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Au cœur des sables

Maison de la Danse de Lyon 2004 - Réalisateur-rice : Lefebvre, Élodie

Chorégraphe(s) : Acogny, Germaine (Senegal) Théfaine, Flora (Togo) Blumenthal, Bud (United States) Montet, Bernardo (France)

Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la Danse de Lyon , Saisons 2000 > 2009

Producteur vidéo : Association Jant-bi

en fr

Au cœur des sables

Maison de la Danse de Lyon 2004 - Réalisateur-rice : Lefebvre, Élodie

Chorégraphe(s) : Acogny, Germaine (Senegal) Théfaine, Flora (Togo) Blumenthal, Bud (United States) Montet, Bernardo (France)

Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la Danse de Lyon , Saisons 2000 > 2009

Producteur vidéo : Association Jant-bi

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Au coeur des sables

 Germaine Acogny, figure emblématique de la danse contemporaine Africaine et fondatrice de l’École des sables implantée au Sénégal, nourrit depuis de nombreuses années le désir de mettre en présence les chorégraphes Africains et ceux de la diaspora. 

En 2007, l’École des sables invite, pour la première fois, trente-cinq chorégraphes et musiciens d’origine Africaine à travers le projet « Rencontres dansées de l’Afrique et de sa diaspora ». Ce lieu à l’écart de tout, s’offre durant deux semaines  comme le théâtre de ces échanges exceptionnels. Chaque créateur qui a accepté l’invitation amène avec lui son univers personnel. Il le déploie sous le regard des autres, à la recherche de la nature des liens qui l’unit à l’Afrique ; il le fait dialoguer avec celui de ses partenaires, à la recherche des mutations de formes et de sens qu’ont suivit sa danse . C’est dans un désir de communion et de partage que ces parcours singuliers se rencontrent à l’École des sables, c’est entre la brousse et l’océan qu’ils renouent avec leur histoire collective. 


Source :  Élodie Lefebvre  

Acogny, Germaine

Sénégalaise et Française, elle suit à Paris de 1962 à 1965 la formation de l’Ecole Simon Siegel (la directrice était Madame Marguerite Lamotte) dont elle est ressortie diplômée d’éducation physique et sportive et de gymnastique harmonique. Puis elle fonde à Dakar en 1968 son premier studio de danse africaine. Influencée par l’héritage gestuel de sa grand-mère, prêtresse Yoruba, son apprentissage des danses traditionnelles africaines et des danses occidentales (classique, moderne), Germaine Acogny a mis au point sa propre technique de Danse Africaine Moderne. Elle est considérée comme « la mère de le Danse Africaine Contemporaine».

En 1977, elle devient Directrice Artistique de Mudra Afrique jusqu’en 1982, créé par Maurice Béjart et le Président L.S. Senghor à Dakar. Après la fermeture de Mudra Afrique, elle s’installe à Bruxelles avec la compagnie de Maurice Béjart et organise des stages internationaux de Danse Africaine qui remportent un franc succès auprès du public européen. Avec son mari Helmut Vogt, elle fonde en 1985 à Toulouse le Studio-Ecole-Ballet-Théâtre du 3ème Monde. Après s’être absentée de la scène pendant plusieurs années, Germaine Acogny fait en 1987 un come-back couronné de succès comme danseuse et chorégraphe en travaillant entre autre avec le chanteur Peter Gabriel pour un clip, et en créant son premier solo « Sahel ». 

En 1995, elle décide de retourner au Sénégal et de construire un Centre International de Danses Traditionnelles et Contemporaines Africaines achevé en 2004 –  appelé aussi l’Ecole des Sables - lieu d’échange entre danseurs africains et danseurs du monde entier, et lieu de formation pour les danseurs de toute l’Afrique, afin de les mener vers une Danse Africaine Contemporaine. En 1997, Germaine Acogny est nommée Directrice Artistique de la section Danse d’Afrique en Création à Paris, fonction qu’elle assume jusqu’en septembre 2000. 

Son solo « Tchouraï », créé en 2001 et chorégraphié par Sophiatou Kossosko, a eu un grand succès pendant ses tournées jusqu’en 2008. En 2003/2004, elle créé la pièce “Fagaala” sur le génocide du Rwanda pour sa compagnie JANT-BI. Depuis Janvier 2015 elle a transmis la Direction Artistique de l’Ecole des Sables à son fils Patrick Acogny.


Source : Site de l'Ecole des Sables


En savoir plus : ecoledessables.org

Théfaine, Flora

Flora Théfaine est une pionnière de la danse afro-contemporaine. Arrivée en France de son pays natal le Togo un jour de l’année 1969, elle s’est enracinée sur d’autres terres que les siennes, et a décidé de s’inspirer des traditions de son pays pour concevoir des chorégraphies contemporaines singulières et métissées. Sa particularité : mettre en scène des artistes d’origines et de formations différentes, pour stimuler son imaginaire et nourrir sa recherche chorégraphique. Avec une vingtaine de pièces, sa recherche puise ses racines dans la réalité sociale et intime, avec la foi que « l’aptitude des êtres humains à la résilience et à la ténacité de suivre leurs rêves se traduit en danse ».

Blumenthal, Bud

Chorégraphe d'origine américaine, Bud Blumenthal crée ses pièces en Europe depuis 1990 où il est venu s’installer en 1988 pour intégrer la Cie du Plan K de Frédéric Flamand.
 

Très vite, il rencontre Michèle Noiret et de nombreuses collaborations entre les deux artistes voient le jour. En 1991, iIs créent ensemble le duo Louisiana Breakfast. Après un passage remarqué à Avignon avec « 24 Haïkus » (solo, 1996) et « Noeud de Sable » (duo, 1997) en 2000, il obtient l’année suivante une résidence au Festival des Hivernales de 2001 pour la création des « Entrailles de Narcisse ».
 

Poursuivant son travail de conjugaison de poésie et fluidité du mouvement avec les nouvelles technologies, il créé le « Rivertriptych », trilogie chorégraphique comprenant « Rivermen » (1999), « Les Entrailles de Narcisse » (2001) et « Red Cliff » (2002). Parallèlement, il crée « Phantom Limbic » pour le Ballet de Lorraine (2002), hommage à Loïe Fuller appuyé par des images de synthèse et des effets spéciaux.
 

Les années 2000 voient aussi l’exploration dans le mélange de styles, dans « Spledge » notamment (Bruxelles/Brussel 2000) où il est le premier en Communauté française à mêler Hip-hop et danse contemporaine et « Groundscape » (Africalia 2003), duo issu de sa rencontre avec deux danseurs d’origine ivoirienne. Accompagné durant plusieurs années par le Forum Culturel le Blanc Mesnil, en 2004, à la Biennale de Charleroi/ Danses, Bud Blumenthal présente « Les Reflets d’Ulysse », périple moderne en zone urbaine librement inspiré du mythe grec et de l’oeuvre de James Joyce. Suite à cela, Bud Blumenthal monte l’installation « Ulysses Roaming », mêlant ainsi danse, projection vidéo et diffusion sonore mobile.
 

2007 est consacrée à la création de Standing Wave, quatuor chorégraphique avec diffusion sonore originale et une musique signée Walter Hus et un quatuor à cordes sur scène. Parallèlement à cela, Bud Blumenthal retrouve Hayo David après avoir dansé ensemble dans des productions du Plan K pour « DoWhileLoopS », une création chorégraphique commune sur le thème de la boucle. Dans « Into the Riff », il explore avec 4 danseurs et 5 musiciens le mélange de danse et musique improvisées en compagnie du tromboniste Garrett List et le Riffing Society. Il retourne à une forme de prédilection pour les duos avec « Rorschach » en 2008 et « Beatrix//Beatrice » pour danseuses-chanteuses, piano et nouvelles technologies sur le sujet des deux femmes-auteurs du même nom de l'époque victorienne.
 

C’est aussi cette année-là que Bud Blumenthal lance le grand projet de « DANCERS! », installation monumentale mettant à l’honneur les danseurs par une collection de séquences improvisées de 2 minutes de danseurs de toute technique et originaires des quatre coins de la planète.
 

En 2010, invité par la chorégraphe espagnole Manuela Nogales, il crée avec elle leur duo dansé avec alto violon live de Sigrid Keunen, « Dentro Por Fuera, Fuera Por Dentro ».
 

Parallèlement, il commence ses recherches pour la prochaine création « PerfectiØn », un solo interactif et immersif, qui explore la technologie nouvelle de caméra 3D volumétrique. Entouré de 8 créateurs artistiques et numériques, Bud Blumenthal tente de repousser les limites de l’interactivité scénique. Le spectacle est créé au Théâtre National de Chaillot (Paris) en février 2014. La connaissance et les méthodes développées pour ce projet seront la base de la prochaine pièce de groupe ethno/écologique « Leaves of Grass ».


Source : Site de la Compagnie Bud Blumenthal 


En savoir plus :

bud-hybrid.org

Montet, Bernardo

Bernardo Montet est actuellement artiste associé au projet SEcW à Morlaix et en résidence d'artiste au Théâtre Louis Aragon à Tremblay en France. Il a été à la direction du Centre chorégraphique national de Tours de 2003 à fin 2011.

Après un passage à l’école Mudra de Maurice Béjart à Bruxelles, il poursuit sa carrière auprès de la chorégraphe Catherine Diverrès, et codirige avec elle le Centre chorégraphique national de Rennes jusqu’en 1998. A partir de 1997, Bernardo Montet s’entoure d’une équipe de collaborateurs fidèles :  Tal Beit Halachmi, Taoufiq Izeddiou, Dimitri Tsiapkinis et Marc Veh, avec lesquels il compose un répertoire d’une vingtaine de pièces.  Depuis Pain de Singe, solo fondateur imaginé avec le cinéaste Téo Hernandez (1987), il signe entre autres en 1997 Issê Timossé (avec la complicité de Pierre Guyotat, auteur et récitant), en 1998 Beau Travail (en collaboration avec Claire Denis), en 2001 Bérénice de Racine (coécrit avec Frédéric Fisbach), ou encore O.More (avec des musiciens gnawas) en 2002.

A Tours, il crée neuf pièces : Parcours 2C (vobiscum) (avec le plasticien Gilles Touyard) en 2004, Coupédécalé avec Eran Tzur pour la composition musicale (2005), Les batraciens s’en vont (2006) et Batracien, l’après-midi (2007), deux pièces réalisées avec Lorella Abenavoli pour la création électroacoustique, Apertae (2008), Switch me off (coécrit avec Thomas Ferrand, 2009), God needs sacrifice (2010), Isao, un solo écrit pour et en collaboration avec la chorégraphe malgache Gaby Saranouffi et Des Hommes, une pièce de groupe en collaboration avec l’historienne et critique Geneviève Vincent en décembre 2011.

En juillet 2011, il est nommé Officier de l'ordre des Arts et des Lettres.

En 2012, Bernardo Montet accompagne Madeleine Louarn sur le spectacle Les Oiseaux d’Aristophane, parallèlement il travaille sur un duo intitulé (Des)incarnat(s), avec un des comédiens de l’Atelier Catalyse, sur la notion de Vulnérable.

Toutes ses pièces, portées par l’exigence et la radicalité, traitent de sujets qui lui sont chers : le colonialisme, la mémoire, l’identité, la conscience des corps, la résistance… Chaque chorégraphie surgit de la précédente pour tisser une image à la fois semblable et différente : les corps, dans leur dimension poétique et politique, rejouent le monde qui nous entoure.

Bernardo Montet développe également des projets singuliers avec des enfants tels que ChOral (2013), Mom’arts (2011 et 2014), et dans l’espace urbain avec Pas à Pas (2013), La marche des Anges (2007), Veiller par le geste (2008, 2010).
 

Plus d'infos : www.ciemawguerite.com

Lefebvre, Élodie

 Artiste plasticienne et réalisatrice, Élodie Lefebvre est née à Toulouse en 1974 d’une mère danseuse de Flamenco et d’un père architecte. Elle découvre la vidéo lors de son cursus aux Beaux-arts de Toulouse de 1994 à 1999. En parallèle elle s’inscrit au conservatoire National de théâtre pour finalement choisir les arts plastiques. L’expérience du corps est essentielle dans son travail, c’est avec lui qu’elle rend sensible les paradoxes qui habitent les relations humaines et qu’elle invente son propre langage. En 2001 elle choisi de réaliser son premier film documentaire sur le travail que mène Germaine Acogny avec l’École des sables, Centre de formation pour la danse au Sénégal, aujourd’hui devenu la maison mère de la danse contemporaine Africaine. A partir de ce film d’autres rencontres suivront dans le domaine de la danse et des arts plus largement. La matière de ses films : Le travail de La chorégraphe Franco- vietnamienne Ea Sola, celui de la sculpteure Kaidin le Houeuleur, et de Odile Mir. Avec le film documentaire Cassa Cassa elle retrouve Germaine Acogny à L’école des sables pour une rencontre dansée sensible et engagée, née de chorégraphes africains et de ceux venu de la diaspora africaine qui dans un désir de communion ont renoué avec leur histoire collective. 


Source :  Élodie Lefebvre  

École des sables

L’École des Sables, centre international de formation et de création en danses traditionnelles et contemporaines d’Afrique, est à la fois une école d’enseignement théorique et pratique, un laboratoire de recherches, et un lieu de rencontres et d’échanges, de conférences et de résidences artistiques.

Elle œuvre pour la formation professionnelle des danseurs de toute l’Afrique en danses traditionnelles et contemporaines d’Afrique. Elle a pour objectifs de professionnaliser les danseurs africains, de leur permettre de vivre de leur métier, d’encourager la communication et la collaboration entre les danseurs, chorégraphes et compagnies d’Afrique et du Monde entier ; enfin de développer et promouvoir une danse africaine contemporaine.

Elle a été créée en 1998 par la danseuse et chorégraphe Germaine Acogny, considérée comme la mère de la danse africaine contemporaine, et son mari Helmut Vogt. Germaine Acogny, fondatrice-directrice de Mudra Afrique (1977-1982) avec Maurice Béjart, s’est très jeune, fixé comme objectif de former des danseurs et des citoyens africains pour être responsables et autonomes à travers l’art.

L’École organise régulièrement des stages de formations professionnelles réunissant des danseurs et chorégraphes d’Afrique, de sa diaspora et du monde entier.

Au coeur des sables

Direction artistique / Conception : Élodie Lefebvre

Chorégraphie : Longa Fô / DRC – Bud Blumenthal / USA – Bernardo Montet / France – Flora Théfaine / Togo – Germaine Acogny / Senegal

Durée : 48'

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