Brucelles
Sextuor créé dans le cadre de Bruxelles/Brussel 2000, capitale européenne de la culture2000 - Réalisateurs : Baste, Philippe - Lunshof, Martine
Chorégraphe(s) : Ponties, Karine (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Dame de Pic / Cie Karine Ponties
Producteur vidéo : Dame de Pic / Cie Karine Ponties
Brucelles
Sextuor créé dans le cadre de Bruxelles/Brussel 2000, capitale européenne de la culture2000 - Réalisateurs : Baste, Philippe - Lunshof, Martine
Chorégraphe(s) : Ponties, Karine (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Dame de Pic / Cie Karine Ponties
Producteur vidéo : Dame de Pic / Cie Karine Ponties
Brucelles
Brucelles (lat. Bersella) sont des pinces très fines à ressort utilisées pour saisir de petits objets, une sorte de pince à épiler.
Brucelles est la rencontre et confrontation de trois univers (Glabelle (solo) , Les Taroupes (duo) et Keep Smiling* (trio)) autour de l’œuvre de Robert Walser, L’institut Benjamenta, qui a servi de point central, ou de lieu commun, dans la création et l'articulation de rites, codes, jeux et traditions. Métissage et coexistence, réorganisation d’une mini société dans la confrontation d’une solitude, d’une dualité et d’une tri-unité.
Depuis que je suis à l'Institut Benjamenta, j'ai déjà réussi à devenir une énigme pour moi-même. Moi aussi, j'ai été contaminé par un contentement très bizarre que je n'ai jamais connu auparavant. J'obéis passablement, pas si bien que Kraus, qui pratique magistralement avec zèle, l'art de se jeter cul par-dessus tête au devant des ordres. (...) Tous nous ressemblons sur un point. (...) Nous sommes humbles, humbles jusqu'au dernier degré de la bassesse. (...) Nous portons des uniformes. Eh bien cet uniforme nous humilie et nous relève tout à la fois. Nous avons l'air d'esclaves là-dedans et il se peut que ce soit une honte, mais nous avons aussi belle apparence, et cela écarte de nous la profonde ignominie des gens qui se promènent dans des vêtements bien à eux, mais non ce que Mademoiselle Benjamenta nous apprend me paraît digne d'être médité. C'est peu, et nous ne cessons de le rabâcher, mais peut-être il y a-t-il un secret derrière toutes ces choses vaines et risibles. Risibles? Nous autres garçons de l'Institut Benjamenta, nous n'avons jamais le coeur à rire. Nos visages et nos manières sont très graves. (...) Ce que je sais, c'est que je serai plus tard un ravissant zéro tout rond.
Extrait de l'institut Benjamenta de Robert Walser -(Titre original: Jacob Von Gunten. Ein Tagebuch 1909)
* Keep Smiling est une étape de travail préfigurant à la création de Brucelles interprétée par Éric Domeneghetty, Juan Benitez et Jean Fürst.
Ponties, Karine
Karine Ponties est née en France en 1967. Son immersion dans la danse débute à l’école Juan Tena et Ramon Soler à Barcelone, et se poursuit à Mudra, l’école de Maurice Béjart à Bruxelles.
En tant qu’interprète, elle travaille avec plusieurs compagnies, notamment avec Frédéric Flamand, Michèle Noiret, Nicole Mossoux / Patrick Bonté et Pierre Droulers, avant de fonder sa propre compagnie en 1995. En 1996, la companie présente sa première pièce Planta Baja au Théâtre Public à Bruxelles et peu après, Karine Ponties est lauréate de la quatrième édition des Pépinières européennes pour jeunes artistes.
Durant les vingt dernières années, elle a créé plus d'une quarantaine de pièces incluant des commandes pour le département de danse de l’Académie de Théâtre d’Helsinki, Lod (Gand), D.C.M. Fondation de Bucarest (Roumanie), Montréal Danse, la Petite Fabrique à Paris, Transdanse Europe 03-06 et le Ballet de Moscou. Elle a fait partie des sept chorégraphes européens sélectionnés pour participer au projet européen de danse en Russie, Intradance (2010) suite auquel la pièce Mirliflor a reçu le Golden Mask 2011 (Prix national russe du Théâtre) pour le meilleur spectacle de danse contemporaine. L'attention portée à son travail à cette occasion a mené à une collaboration avec la section de danse contemporaine du Ballet de Moscou pour la création Every Direction is North qui lui a valu son deuxième Golden Mask en 2017.
Ses collaborations récompensées avec l’artiste visuel Thierry Van Hasselt (Brutalis reçoit en 2002 le prix de la création chorégraphique SACD (Société des auteurs et compositeurs dramatiques en Belgique), et Holeulone reçoit en 2007 le prix du meilleur spectacle de danse de la Communauté française de Belgique) mettent l’accent sur l’aspect interdisciplinaire de la compagnie.
On peut citer d’autres collaborations: avec le compositeur Jan Kuijken et Lod (Les Taroupes 2000, Capture d’un caillot 2001, Brutalis 2002), avec le compositeur Dominique Pauwels et Lod (Le Chant d’amour du grand singe 2005, Mi non Sabir 2004, Desirabilis 2004, Holeulone 2006, Boreas 2007) avec l’artiste visuel Lawrence Malstaf (Boreas 2007), avec l’artiste visuel et illustrateur Stefano Ricci (le projet des Epouvantails 2008-2011 regroupant babil, havran, Fidèle à l’éclair, Benedetto Pacifico et Humus vertebra), et avec la metteur en scène et danseuse tchèques Petra Tejnorová et Tereza Ondrová (Same Same 2018, Mention spéciale du Jury de la Czech Dance Platform 2019).
Ses pièces sont reconnues pour leur sens de l’absurde, leur exploration de l’intimité, de l’organique et des relations humaines.
Elles ont tourné un peu partout dans le monde, notamment au Festival de la Cité (Lausanne), Tanec Praha (Prague), Julidans Theatre Bellevue (Amsterdam), Szene Festival (Salzbourg), Dublin Fringe Festival, Centre Culturel Wallonie-Bruxelles (Paris), Neuer Tanz Festival (Freiburg), Dansstationen (Malmö), City Teater Reykjavik (Islande), Plesni Theater (Ljubljana), Hivernales d’Avignon, Brigittines (Bruxelles), l’Agora de la Danse (Montréal), O Espaço do Tempo (Portugal), Pavillon Noir – CCN d’Aix-en-Provence, One Yellow Rabbit Festival (Calgary), Théâtre Les Salins – Scène nationale de Martigues, au Festival de Marseille (France), au Festival international de danse contemporaine de Cochabamba (Bolivie), au Théâtre national de Corée (Séoul), au CCN d’Orléans, au Théâtre de la Ville (Paris), au Mimos Festival (Périgueux), à Uzès Danse, au Kaaitheater (Bruxelles), au Dance New Amsterdam (New York), au Festival de Otono (Madrid), au Dance Week Festival de Zagreb, au Vooruit (Gand), au Théâtre de la Cité internationale (Paris).
Baste, Philippe
Lunshof, Martine
Dame de Pic / Cie Karine Ponties
Dame de Pic / Cie Karine Ponties est la compagnie de danse contemporaine dirigée par la chorégraphe et interprète Karine Ponties. Fondée en 1996 à Bruxelles, Dame de Pic / Cie Karine Ponties est subventionnée par le Ministère de la Culture de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Service Danse et reçoit le soutien de Wallonie Bruxelles International et de l'Agence Wallonie Bruxelles Théâtre/Danse. La compagnie est en résidence administrative au Théâtre National Wallonie-Bruxelles.
En savoir plus : http://www.damedepic.be/
Brucelles
Chorégraphie : Karine Ponties
Interprétation : Juan Benitez, Alessandro Bernardeschi, Éric Domeneghetty, Jean Fürst, Cécile Loyer et Mauro Paccagnella
Musique originale : Didier Casamitjana
Lumières : Florence Richard
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Une production de Dame de Pic asbl et Charleroi/Danses (Centre Chorégraphique de la Commuanuté française). En coproduction avec Bruxelles/Brussel 2000, ville européenne de la culture de l'an 2000, le Théâtre de la Balsamine, Bellone-Brigittines, Kunstencentrum Vooruit, DWA (DansWerkplaatsAmsterdam). Avec l'aide du Ministère de la Communauté française - Service de la Danse et de Lod.
Durée : 1h
Références de travail
Au tendre de Françoise Charron
L’institut Benjamenta de Robert Walser
Dessins de Vladimir Kokolia
Questions
- Combien de corps nous avons été ?
- Combien nous en restent-ils à endosser, à quitter ?
- Désigner - apparenter - relier - entrecroiser - interposer - différer - déplacer - reporter ou intégrer.
- Avant chaque rencontre, pense au trajet qu’à fait l’autre.
CHRISTIAN & FRANÇOIS BEN AÏM ET L'ÉLAN VITAL - échappées chorégraphiques salvatrices
[1970-2018] Développements néoclassiques : diffusion mondiale, répertoires multiples et dialogues avec la danse contemporaine
Avec les années 1970, l’élan des artistes vers un nouveau classique a plus d’un demi-siècle et ainsi plusieurs générations se sont déjà déployées depuis les Ballets Russes. Au fil des décennies, chacun a défendu ou défend la danse classique sous le signe de la nouveauté, de la singularité, de la connexion avec les autres arts et avec les préoccupations de son temps.
les ballets C de la B et l'esthétique du réel
Pourquoi je danse ?
La Maison de la Danse de Lyon
Danses de mains
Ce parcours présente différents extraits vidéo où les mains sont au cœur du mouvement.
Les Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis
La compagnie Vlovajobpru
Le corps et les conflits
Regard sur les liens qui semblent émerger entre le corps dansant et le monde envisagé comme un organisme vivant.
La compagnie Dyptik
Les racines de la diversité en danse contemporaine
La petite histoire de Numeridanse
Quand le réel s'invite
Comment les œuvres témoignent-elles du monde ? L’artiste contemporain est-il lui-même le produit d’une époque, d’un milieu, d’une culture ?
Folklores dites-vous ?
Présentation de la manière dont les chorégraphes contemporains revisitent le Folklore.
Le ballet poussé à bout
L'évolution du ballet, de sa forme romantique au néo-classique.
Corps dansants
Focus sur la variété des corps que propose la danse contemporaine et la manière de montrer ces corps : de la nudité complète au corps tout à fait caché ou recouvert.