Weaving Chaos
2014
Chorégraphe(s) : Carvalho, Tânia (Portugal)
Présentée dans la/les collection(s) : Biennale de la danse , Biennale de la danse - 2014
Producteur vidéo : Maison de la Danse - Biennale de la Danse
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Weaving Chaos
2014
Chorégraphe(s) : Carvalho, Tânia (Portugal)
Présentée dans la/les collection(s) : Biennale de la danse , Biennale de la danse - 2014
Producteur vidéo : Maison de la Danse - Biennale de la Danse
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Weaving chaos
Chorégraphie : Tânia Carvalho
Pièce pour 12 danseurs - Création 2014
Épuisé mais héroïque, ainsi vogue Ulysse 10 ans durant vers les rives d’Ithaque. Épuisé et héroïque, ainsi progresse le lecteur d’Homère. Épuisés et héroïques, ainsi dansent les interprètes de Tânia Carvalho, à la recherche du mouvement. Avec Weaving chaos, inspirée de l’Odyssée, la chorégraphe portugaise poursuit une oeuvre entamée il y a 15 ans dans le feu du collectif lisboète Bomba Suicida. En 2011, Isocahedron faisait d’une structure géométrique complexe un principe de composition à l’épreuve de 20 danseurs. The Recoil of Words en 2013 installait ses danseurs sur un souffle de cornemuse. Une écriture calée sur la ligne et la structure, qui lorgne du côté de l’abstraction mais se chauffe tous azimuts à la peinture – très figurative, au cinéma – côté muets expressionnistes, à la musique – tendance électro. À condition de « penser par le prisme du mouvement, des intensités du corps, des rythmes, des pauses, des silhouettes, des atmosphères. ».
Source : Biennale de la Danse
Note d'intention de la chorégraphe
"Pour Weaving chaos, je me suis inspirée des danseurs classiques (pour le mouvement), car alors qu’Ulysse essaye de rentrer chez lui, il est de plus en plus fatigué au fil des pages, et en même temps son désir d’arriver à destination devient plus fort. Je compare cela au danseur qui répète les mouvements encore et encore jusqu’à les exécuter à la perfection. Le danseur s’épuise et continue d’essayer. Les mouvements perdent de leur précision technique, mais à mon sens, l’expression des mouvements devient plus intense. Ce n’est bien sûr pas ma seule inspiration. J’ai également été très influencée par les mouvements de la mer, les tempêtes, les personnages et les situations décrits dans le livre."
[…]
"Je considère mon travail comme une distorsion de la réalité, qui provoque des expériences émotionnelles et des humeurs, plutôt que d’en donner une idée claire et définie. Mais mon travail ne se limite pas qu’à ça"
Source : Programme de salle - Les Subsistances
Générique
Chorégraphe : Tânia Carvalho
Danseurs : Anton Skrzypiciel, Allan Falieri, André Santos, Bruno Senune, Catarina Felix, Cláudio Vieira, Gonçalo Ferreira de Almeida, Leonor Hipólito, Luiz Antunes, Luís Guerra, Maria João Rodrigues et Petra Van Gompel — Assistant mise en scène : Pietro Romani — Texte : Bruno Duarte — Musique : Ulrich Estreich — Scénographie : Jorge Santos — Costumes : Alexander Protic — Lumières : Zeca Iglésias — Image promotionnelle : Jorge Santos — Production, diffusion : Sofia Matos
Réalisation video : Fabien Plasson - Septembre 2014 - Biennale de la danse
Carvalho, Tânia
Tânia Carvalho se forme dans les années 1990 à Lisbonne, à l’École Supérieure de Danse, au Forum Dança et suit le programme Arts et Création de la Fondation Calouste Gulbenkian. Elle est notamment interprète auprès des choré- graphes Francisco Camacho, Carlota Lagido, David Miguel, Filipe Viegas, Vera Mantero et Luis Guerra de Laocoi. Elle crée de nombreuses pièces avant de rejoindre le collectif Bomba Suicida, dont font partie Luís Guerra et Marlene Freitas. En 2004, le collectif est invité en résidence au festival NOW à Nottingham pour créer la pièce The secrets of my Nottingham Sleep.
Elle poursuit son travail de chorégraphe et crée If I could stay there forever (2005), A silent explosion is not quite disturbing (2005), I walk, you sing (2006), Orquéstica (2006), A slowness that looks like a velocity (2007), #1 Ricardo – Different movements (2007), Barulhada (2007), But from me I can’t escape, have patience ! (2008), Danza Ricercata (2008), Der Mann ist Verruckt (2009), Falling Eyes (2010), Icosahedron (2011), 27 Os (2012), Síncopa (2013) et The Recoil of Words (2013), commande passée par Les Subsistances dans le cadre du festival Aire de jeu.
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