Joyaux
2018 - Réalisateur-rice : Cavassilas, Pierre
Chorégraphe(s) : Balanchine, George (Russian Federation)
Présentée dans la/les collection(s) : Numeridanse.tv
Joyaux
2018 - Réalisateur-rice : Cavassilas, Pierre
Chorégraphe(s) : Balanchine, George (Russian Federation)
Présentée dans la/les collection(s) : Numeridanse.tv
Joyaux
Fervent admirateur des femmes, George Balanchine leur rend hommage dans Joyaux, œuvre inspirée de sa découverte des somptueuses vitrines du joaillier Van Cleef & Arpels sur la Cinquième Avenue de New York. Émeraudes, Rubis et Diamants se succèdent dans un triptyque savamment orchestré, célébrant les capitales des trois grandes écoles de danse : Paris, New York et Saint Pétersbourg. Pour compléter ce tableau lumineux et transformer le spectacle en fête, l’Opéra de Paris a fait appel en l’An 2000 à l’œil du couturier Christian Lacroix pour l’entrée du ballet à son répertoire. Artisan de la beauté, il était le plus à même de traduire le rêve de Balanchine dans cette nouvelle conception des décors et costumes.
Source : Opéra de Paris
En savoir plus : operadeparis.fr
Balanchine, George
(1904-1983)
Danseur et chorégraphe américain d'origine russe.
Né à Saint-Pétersbourg, fils d'un compositeur géorgien, Balanchine entre par hasard à l'École de danse du Mariinski dont il sort diplômé en 1921. En 1924, profitant d'une tournée des Danseurs de l'État soviétique en Allemagne, il quitte son pays et est engagé comme danseur dans la troupe des Ballets Russes de Diaghilev. Promu maître de ballet en 1925, il y affirme sa vocation de chorégraphe et débute son étroite collaboration avec Igor Stravinski. À la mort de Diaghilev, en 1929, il travaille sporadiquement à Londres (pour le music-hall), Copenhague et Paris. Il collabore avec les Ballets russes de Monte-Carlo (1931-1932), puis, grâce au mécène britannique Edward James, il forme les Ballets 1933, avec lesquels il donne quelques représentations à Paris et à Londres. Acceptant la proposition de L. Kirstein de développer une école classique aux États-Unis, il se fixe à New York en août 1933 et devient citoyen américain en 1939. Après avoir fondé la School of American Ballet (1934), il dirige l'American Ballet. Il est invité à faire des créations pour l'Original Ballet russe (1941), l'American Ballet Caravan (1941), le Ballet russe de Monte-Carlo et l'Opéra de Paris. De 1935 à 1951, il chorégraphie aussi pour les scènes de Broadway (« On Your Toes », 1936 ; « Babes in Arms », 1937 ; « Cabin in the Sky », 1940 ; « Where's Charley ? », 1948) et pour quelques films à Hollywood avec V. Zorina. Mais c'est surtout à la tête du Ballet Society puis, à partir de 1948, du NYCB qu'il mène sa féconde et prestigieuse carrière.
Sa danse
Balanchine accorde la priorité à l'élément dansé. Très tôt, il s'écarte délibérément de la narration dramatique et, s'il signe quelques ballets à thème (« Apollon Musagète », 1927 ; « le Fils prodigue », 1929 ; « la Somnambule », 1946 ; « Orpheus », 1948, « Casse-Noisette », 1954), c'est en éliminant toute pantomime, cherchant à relater l'histoire avec clarté et par le seul truchement de la danse. Il règle aussi des " ballets d'ambiance ", sans intrigue proprement dite, tout en conservant les situations ou les personnages que la partition suggère (« Cotillon », 1932 ; « Serenade », 1934 ; « la Valse », 1951 ; « Liebeslieder Walzer », 1960 ; « Tzigane »,1975).
La musique et son interprétation sont la clef de voûte de son travail. Pour lui, " le ballet est avant tout une affaire de tempo et d'espace : l'espace délimité par la scène, le temps fourni par la musique ". Ses réalisations les plus spécifiques sont des ballets sans thème dont la construction et la forme découlent de la source musicale. Sans l'illustrer, il donne à voir une partition, composée ou non pour la danse, en s'appuyant sur la structure rythmique, la mélodie et le développement harmonique de la pièce choisie : " Voyez la musique et écoutez la danse ", recommande-t-il. Préférant souvent des œuvres de facture classique, il recourt aussi à un registre plus moderne et parfois populaire ou jazz. Cependant, ses compositeurs favoris sont Tchaïkovski et surtout Stravinski, avec lequel il crée plus de trente ballets.
Privilégiant le dépouillement scénographique afin que le regard puisse se concentrer sur la chorégraphie, il opte le plus souvent pour un plateau nu et des costumes qui dégagent la silhouette, imposant parfois simples tuniques et maillots académiques.
Considérant Petipa comme son père spirituel, il s'inscrit dans la tradition classique et se réfère aux pas d'école pour les outrepasser. Il développe un style caractérisé par un en-dehors poussé à l'extrême, des mouvements dynamiques, précis et vigoureux, des positions hanchées, des combinaisons de pas complexes, voire acrobatiques, une rapidité d'exécution en accord avec les tempi des pièces musicales qui l'inspirent. Il prône une beauté formelle tendant vers l'épurement, une virtuosité technique transcendée par la maîtrise des interprètes et accorde la prééminence à la danseuse. Nombreuses sont ses " muses ", ballerines aux longues jambes fuselées et aux formes discrètes, qu'il fait souvent débuter très jeunes.
Salué comme l'un des plus grands chorégraphes du XXe siècle, il contribue à l'" américanisation " du ballet, jouant également un rôle important dans l'évolution de la comédie musicale, où il introduit la danse classique et, paradoxalement, les principes du ballet narratif.
Source : Dictionnaire de la danse Larousse en ligne
En savoir plus : balanchine.com
Cavassilas, Pierre
Ballet de l'Opéra national de Paris
Le Ballet de l'Opéra de Paris constitue le berceau de la danse classique. Son origine remonte aux ballets de cour du règne de Louis XIV et à l'Académie royale de danse, créée en 1661, où furent établis les principes de base et les codes toujours en vigueur. Ne formant au départ qu'un seul et même corps (la comédie-ballet), opéra et ballet se sont peu à peu dissociés et ont pris chacun leur indépendance. L'Opéra a toujours eu une double vocation de maintien de la tradition classique - le Ballet de l'Opéra est une compagnie de répertoire - et d'ouverture à la création contemporaine. Dès le XVIIIe siècle, danseurs et chorégraphes français allèrent dispenser leur art à travers toute l'Europe, recevant en retour l'influence de l'étranger (en particulier d'Italie et de Russie) ; aujourd'hui encore sont invités à l'Opéra les plus grands chorégraphes et danseurs du moment.
Source : Ivor Guest, Le Ballet de l'Opéra de Paris : Trois siècles d'histoire et de tradition. 2001, Flammarion : Paris. 336p.
Joyaux (Rubis)
Chorégraphie : George Balanchine
Interprétation : Ballet de l'Opéra de Paris
Musique originale : Igor Stravinsky
Lumières : Jennifer Tipton
Costumes : Christian Lacroix
Telmondis
Créé en 1972 et dirigé par Antoine Perset depuis 2004, Telmondis est l'un des plus grands producteurs audiovisuels français de spectacles vivants haut de gamme : opéra, ballet, théâtre et cirque de renommée mondiale, spectacles musicaux, danse classique et contemporaine, jazz, musiques du monde et documentaires.
En savoir plus : www.telmondis.com
[1930-1960] : Entre Europe et Etats-Unis, un néoclassicisme à l’écoute de son temps
Les Ballets russes ont ouvert la porte à ce qui sera nommé plus tard : le néoclassique. A l’époque, l’expression « ballet moderne » est souvent utilisée pour définir ce renouvellement esthétique : un savant mélange de tradition et d’innovation définit par chaque chorégraphe.
COLLECTION BAGOUET
L'artiste engagé
Dans tous les arts et ici spécialement en danse, l’artiste crée parfois pour défendre une cause, dénoncer un fait, troubler, choquer. Voici un panorama de quelques créations chorégraphiques « engagées ».
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La filiation « américaine » de la danse moderne. [1930-1950] De la Modern Dance expressive à une vision moderne abstraite.
La part des femmes, une traversée numérique
Danse sur Mobilier urbain dissuasif
CHRISTIAN & FRANÇOIS BEN AÏM ET L'ÉLAN VITAL - échappées chorégraphiques salvatrices
[1970-2018] Développements néoclassiques : diffusion mondiale, répertoires multiples et dialogues avec la danse contemporaine
Avec les années 1970, l’élan des artistes vers un nouveau classique a plus d’un demi-siècle et ainsi plusieurs générations se sont déjà déployées depuis les Ballets Russes. Au fil des décennies, chacun a défendu ou défend la danse classique sous le signe de la nouveauté, de la singularité, de la connexion avec les autres arts et avec les préoccupations de son temps.
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Comment les œuvres témoignent-elles du monde ? L’artiste contemporain est-il lui-même le produit d’une époque, d’un milieu, d’une culture ?
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Une découverte de la danse japonaise du Butô.