Hard to Be Soft
Oona Doherty a grandi à Belfast, capitale de l’Irlande du Nord, et après un détour par Londres où elle se forme à la danse contemporaine, elle porte aujourd’hui un regard lucide sur sa ville de cœur. Dans cette région du Royaume-Uni, où la religion conserve une place centrale et où l’avortement est encore interdit, difficile de déroger aux normes sociales. Avec Hard to Be Soft, dont elle a composé les quatre parties avec le compositeur David Holmes, Oona Doherty parle d’abord de la « dureté d’être doux », de la manière dont les hommes sont éduqués à ne pas montrer leurs émotions. Dans le solo qui ouvre la pièce, tandis que les voix d’habitants de Belfast se mêlent à une partition sacrée, elle s’approprie la gestuelle macho des jeunes Irlandais. Des danseuses de hip-hop forment un tableau inspiré de ses années dans une école de filles locale, avant qu’un duo d’hommes ne fasse tomber les barrières que la société met à l’affection masculine. Une « prière physique pour Belfast » portée par une danse puissante et âpre. L.C.
Source : Biennale de la danse 2018
Doherty, Oona
Oona Doherty a étudié à l’école de danse contemporaine de Londres, à l’université d’Ulster et au conservatoire de LABAN à Londres.
Elle crée, collabore et se produit au niveau international depuis 2010 avec des compagnies telles que TRASH (Pays-Bas), Abattoir Fermé (Belgique), Veronika Riz (Italie), Emma Martin/United Fall (Irlande), Nacera Belaza (France) et Enda Walsh (Royaume-Uni). Elle présente ses propres chorégraphies en tournée depuis 2014. Artiste de la technique ISSAC pour artistes associés, elle a dirigé des ateliers de Théâtre de mouvement et de théâtre de danse en Europe depuis 2012.
En 2016, Oona Doherty est devenue une artiste du programme HATCH du MAC de Belfast et du programme REVEAL de Prime Cut Productions.
Engagée dans la transmission, son travail, fortement inspiré de l’univers cinématographique, joue avec la barrière entre le public et la scène. Son œuvre relève d’un théâtre physique et porte un regard aigu sur la société.
En 2018, elle présente Hope Hunt & the Ascension into Lazarus lors du Festival Sens Dessus Dessous à la Maison de la Danse où elle est en résidence avec des élèves de l’ENM de Villeurbanne pour sa création à découvrir à la Biennale.
Elle est également artiste associée à la Maison de la Danse pour la saison 18-19.
Source : Biennale de la danse 2018
En savoir plus : https://www.oonadohertyweb.com/
Plasson, Fabien
Fabien Plasson est réalisateur, principalement dans le domaine du spectacle vivant (danse, musique, etc.).
C’est au cours de sa formation à l’École Nationale Supérieur des Beaux-Arts de Lyon qu’il intègre en 1995 que Fabien découvre l’art vidéo. Il se forme alors auprès de divers artistes vidéastes (Joël Bartoloméo, Pascal Nottoli, Eric Duyckaerts, etc).
Son approche s’inscrit d’abord dans une recherche plastique avec la création d’installations et d’objets filmiques.
En 2001, il rejoint l’équipe de la Maison de la Danse de Lyon et s’occupe durant 10 ans de la programmation du Vidéo-Bar Ginger&Fred. Il découvre alors l’univers chorégraphique et les enjeux de la vidéo pour la diffusion et la transmission de la danse aux côtés de Charles Picq alors vidéaste et directeur du service vidéo de la Maison de la Danse.
En parallèle, il continue son activité de création plastique, réalise des vidéos de concerts, de pièces de théâtre et crée également des décors vidéos pour le spectacle vivant.
Aujourd’hui, Fabien Plasson est réalisateur vidéo au Pôle Image de la Maison de la Danse de Lyon et pour Numeridanse.tv, vidéothèque internationale de danse en ligne.
Source : Maison de la Danse, Fabien Plasson
Hard to Be Soft
Chorégraphie
:
Oona Doherty
Interprétation
:
Oona Doherty, John Scott, Bryan Quinn
Scénographie
:
Ciaran Bagnall
Musique originale
:
David Holmes (Sound design, composition)
Lumières
:
Ciaran Bagnall
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique
:
Spectacle accompagné par le Pôle européen de création / Lyon // En coréalisation avec Pôle en Scènes – Espace Albert Camus