Y Olé !
"On rapproche souvent le tableau de Pablo Picasso Les Demoiselles d’Avignon et Le Sacre du printemps d’Igor Stravinsky comme étant deux œuvres emblématiques de la modernité. Cette nouvelle création se présente comme un diptyque chorégraphique dans lequel j’ai voulu poser une image populaire à côté d’un tableau de Picasso, poser des chansons populaires à côté d’une œuvre de Stravinsky… La pièce sera ainsi composée de deux parties musicales très distinctes qui jouent avec les classifications des cultures savantes et populaires, sans les fondre ni les confondre. La première partie de mon spectacle sera ainsi construite sur la musique du Sacre du printemps, chef-d’œuvre musical et chorégraphique incontournable dont je souhaite proposer une lecture personnelle à travers une écriture chorégraphique métisse. J’aimerais créer une fête printanière, une célébration exubérante de la vie. La deuxième partie de mon spectacle assemblera des chants traditionnels algériens, français, ivoiriens, Anglo-saxons et surtout des rythmes flamencos qui évoquent de façon décalée, rêvée, fantasmée, bricolée, les scènes de fêtes de mon enfance dans le sud-ouest de la France, les moments fondateurs de ma sensibilité esthétique, mon « background » chorégraphique. Ce dialogue, je le dédie à mon père, Andalou de Jaén, qui aimait chanter : « Andalous de Jaén / Aceituneros altivos / Decidme en el alma / ¿Quien?
¿Quien levantó los olivos? / Andaluces de Jaén / Andaluces de Jaén »."
José Montalvo
Source : Théâtre national de Chaillot
Montalvo, José
Au sortir de l'adolescence, José Montalvo entreprend des études d'histoire de l'art et d'arts plastiques. Il est fasciné par la constellation dada et ses innombrables inventions. Il mène, parallèlement à ses études universitaires, l'apprentissage de la danse avec Jérôme Andrews et Françoise et Dominique Dupuy – dont il rejoint la compagnie, les Ballets modernes de Paris – et enrichit sa formation auprès de Carolyn Carlson, Lucinda Childs, Alwin Nikolais et Merce Cunningham.
Les premières créations de José Montalvo sont de courtes pièces ludiques, sortes d'aphorismes chorégraphiques, mini-romans d'émotions dansées pour lesquels il reçoit différents prix internationaux. L'une de ses interprètes s'appelle Dominique Hervieu : c'est le début d'une aventure artistique et d'une profonde complicité, qui donnera naissance à la compagnie Montalvo-Hervieu en 1988. En 1989, José Montalvo s'engage dans une voie nouvelle avec la création d'événements in situ : les Danses à voir et à danser. En juillet 1993, invité du festival Paris quartier d'été, il est l'un des premiers chorégraphes associés au Bal moderne qui voit le jour au Théâtre National de Chaillot à ce moment-là.
Autre moment décisif la même année : "Double Trouble", créé avec la complicité du vidéaste Michel Coste, inaugure un cycle de pièces confrontant l'image technologique et la présence physique des danseurs. Cette période amène la création d'un ensemble d'œuvres qui se répondent et qui, tout en se suffisant à elles-mêmes, pourraient être un jour saisies dans leur ensemble, à la manière d'une grande fresque baroque. Le succès est au rendez-vous. En 1998, José Montalvo et Dominique Hervieu sont nommés directeurs du Centre chorégraphique national de Créteil et du Val-de-Marne. En 2000, José Montalvo est nommé parallèlement directeur de la danse au Théâtre National de Chaillot alors dirigé par Ariel Goldenberg.
En 2001, "Le Jardin io io ito ito" est récompensé par le prix Laurence Olivier. En 2004, la chorégraphie et la mise en scène de l'opéra de Jean-Philippe Rameau Les "Paladins" sont unanimement saluées par la critique. Le spectacle est nominé pour le prix Laurence Olivier et reçoit à Prague le prix de la meilleure captation d'opéra pour le film réalisé par François Roussillon. Il sera repris à Shanghai, Athènes, Paris et Tokyo. Puis ce sont "On danƒe" (2005) et un diptyque consacré à George Gershwin en 2008, avec une mise en scène de Porgy and Bess pour l'Opéra de Lyon et, en écho, une pièce chorégraphique lumineuse créée pour la Biennale de la danse de Lyon : "Good Morning, Mr. Gershwin".
En 2006, il reçoit le prix SACD pour l'ensemble de son œuvre. En juin 2008, José Montalvo et Dominique Hervieu acceptent la direction du Théâtre National de Chaillot. "Orphée" et "Lalala Gershwin" y voient le jour en 2010 et scellent leurs dernières créations communes avant le départ de Dominique Hervieu pour la direction de la Maison de la danse et la Biennale de Lyon. José Montalvo poursuit aux côtés de Didier Deschamps ses missions au Théâtre National de Chaillot autour de ses propres créations et en faveur d'événements contribuant à renouveler le rapport de l'institution avec ses publics. En juin 2013, il est notamment le concepteur et le coordinateur d'une manifestation autour des pratiques amateurs.
En 2013, José Montalvo crée "Don Quichotte du Trocadéro". Il reçoit pour ce spectacle le prix spécial du Meilleur spectacle étranger présenté en Italie lors de la cérémonie des Maschere del teatro Italiano, l'équivalent transalpin des Molières.
Sources : Théâtre National de Chaillot ; Programme de salle de la Maison de la Danse (2014).
Plasson, Fabien
Fabien Plasson est réalisateur, principalement dans le domaine du spectacle vivant (danse, musique, etc.).
C’est au cours de sa formation à l’École Nationale Supérieur des Beaux-Arts de Lyon qu’il intègre en 1995 que Fabien découvre l’art vidéo. Il se forme alors auprès de divers artistes vidéastes (Joël Bartoloméo, Pascal Nottoli, Eric Duyckaerts, etc).
Son approche s’inscrit d’abord dans une recherche plastique avec la création d’installations et d’objets filmiques.
En 2001, il rejoint l’équipe de la Maison de la Danse de Lyon et s’occupe durant 10 ans de la programmation du Vidéo-Bar Ginger&Fred. Il découvre alors l’univers chorégraphique et les enjeux de la vidéo pour la diffusion et la transmission de la danse aux côtés de Charles Picq alors vidéaste et directeur du service vidéo de la Maison de la Danse.
En parallèle, il continue son activité de création plastique, réalise des vidéos de concerts, de pièces de théâtre et crée également des décors vidéos pour le spectacle vivant.
Aujourd’hui, Fabien Plasson est réalisateur vidéo au Pôle Image de la Maison de la Danse de Lyon et pour Numeridanse.tv, vidéothèque internationale de danse en ligne.
Source : Maison de la Danse, Fabien Plasson
Y Olé !
Chorégraphie : José Montalvo
Assistance à la chorégraphie : Joëlle Iffrig, Fran Espinosa
Interprétation : Karim Ahansal dit Pépito, Rachid Aziki dit ZK Flash, Abdelkader Benabdallah dit Abdallah, Emeline Colonna, Anne-Elisabeth Dubois, Serge Dupont Tsakap, Fran Espinosa, Samuel Florimond dit Magnum, Elizabeth Gahl, Rocío Garcia, Florent Gosserez dit Acrow, Rosa Herrador, Chika Nakayama, Lidia Reyes, Beatriz Santiago, Denis Sithadé Ros dit Sitha
Scénographie : José Montalvo
Musique additionnelle : Igor Stravinsky, Carlos Eleta Almaran, Pedro Pena, Fabian André, Wilbur Schwandt
Conception vidéo : José Montalvo (collaboration avec Sylvain Decay et Pascal Minet)
Lumières : Gilles Durand, Vincent Paoli
Costumes : Rose-Marie Melka, Marie Malterre et Didier Despin
Autres collaborations : Sylvain Decay, Clio Gavagni et Michel Jaen Montalvo (infographie) / Mélinda Muset-Cissé (coordination artistique) / Delphine Caron et Emeline Colonna, Simhamed Benhalima, Fouad Hammani (Répétiteurs en alternance)
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Théâtre National de Chaillot , Coproduction Les Théâtres de la Ville de Luxembourg
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Maison de la Danse
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