La mort du cygne
2007 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Dobrin, Tory (United States)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la Danse de Lyon , Saisons 2000 > 2009
Producteur vidéo : BelAir Media
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
La mort du cygne
2007 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Dobrin, Tory (United States)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la Danse de Lyon , Saisons 2000 > 2009
Producteur vidéo : BelAir Media
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
La mort du cygne
Présenté par les Ballets Trockadero de Monte-Carlo
Lorsqu'en 1905, il créa ce solo pour Anna Pavlova, Fokine ne devait pas s'imaginer qu'il deviendrait, des années plus tard, sa danse emblématique et peut-être la plus connue. Les Ballets Trockadero proposent leur propre interprétation de la fin du cygne.
Extraits de presse
"La compagnie la plus rocambolesque du monde est spécialisée dans la parodie des classiques du répertoire, qu'ils interprètent avec une virtuosité époustouflante ! Ce n'est pas tous les jours qu'on se tord de rire à un spectacle de danse. Un grand merci à ces lascars travestis en ballerines !"
Raphaël de Gubernatis, Le Nouvel Observateur
"Si tout est parodie, rien n'est vulgaire, dérisoire. L'effet comique est obtenu en incorporant et en exagérant les faiblesses, les accidents et les incongruités de la danse dite «savante». Indéniablement, les Trocks ne laissent pas indifférents."
Agnès Guillaume, Lyon Capitale
"L'effet comique généré par le travestissement révèle avec une rare justesse les conceptions de l'homme et de la femme dansants. En jouant fidèlement le répertoire, métamorphosés en sylphides sur pointes et tutus, les Trocks bousculent avec humour les conventions."
Source : Francis de Coninck, Lyon Poche
En savoir plus :
www.trockadero.org
www.belairmedia.com
Dobrin, Tory
Traduit de l'anglais-Tory Dobrin est le directeur artistique du groupe masculin américain Les Ballets Trockadero de Monte Carlo. Il a rejoint les Trocks en 1980 en tant que danseur.
Picq, Charles
Auteur, réalisateur et vidéaste, Charles Picq (1952-2012) entre dans la vie professionnelle dans les années 70 par le théâtre et la photographie. Après une reprise d'études (Maîtrise de Linguistique - Lyon II, Maîtrise des Sciences et Techniques de la Communication - Grenoble III), il se consacre à la vidéo, d'abord dans le champ des arts plastiques à l'Espace Lyonnais d'Art Contemporain (ELAC) et avec le groupe "Frigo", puis dans celui de la danse.
Dès la création de la Maison de la Danse à Lyon en 1980, il est sollicité pour y entreprendre un travail de documentation vidéo qu'il poursuit toujours depuis. Durant les années 80, marquées en France par l'explosion de la danse contemporaine et le développement de l'image vidéo, il fait de nombreuses rencontres avec des artistes tels qu'Andy Degroat, Dominique Bagouet, Carolyn Carlson, Régine Chopinot, Susanne Linke, Joëlle Bouvier et Régis Obadia, Michel Kelemenis. Son activité se déploie dans le champ de la création avec des installations et des vidéos en scène, ainsi que dans celui de la télévision avec des spectacles filmés, des recréations et des documentaires. Avec Dominique Bagouet (80-90), la rencontre est particulière. Il documente sa création, l'assiste sur " Le Crawl de Lucien" et co-réalise avec lui les films "Tant Mieux, Tant Mieux" et "10 anges".
Dans les années 90, il devient le directeur du développement vidéo de la Maison de la danse et œuvre, avec le soutien de Guy Darmet et son équipe, pour une place grandissante de l'image vidéo au sein du théâtre à travers plusieurs initiatives :
• Il fonde une vidéothèque de films de danse, d'accès public et gratuit. C'est une première en France. Poursuivant la documentation vidéo des spectacles, il en organise la gestion et la conservation.
• Il impulse la création d'un vidéo-bar et d'une salle de projection vidéo dédiée à l'accueil scolaire.
• Il initie les "présentations de saisons" en image.
• Il conçoit l'édition du DVD "Le tour du monde en 80 danses", une vidéothèque de poche produite par la Maison de la Danse pour le secteur éducatif.
• Il lance la collection « Scènes d'écran » pour la télévision et le web, il entreprend la conversion numérique de la vidéothèque et crée Numeridanse.
Ses principaux documentaires sont : "Enchaînement", "Planète Bagouet", "Montpellier le Saut de l'Ange", "Carolyn Carlson, a woman of many faces", "Grand Ecart", "Mama Africa", "C'est pas facile", "Lyon, le pas de deux d'une ville", "Le Défilé", "Un Rêve de cirque".
Il a également réalisé des films de spectacle : "Song", "Vu d'Ici" (Carolyn Carlson),"Tant Mieux, Tant Mieux", "10 anges", "Necesito" et "So Schnell", (Dominique Bagouet), "Im bade wannen","Flut" et "Wandelung" ( Susanne Linke), "Le Cabaret Latin" (Karine Saporta), "La danse du temps"(Régine Chopinot), "Nuit Blanche"( Abou Lagraa), "Le Témoin" (Claude Brumachon), "Corps est Graphique" (Käfig), "Seule" et "WMD" (Françoise et Dominique Dupuy), " La Veillée des Abysses" (James Thiérrée), Agwa »(Mourad Merzouki), Fuenteovejuna (Antonio Gadès), Blue Lady revisted (Carolyn Carlson)…
Source : Maison de la Danse de Lyon
Les Ballets Trockadero de Monte-Carlo
Année de création: 1974
Les Ballets Trockadero de Monte-Carlo ont été créés en 1974 par un groupe de danseurs parmi les plus brillants de la danse classique américaine, désirant présenter une vue ludique et humoristique du ballet classique traditionnel sous forme de parodie et de travestissement. Ils se produisent d'abord lors de spectacles qui sont donnés tard le soir dans de très petites salles off-off Broadway. Les Trocks, comme on les a surnommés affectueusement par la suite, défraient rapidement la chronique, inspirant des articles élogieux dont celui d'Arlene Croce dans le New Yorker et des critiques dans le New York Times et le Village Voice, contribuant à établir le succès populaire et artistique de la troupe. Dès 1975, les Trocks alliant une connaissance et une technique de la danse irréprochables à un humour irrésistible, tout en démontrant à la stupéfaction générale que des hommes pouvaient réellement danser sur pointes sans perdre l'équilibre, se font remarquer au-delà de la scène new-yorkaise. Des articles et des annonces dans Variety, Oui, The London Daily Telegraph, ainsi que des photos de Richard Avedon parues dans Vogue, communiquent la notoriété de la troupe à l'échelle nationale ainsi qu'à l'étranger.
La saison 1975/76 est une année charnière qui modifie profondément la nature de la troupe, qui devient alors tout à fait professionnelle. Une direction forte, un professeur à plein temps et un maître de ballet pour superviser les classes et les répétitions quotidiennes sont engagés avec le soutien du National Endowment for The Arts Touring Program. Au cours de cette même saison, les Trocks entreprennent leurs premières grandes tournées aux États-Unis et au Canada ; emballant, déballant et remballant tutus et accessoires et commandant des chaussons de taille gigantesque. Courir pour attraper des avions et des bus affrétés devient rapidement le lot quotidien partagé par toute la troupe !
Les Ballets Trockadero de Monte-Carlo n'ont pas modifié leur orientation artistique depuis leur création. Ils peuvent interpréter avec une parfaite aisance toutes les œuvres du répertoire du ballet classique et de la danse moderne, en s'attachant à respecter l'esprit de la chorégraphie originale et les divers styles chorégraphiques. Mais sur l'air de la parodie : ils accentuent notamment certains aspects comiques de la danse académique et se livrent à des interprétations tout à fait personnelles des grands classiques. Ils intègrent et exagèrent faiblesses, accidents et incongruités de la danse dite «sérieuse». De « Giselle » au « Lac des Cygnes », de « Paquita » à « Don Quichotte », des chorégraphies d'Isadora Duncan ou Martha Graham, en passant par George Balanchine et Merce Cunningham, les Trocks dansent tous les rôles et n'escamotent aucun pas, aucune difficulté. Leurs corps massifs en équilibre délicat sur leurs pointes tels des cygnes, sylphides, lutins, esprits des eaux, princesses romantiques ou victoriennes pétries d'angoisse... Ils mettent en valeur l'esprit de la danse plus qu'ils ne le ridiculisent, bannissant toute forme de vulgarité au profit d'un comique irrésistible. Des néophytes aux connaisseurs les plus fins, nul ne résiste aux extravagances hilarantes de ces garçons travestis qui allient une connaissance et une technique de la danse irréprochables à un humour dévastateur.
Source : Maison de la Danse - Programme de salle
En savoir plus
La mort du cygne
Direction artistique / Conception : Tory Dobrin
Chorégraphie : D'après Michel Fokine
Interprétation : Les Ballets Trockadéro de Monte Carlo
Musique additionnelle : Camille Saint Saens - Le Carnaval des Animaux, Le Cygne
Costumes : Mike Gonzales
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : BelAir Media
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Maison de la Danse - Charles Picq, 2007
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