Babel 8.3
La construction2015 - Réalisateur-rice : Lebard, Stéphane
Chorégraphe(s) : Hervieu, Dominique (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la Danse de Lyon
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Babel 8.3
La construction2015 - Réalisateur-rice : Lebard, Stéphane
Chorégraphe(s) : Hervieu, Dominique (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la Danse de Lyon
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Babel 8.3 - La mosaïque des cultures
Le projet
En mai 2015, la Maison de la Danse présente Babel 8.3, un spectacle participatif interprété par plus de 200 habitants des 8e et 3e arrondissements, en partenariat avec l’Orchestre national de Lyon. Encadrés par des chorégraphes professionnels, les participants de Babel 8.3 vivent l’expérience de la création et de la scène, fêtent la diversité de leurs quartiers.
Une aventure unique
Les amateurs sont le cœur de Babel 8.3. C’est à partir de leurs pratiques, de leurs styles de danse, de musique et de leurs savoirs que ce spectacle se construit, créant ainsi une œuvre cohérente à l’écriture plurielle. Les participants vivent au rythme de la création artistique et de ses enjeux. Les répétitions débutent dès octobre 2014, incluant des temps de travail par groupe, des rencontres, des répétitions au studio et sur le plateau de la Maison de la Danse. Le spectacle est présenté les 29, 30 et 31 mai 2015.
« Plus Babel la Vie »
La vidéo est particulièrement importante dans ce spectacle. Lien dynamique entre les différents fragments dansés, elle témoigne de l’histoire de la ville d’hier et d’aujourd’hui, à partir de portraits d’habitants mais également d’images d’archives provenant notamment des fonds de l’Institut Lumière et de l’INA.
Un feuilleton télévisuel prendra forme sur le web et l’antenne de France 3 Rhône-Alpes, partenaire du projet.
Les artistes
Babel 8.3 s’inscrit dans une démarche artistique exigeante et originale, intégrant à part entière ses interprètes dans un processus de création au plus près des pratiques professionnelles. Pour ce faire, neuf chorégraphes lyonnais, un compositeur, et une metteure en scène, d’horizons artistiques très différents, se sont engagés autour de Dominique Hervieu dans cette belle aventure :
> Géraldine Benichou
> Jean-Pierre Caporossi
> Annick Charlot - Cie Acte
> Najib Guerfi - Cie Najib Guerfi
> Thomas Guerry et Camille Rocailleux - Cie Arcosm
> Abou Lagraa - Cie La Baraka
> Aïcha M’Barek et Hafiz Dhaou - Cie Chatha
> Denis Plassard - Cie Propos
> Clarisse Veaux et Abdou N’Gom - Cie Stylistik
> L’Orchestre national de Lyon
Source : Maison de la Danse de Lyon
Hervieu, Dominique
Née en 1962 à Coutances (en Basse-Normandie), Dominique Hervieu dévore du mouvement sous toutes ses formes, depuis l’âge de six ans. Après un premier amour pour la gymnastique, elle élit la danse comme nouvel objet de sa passion : la danse classique, tout d’abord, qu’elle pratique pendant douze ans, principalement avec Michèle Latini ; la danse contemporaine, par la suite, avec Peter Goss, Alwin Nicolaïs et Hervé Diasnas.
En 1981, elle rencontre José Montalvo et élabore avec lui une gestuelle originale faite de fluidité, rapidité et précision, qui va donner un style singulier à leurs créations. Leur complicité artistique donne naissance en 1988 à la Compagnie Montalvo-Hervieu qui se produit sur les plus grandes scènes nationales et internationales. Dix ans et cinq créations plus tard le tandem est nommé à la tête du Centre Chorégraphique National de Créteil et du Val-de-Marne. A partir de 2000, Dominique Hervieu cosigne toutes les chorégraphies de la Compagnie Montalvo-Hervieu qui compte parmi les compagnies contemporaine les plus populaires et les plus reconnues en France comme à l’étranger.
En 2000, ils créent spécialement pour l’ouverture du Festival International du Film de Cannes, Variation au Paradis. Cette année-là, Dominique Hervieu devient conseillère artistique du Théâtre national de Chaillot et prend la direction de la mission jeune public. Elle développe alors une action originale d’éducation artistique, s’appuyant sur les relations entre les oeuvres et les pratiques artistiques d’une part, et sur les relations entre les arts, d’autre part, en partenariat avec le musée du Louvre et plusieurs institutions parisiennes. Elle imagine notamment en 2004 un parcours chorégraphique au Musée du Louvre qui rassemble 5 000 spectateurs.
En 2001, elle crée "Mosaïque... Danse(s) d’une ville", spectacle chorégraphique pour 180 danseurs amateurs de 15 à 85 ans, véritable portrait dansé multiculturel de la Ville de Créteil immergeant ainsi les citoyens dans la création. En 2002 et 2003 elle crée deux pièces en « solo » : "Intervallo Brio" au Festival Mettre en scène, création rassemblant deux danseurs virtuoses, un grand-père et deux petites filles, et une version chorégraphique du "Corbeau et du renard". En 2006, elle crée avec José Montalvo "La Bossa Fataka" de Rameau. Elle signe également avec lui la chorégraphie et la mise en scène de deux opéras : "Les Paladins", sous la direction musicale de William Christie des Arts Florissants au Théâtre du Châtelet à Paris (2004) et "Porgy and Bess" de George Gershwin à l’Opéra National de Lyon (2008).
En 2006, Dominique Hervieu crée avec la complicité de quatre chorégraphes du monde francophone « L’art de la rencontre - Cartes postales chorégraphiques » pour Les francofffonies !. Douze duos filmés naissent de ces rencontres et fournissent la matière à un documentaire pour Arte. En juin 2008, elle est nommée à la direction du Théâtre national de Chaillot. En 2010 est montée "Orphée", dernière création du duo. En juillet de la même année, elle initie un événement national en faveur de la jeune création, avec le Haut commissaire à la jeunesse et le Conseil de la création artistique, Imaginez Maintenant. En juillet 2011, elle succède à Guy Darmet pour prendre la direction générale de la Maison de la danse et la direction artistique de la Biennale de la danse à Lyon.
Depuis 2014, Dominique Hervieu développe le volet international du Défilé de la Biennale de la danse de Lyon en invitant des groupes de grandes villes européennes (Turin et Barcelone). En 2018, elle sera la Directrice artistique de la Triennale de Yokohama Dance, Dance, Dance.
Source: Maison de la Danse
Lebard, Stéphane
Après dix années (1990 – 2000) de gestion de projets culturels liés au monde de la danse, je suis devenu journaliste, auteur et réalisateur. Ayant débuté dans le documentaire, j’ai ensuite acquis la maîtrise des techniques de tournage multi-caméras, afin de me consacrer aux captations de spectacle vivant, et plus particulièrement de danse et de ballet. Je collabore avec plaisir et fierté avec de grandes institutions chorégraphiques et culturelles, me réjouissant par ailleurs des relations de confiance et de fidélités installées avec certaines d’entre elles, comme le Ballet du Grand-Théâtre de Genève, l’Opéra du Rhin, la Maison de la Danse de Lyon, la Biennale de la danse de Lyon, entre autres. Travaillant par ailleurs avec les principaux diffuseurs dans le domaine du spectacle vivant (Arte, France Télévision, Mezzo, Arte Concert, Culturebox, RTS…) mais aussi dans le domaine du documentaire (France 3, France 2, France 5, KTO, Planète Justice, TLM, RTBF, RTS, Mezzo, Canal Sur).
Source : Stéphane Lebard
Plus d'informations : www.lebard.fr
BABEL_8_3 Doc.mp4
La danse classique occidentale entre dans la modernité du 20e siècle : Les Ballets russes et les Ballets suédois
Si le 19e siècle est celui du romantisme, l’entrée dans le nouveau siècle est synonyme de modernité ! Ce sera quelques décennies plus tard que lui sera attribué a posteriori un nom : « le néo-classique ».
LATITUDES CONTEMPORAINES
[1930-1960] : Entre Europe et Etats-Unis, un néoclassicisme à l’écoute de son temps
Les Ballets russes ont ouvert la porte à ce qui sera nommé plus tard : le néoclassique. A l’époque, l’expression « ballet moderne » est souvent utilisée pour définir ce renouvellement esthétique : un savant mélange de tradition et d’innovation définit par chaque chorégraphe.
L'artiste engagé
Dans tous les arts et ici spécialement en danse, l’artiste crée parfois pour défendre une cause, dénoncer un fait, troubler, choquer. Voici un panorama de quelques créations chorégraphiques « engagées ».
Le défilé de la Biennale de la danse
(LA)HORDE : RÉSISTER ENSEMBLE
CHRISTIAN & FRANÇOIS BEN AÏM ET L'ÉLAN VITAL - échappées chorégraphiques salvatrices
Danses indiennes
Une découverte de la danse indienne au travers de créations chorégraphiques qui la dévoilent, la suggèrent, la revisitent ou la transforment !
[1970-2018] Développements néoclassiques : diffusion mondiale, répertoires multiples et dialogues avec la danse contemporaine
Avec les années 1970, l’élan des artistes vers un nouveau classique a plus d’un demi-siècle et ainsi plusieurs générations se sont déjà déployées depuis les Ballets Russes. Au fil des décennies, chacun a défendu ou défend la danse classique sous le signe de la nouveauté, de la singularité, de la connexion avec les autres arts et avec les préoccupations de son temps.
les ballets C de la B et l'esthétique du réel
Pourquoi je danse ?
La ronde
De l’importance de la Ronde en danse aujourd’hui.
La Maison de la Danse de Lyon
La danse contemporaine italienne : les années deux mille
Panorama des pratiques de danse contemporaine en Italie dans les années 2000.
Technique(s) contemporaine(s)
Ce parcours en forme de question part en quête de la ou des technique(s) que révèlent différents spectacles de danse contemporaine et donne une idée des modes de formation des danseurs contemporains.