D'indicibles violences
2014 - Réalisateur-rice : Centre national de la danse, Réalisation
Chorégraphe(s) : Brumachon, Claude (France) Lamarche, Benjamin (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Centre national de la danse , CN D - Spectacles et performances
Producteur vidéo : Centre national de la danse
Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin et à la Maison de la danse de Lyon
D'indicibles violences
2014 - Réalisateur-rice : Centre national de la danse, Réalisation
Chorégraphe(s) : Brumachon, Claude (France) Lamarche, Benjamin (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Centre national de la danse , CN D - Spectacles et performances
Producteur vidéo : Centre national de la danse
Vidéo intégrale disponible au CND de Pantin et à la Maison de la danse de Lyon
D'indicibles violences
« Envisagée comme un voyage à l'intérieur d'un volcan de chair extrême », "D'indicibles violences" met en scène huit danseurs dans l'instant, états de corps nature.
De leur sueur, de leur engagement, de leur connivence, de leurs exaltations et de leurs désirs émane une danse de groupe, tellurique. Sur une création musicale de Christophe Zurfluh, ils nous transportent par leur physicalité, dans une pièce volcanique et tribale. Claude Brumachon expérimente ici le corps dans ses retranchements afin d'y trouver « le geste primitif » et confronte ainsi ses danseurs « à ce que l'homme a égaré, perdu dans les profondeurs de l'âme et de la chair ». Une danse de matière, brute et crue, des fulgurances physiques empreintes de sensualité animale.
Dernière mise à jour : février 2014
Brumachon, Claude
Claude Brumachon est né en 1959, à Rouen. Après avoir suivi les cours aux Beaux-Arts où le dessin l’emmène sur le chemin des corps, il découvre la danse à dix-sept ans avec les Ballets de La Cité dirigés par Catherine Atlani, il y restera deux ans. En 1981, Claude Brumachon rencontre Benjamin Lamarche à Paris, ils commencent aussitôt une recherche commune et originale. Ensemble, ils partent à l’exploration de ce monde nouveau qui s’ouvre par le corps dansant. Claude Brumachon entre 1980 et 1983 travaille avec Chirstine Gérard (La Pierre Fugitive), Karine Saporta ( ) et Brigitte Farges. N’appartenant à aucune école particulière et n’en refusant aucune, Claude et Benjamin scellent leur entente avec un premier duo: Niverolles Duo du col en 1982. Avec leur premier groupe, la compagnie les Rixes en 1984, ils inventent une écriture chorégraphique stylisée véhémente et passionnelle ; un geste acéré, vif, une tendresse tourmentée. Ils s’entourent de danseurs, d’un compositeur, d’une maquilleuse, d’un costumier. Fonder une troupe, la mener vers la création. En quatre ans, le chorégraphe crée dix pièces dont deux majeures (1988) : Texane (primée au concours de Bagnolet) et Le Piédestal des vierges qui imposent leur style à une gestuelle reconnaissable. Elle enchaîne rapidement des séquences de mouvements tranchés, acérés, découpant le corps et l’espace. La réputation du chorégraphe s’installe. En 1989 émerge Folie, de nouveau un très grand succès. Succès qui sera renouvelé 7 ans plus tard, en 1996, avec Icare, solo (présenté au 50ème festival d’Avignon) écrit pour Benjamin Lamarche. Parfois tâtonnant, parfois fonçant, Claude Brumachon et Benjamin Lamarche imaginent et inventent de nouveaux mondes. Jamais il n’y a entre eux le moindre doute, les doutes sont dans la danse, dans le comment faire, dans l’incessant questionnement du pourquoi ce corps mouvant qui obsède l’esprit. L’enseignement de leur danse se fait avec l’apprentissage, les cours sont là autant pour transmettre ce tout nouveau savoir, que pour l’affiner. Des moments pour unir le groupe sous une gestuelle commune. Comprendre passe aussi par faire comprendre. Expression du désir – passionnel – et de la sensualité débordante parfois au point qu’on a pu la qualifier de violente, leurs pièces sont des récits de l’indicible, des miroirs de mondes intérieurs déchaînés, poussés jusqu’au bout de leur loi. Claude Brumachon et Benjamin Lamarche se font chercheurs de mouvements poétiques et énergiques. Ils créent une danse tour à tour énergique et tourmentée, lyrique et passionnée, élevée et romantique puis terrestre et lourde de sens. Des errances de Molière, ils font avec Histoire d’Argan le visionnaire (2007) un spectacle lumineux et facétieux en hommage à l’artiste. De la société de consommation, ils font un Festin (2004) charnel et sensuel où la proximité éclate au visage du spectateur. Avec Phobos (2007), ils s’aventurent dans les peurs irrationnelles, universelles ou futiles. Claude et Benjamin créent à partir du corps pour le corps avec le corps. Leurs danses sont autant d’histoires de groupes qui se partagent l’espace de vie, que de solitude face au monde. Une recherche autour d’un geste irrationnel qu’ils appellent le geste juste, nécessaire et non gratuit.
Un geste chargé d’une histoire indicible qui devient l’instant-même et dans un constat, parfois amer, offre une vision de l’homme dans sa complexité. Claude Brumachon a signé plus de soixante-dix chorégraphies originales avec ses propres danseurs, des danseurs d’autres ballets français ou étrangers, des écoles et également avec des enfants. Claude Brumachon fut directeur du Centre Chorégraphique National de Nantes de 1992 à 2015 accompagné par Benjamin Lamarche qui fut co-directeur de 1996 à 2015.
Source : Brumachon-Lamarche
En savoir plus :
Lamarche, Benjamin
Benjamin Lamarche est né à Bures-sur-Yvette en 1961. À dix-sept ans, il prend – est-ce le fait du hasard ou de la destinée ? – son premier cours de danse contemporaine avec Claire Rousier.
En 1981, Benjamin Lamarche rencontre Claude Brumachon à Paris, ils commencent aussitôt une recherche commune et originale. Ensemble, ils partent à l’exploration de ce monde nouveau qui s’ouvre par le corps dansant.
Benjamin Lamarche participe à d’autre création avec d’autres chorégraphes, sans cesser le travail avec leur compagnie. De 1982 à 1984, il travaille avec Karine Saporta, ils tournent aux États-Unis, Escale et Hypnotic Circus, où il rencontre de nombreux chorégraphes français. En 1984-85 il participe à la création et aux tournées de Tranche de Cake de Philippe Découflé, et de Romance en Stuc de Daniel Larrieu. Puis en 1988, avec Janine Charrat il retrouve sur scène Vladimir Dérevianko pour remonter un ballet de 1953, Adam Miroir.
N’appartenant à aucune école particulière et n’en refusant aucune, Claude et Benjamin scellent leur entente avec un premier duo: Niverolles Duo du col en 1982.
Avec leur premier groupe, la compagnie les Rixes en 1984, ils inventent une écriture chorégraphique stylisée véhémente et passionnelle ; un geste acéré, vif, une tendresse tourmentée. Ils s’entourent de danseurs, d’un compositeur, d’une maquilleuse, d’un costumier. Fonder une troupe, la mener vers la création.
En quatre ans, le chorégraphe crée dix pièces dont deux majeures (1988) : Texane (primée au concours de Bagnolet) et Le Piédestal des vierges qui imposent leur style à une gestuelle reconnaissable. Elle enchaîne rapidement des séquences de mouvements tranchés, acérés, découpant le corps et l’espace.
En 1996, Claude Brumachon crée Icare, solo (présenté au 50ème festival d’Avignon) écrit pour Benjamin Lamarche.
Parfois tâtonnant, parfois fonçant, Claude Brumachon et Benjamin Lamarche imaginent et inventent de nouveaux mondes. Jamais il n’y a entre eux le moindre doute, les doutes sont dans la danse, dans le comment faire, dans l’incessant questionnement du pourquoi ce corps mouvant qui obsède l’esprit.
L’enseignement de leur danse se fait avec l’apprentissage, les cours sont là autant pour transmettre ce tout nouveau savoir, que pour l’affiner. Des moments pour unir le groupe sous une gestuelle commune. Comprendre passe aussi par faire comprendre.
Expression du désir – passionnel – et de la sensualité débordante parfois au point qu’on a pu la qualifier de violente, leurs pièces sont des récits de l’indicible, des miroirs de mondes intérieurs déchaînés, poussés jusqu’au bout de leur loi. Claude Brumachon et Benjamin Lamarche se font chercheurs de mouvements poétiques et énergiques. Ils créent une danse tour à tour énergique et tourmentée, lyrique et passionnée, élevée et romantique puis terrestre et lourde de sens.
Des errances de Molière, ils font avec Histoire d’Argan le visionnaire (2007) un spectacle lumineux et facétieux en hommage à l’artiste. De la société de consommation, ils font un Festin (2004) charnel et sensuel où la proximité éclate au visage du spectateur. Avec Phobos (2007), ils s’aventurent dans les peurs irrationnelles, universelles ou futiles.
Claude et Benjamin créent à partir du corps pour le corps avec le corps.
Leurs danses sont autant d’histoires de groupes qui se partagent l’espace de vie, que de solitude face au monde. Une recherche autour d’un geste irrationnel qu’ils appellent le geste juste, nécessaire et non gratuit.
Un geste chargé d’une histoire indicible qui devient l’instant-même et dans un constat, parfois amer, offre une vision de l’homme dans sa complexité.
Benjamin Lamarche a été co-directeur de 1996 à 2015 du Centre Chorégraphique National de Nantes dont Claude Brumachon fut directeur de 1992 à 2015. Depuis le 1er janvier 2016, ils continuent leur route chorégraphique avec leur nouvelle compagnie SOUS LA PEAU.
Source : Brumachon-Lamarche
En savoir plus :
Centre national de la danse, Réalisation
Depuis 2001, le Centre national de la danse (CND) réalise des captations de ses programmations de spectacle et de pédagogie et crée des ressources à partir de ces représentations filmées (interviews, conférences dansées, rencontres avec des artistes, démonstrations, grandes leçons, colloques spécialisés, montages thématiques, etc.).
CCNN - Centre chorégraphique national de Nantes
Ambra Senatore, chorégraphe italienne, a posé ses bagages au Centre Chorégraphique National de Nantes depuis le 1er janvier 2016 après des années de voyages artistiques, géographiques, qui ont nourri son travail. Elle qui a fait de l’humain son terreau créatif privilégié, a imaginé un endroit vivant et vibrant dans lequel toutes et tous peuvent trouver une place : artistes bien sûr, mais aussi habitants, amateurs, partenaires du territoire nantais. Un lieu porteur de créativité et d’ouverture, comme une invitation à un voyage à inventer et partager, ensemble.
Source : CCNN
En savoir plus : ccnnantes.fr
D'indicibles violences
Chorégraphie : Claude BRUMACHON et Benjamin LAMARCHE
Interprétation : Tarek AÏTMEDDOUR, Aymeric BICHON, Steven CHOTARD, Mickaël FRAPPAT, Julien GROSVALET, Benjamin LAMARCHE, Cristian HEWITT CARRASCO, Martin MAURIÈS
Musique originale : Christophe ZURFLUH
Lumières : Olivier TESSIER
Direction technique : Régie générale Jean-Jacques BRUMACHON
Autres collaborations : Répétiteur Vincent BLANC
Amala Dianor : danser pour donner à voir
James Carlès
(LA)HORDE : RÉSISTER ENSEMBLE
[1970-2018] Développements néoclassiques : diffusion mondiale, répertoires multiples et dialogues avec la danse contemporaine
Avec les années 1970, l’élan des artistes vers un nouveau classique a plus d’un demi-siècle et ainsi plusieurs générations se sont déjà déployées depuis les Ballets Russes. Au fil des décennies, chacun a défendu ou défend la danse classique sous le signe de la nouveauté, de la singularité, de la connexion avec les autres arts et avec les préoccupations de son temps.
Pourquoi je danse ?
La Biennale de la danse
La Maison de la Danse de Lyon
Technique(s) contemporaine(s)
Ce parcours en forme de question part en quête de la ou des technique(s) que révèlent différents spectacles de danse contemporaine et donne une idée des modes de formation des danseurs contemporains.
Les Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis
La compagnie Vlovajobpru
Le corps et les conflits
Regard sur les liens qui semblent émerger entre le corps dansant et le monde envisagé comme un organisme vivant.
LES CENTRES CHORÉGRAPHIQUES NATIONAUX
Les racines de la diversité en danse contemporaine
Genèse des oeuvres
Un spectacle de danse se crée en plusieurs étapes qui se situent entre le moment où s’énonce un désir initial qui lance le projet, et celui de la première représentation.
Folklores dites-vous ?
Présentation de la manière dont les chorégraphes contemporains revisitent le Folklore.
Le ballet poussé à bout
L'évolution du ballet, de sa forme romantique au néo-classique.
La danse au Québec : Les corps déraisonnables
Première partie du Parcours consacré à la danse au Québec, voici un ensemble d’extraits présentant l’utilisation très physique du corps.
Corps dansants
Focus sur la variété des corps que propose la danse contemporaine et la manière de montrer ces corps : de la nudité complète au corps tout à fait caché ou recouvert.
Danse et musique
Le rapport entre musique et création chorégraphique se décline différemment selon les courants, selon les siècles.
La chorégraphie Belge contemporaine
Ce parcours présente les différents chorégraphes qui ont marqué le territoire belge.