Cendrillon
1986 - Réalisateur-rice : Reuterswärd, Mâns
Chorégraphe(s) : Marin, Maguy (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Numeridanse.tv
Producteur vidéo : ARTHAUS Musik, RM Arts, SVT-1
Cendrillon
1986 - Réalisateur-rice : Reuterswärd, Mâns
Chorégraphe(s) : Marin, Maguy (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Numeridanse.tv
Producteur vidéo : ARTHAUS Musik, RM Arts, SVT-1
Cendrillon
En transposant le conte de Cendrillon dans l'univers des jouets, où s'animent des poupées aussi inoffensives en apparence que cruelles dans leurs comportements, Maguy Marin et sa décoratrice Montserrat Casanova ne détruisent pas le merveilleux (il y a toujours une marraine aux pouvoirs magiques et un prince charmant pour partir à la recherche de celle à qui appartient le chausson abandonné à minuit, lors du bal), mais elles donnent à cet univers onirique la profondeur mélancolique de l'innocence perdue.
La maison/ palais de carton-pâte ouvre ses portes pour dévoiler à chaque étage de vraies souffrances, des joies sincères, des tendresses pudiques, des jalousies et des méchancetés bien humaines, émises par ces personnages aux têtes de bébés en celluloïd et à la gestuelle malhabile.
Défi au perfectionnisme individualiste du ballet classique, les masques qui recouvrent les visages des danseurs et les costumes rembourrés qui déforment leurs corps annoncent cette non-caractérisation des interprètes que recherche la chorégraphe aujourd'hui.
“Le fait que nous n'avions pas à nous préoccuper de l'expression des visages – ici masqués – ni même des corps – enrobés de mousse – me permettait un traitement “naïf“ et décalé du langage classique.“
Loin de s'en trouver “dépersonnalisée“, la danse gagne en humanité, rendant touchants les personnages. Alors, sur la musique vive et prenante de Prokofiev (1945), la féerie peut se faire fable, porteuse d'espoir : elle nous enseigne qu'à force de courage – comme cette jeune fille (ayant perdu sa mère, et son père s'étant remarié, Cendrillon est maltraitée par sa marâtre et ses demi-soeurs) – on peut se sortir d'une situation malheureuse, par son seul mérite et sa seule bonté.
Un spectacle enchanteur qui s'adresse directement aux enfants et aux adultes qui ont su garder en eux le souvenir des émotions juvéniles.
Source : programme Opéra de Lyon
Marin, Maguy
LA COURSE DE LA VIE
Il y a un lieu de naissance, autre qu’une ville. Toulouse. Un emplacement atteint suite à une série de déplacements provoqués par des mouvements politiques en Espagne. Ainsi, grandir par là, en France, au tout dé- but des années 50. Puis il y a un désir de danser qui se confirme par un enchaînement d’études - de Toulouse, à Strasbourg puis à Mudra (Bruxelles) Maurice Béjart, Alfons Goris et Fernand Schirren ... dans lequel se manifestent déjà des rencontres : les étudiants acteurs du Théâtre National de Strasbourg. Une volonté qui s’af- firme avec le groupe Chandra puis au Ballet du XXème siècle. Le travail de création s’amorce aux côtés de Daniel Ambash, et les concours de Nyon et de Bagnolet (1978) viennent appuyer cet élan.
Faire à plusieurs
De 1980 à 1990, portée par la confiance de l’équipe de la Maison des arts de Créteil, la recherche se poursuit avec Christiane Glik, Luna Bloomfield, Mychel Lecoq et la complicité de Montserrat Casanova. Une troupe se constitue renforcée par Cathy Polo, Françoise Leick, Ulises Alvarez, Teresa Cunha, et bien d’autres encore. Chercher toujours, avec une composante, une compagnie qui deviendra en 1985 le Centre chorégraphique national de Créteil et du Val-de-Marne. Une tentative de travailler à plusieurs et pouvoir en vivre, soutenue par une intense diffusion de par le monde. En 1987, la rencontre avec Denis Mariotte amorce une longue collaboration qui ouvre le champ des expériences par un questionnement mutuel hors des cadres d’un champ artistique spécifique.
Faire - Défaire - Refaire
1998, une nouvelle implantation.
Un nouveau territoire pour un nouveau Centre choré- graphique national à Rillieux- la-Pape, dans le quartier de la Velette. Avec la nécessité de reprendre place dans l’espace public. Un croisement de présences qui agit dans un espace commun: Un “nous, en temps et lieu”. Ainsi chercher en ce lieu la distance nécessaire pour renforcer notre capacité à faire surgir « ces forces diagonales résistantes à l’oubli » (H. Arendt).
Le travail se poursuit dans une pluralité de territoires - du Studio, au quartier de la Velette, aux villes partenaires, jusqu’aux villes d’autres pays. Un travail où s’entremêlent des créations, des interventions multiples où l’exigence artistique ouvre des pistes qui dépassent le désir convivial immédiat d’un être ensemble.
Avec l’arrivée en 2006 d’un nouveau bâtiment - pour le CCN de Rillieux-la-Pape. Un lieu à habiter et à co-habiter, un laboratoire citoyen qu’est l’art de la scène destiné aux regards de la cité pour qu’ait lieu le geste d’une poétique publique. Faire que se fabrique et s’exprime par l’adresse publique, de lieux en lieux, de villes en villes, de pays en pays, la part d’existence que l’art nous renvoie. Et par- delà ces multiples endroits, partager les moyens, les outils, les expériences et les actions. Croiser les champs artistiques, créer, soutenir des recherches, ancrer des actes artistiques dans divers espaces de vie sociale, des écoles aux théâtres, des centres d’art aux centres sociaux, des espaces publics aux habitations ouvertes, des lieux de recherches aux maisons de quartier en faisant vivre le geste artistique comme puissance poétique du faire et du refaire les mondes.
L’année 2011 sera celle d’une remise en chantier des modalités dans lesquelles s’effectuent la réflexion et le travail de la compagnie. Après l’intensité de ces années passées au CCN de Rillieux-la-Pape, s’ouvre la nécessité d’une nouvelle étape en reprenant une activité de compagnie indépendante. Cette décision importante répond au désir toujours très vivant et impératif d’expérimenter autrement l’enjeu que présente l’acte de créa- tion, comme un potentiel capable de prolonger sous d’autres formes ce qui en est le cœur.
Après un passage de 3 années à Toulouse, ville qui ac- cueillera pour un court temps cette nouvelle aventure, sans répondre favorablement au besoin impérieux d’un espace de travail pérenne pour une compagnie permanente, l’idée d’une installation à ramdam, une ancienne menuiserie acquise en 1995 grâce aux droits d’auteur à Sainte-Foy-lès-Lyon a pris corps. Ce lieu est activé depuis 17 ans par une association qui propose aux artistes des résidences, de la formation et des ouvertures publiques. Ce projet actif et pérenne est actuellement soutenu par la Région Rhône Alpes, l’Etat et la ville de Sainte-Foy-lès-Lyon.
L’installation de la compagnie dans ce lieu en 2015 permet de continuer à ouvrir l’espace immatériel d’un commun qui cherche obstinément à s’exercer et enclenche le déploiement d’un nouveau projet ambitieux en coopération avec la Cie PARC, la Katet cie et les artistes partenaires, Ulises Alvarez, Laura Frigato et Florence Girardon : RAMDAM, UN CENTRE D’ART.
Prix et distinctions de Maguy Marin
1978 Grand Prix du Concours chorégraphique international de Bagnolet
2003 Grand Prix de la danse du Syndicat de la critique pour Les applaudissements ne se mangent pas
2003 American Dance Festival Award
2006 Prix spécial du jury du Syndicat de la critique
pour Umwelt
2008 Bessie Award pour Umwelt présenté au Joyce
Theater
2008 Grand Prix de la danse du Syndicat de la cri-
tique pour Turba
2011 Prix Danza & Danza du « meilleur spectacle
de danse contemporaine» pour Salves
2016 Lion d’or Biennale de Venise
En savoir plus : https://compagnie-maguy-marin.fr/
Reuterswärd, Mâns
Måns Ulrik Göstason Reuterswärd, né le 6 avril 1932 à Stockholm, est un producteur suédois de cinéma et de télévision. Il est le fils de l'architecte du jardin Gösta Reuterswärd et, depuis 1984, il épouse la productrice de films Katinka Faragó.
Source : Wikipédia
Cendrillon
Chorégraphie : Maguy Marin
Interprétation : Ballet de l'Opéra national de Lyon (direction Yorgos Loukos)
Mise en scène : Maguy Marin
Musique originale : Sergei Prokofiev
Lumières : John Spradbery
Costumes : Montserrat Casanova
Décors : Montserrat Casanova
Direction technique : Roland Karlsen
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Christina Hörnblad (producteur), Jean-Pierre Brossmann (Directeur général), Jacques Hédouin (administrateur général)
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Mâns Reuterswärd (Réalisation vidéo), Production SVT-1 et RM ARTS en association avec LA SEPT, Channel 4 et ZDF 1989 - DVD DISPONIBLE CHEZ ARTHAUS MUSIK : www.arthaus-musik.com
Durée : 87'
La danse classique occidentale entre dans la modernité du 20e siècle : Les Ballets russes et les Ballets suédois
Si le 19e siècle est celui du romantisme, l’entrée dans le nouveau siècle est synonyme de modernité ! Ce sera quelques décennies plus tard que lui sera attribué a posteriori un nom : « le néo-classique ».
[1930-1960] : Entre Europe et Etats-Unis, un néoclassicisme à l’écoute de son temps
Les Ballets russes ont ouvert la porte à ce qui sera nommé plus tard : le néoclassique. A l’époque, l’expression « ballet moderne » est souvent utilisée pour définir ce renouvellement esthétique : un savant mélange de tradition et d’innovation définit par chaque chorégraphe.
COLLECTION BAGOUET
L'artiste engagé
Dans tous les arts et ici spécialement en danse, l’artiste crée parfois pour défendre une cause, dénoncer un fait, troubler, choquer. Voici un panorama de quelques créations chorégraphiques « engagées ».
La Fondation BNP Paribas
La filiation « américaine » de la danse moderne. [1930-1950] De la Modern Dance expressive à une vision moderne abstraite.
La part des femmes, une traversée numérique
[1970-2018] Développements néoclassiques : diffusion mondiale, répertoires multiples et dialogues avec la danse contemporaine
Avec les années 1970, l’élan des artistes vers un nouveau classique a plus d’un demi-siècle et ainsi plusieurs générations se sont déjà déployées depuis les Ballets Russes. Au fil des décennies, chacun a défendu ou défend la danse classique sous le signe de la nouveauté, de la singularité, de la connexion avec les autres arts et avec les préoccupations de son temps.
Pourquoi je danse ?
Collaborations artistiques
Petit panorama de collaborations artistiques, des « couples » de chorégraphes aux créations impliquant des musiciens ou des plasticiens, via quelques rencontres atypiques
Rencontres avec la littérature
La collaboration entre chorégraphe et écrivain fait apparaître de multiples combinaisons. Parfois, ce n’est plus le chorégraphe qui « met en danse » le texte d’un auteur, c’est l’écrivain qui prend la danse pour sujet ou matière de son texte.
Danse et performance
Echantillon d’extraits des figures burlesques de la Performance en danse.
La ronde
De l’importance de la Ronde en danse aujourd’hui.
La Biennale de la danse
Féminin - Masculin
Promenade entre les différentes conceptions et réceptions des genres dans les différents styles et époques de la danse.
Danse et arts plastiques
Danse et arts plastiques sont parfois en collaboration sur scène. Ce Parcours ne peut aborder toutes les formes de leurs relations ; il tente seulement de montrer l'importance de la création plastique dans certaines chorégraphies.
La danse contemporaine italienne : les années deux mille
Panorama des pratiques de danse contemporaine en Italie dans les années 2000.
Hip hop / Influences
Ce Parcours présente un aperçu des racines de la danse Hip Hop.