L'après-midi d'un faune
2009 - Réalisateur-rice : Roussillon, François
Chorégraphe(s) : Nijinsky, Vaslav (Russian Federation)
Présentée dans la/les collection(s) : Numeridanse.tv
Producteur vidéo : François Roussillon et associés
L'après-midi d'un faune
2009 - Réalisateur-rice : Roussillon, François
Chorégraphe(s) : Nijinsky, Vaslav (Russian Federation)
Présentée dans la/les collection(s) : Numeridanse.tv
Producteur vidéo : François Roussillon et associés
L'après-midi d'un faune
Ballet en un acte de Vaslav Nijinski (1912).
Ce ballet est créé en 1912 à Paris, au théâtre du Châtelet. Nijinski y est accompagné des Ballets russes. Sur la musique du Prélude à l'Après-midi d'un faune de Claude Debussy, dans des décors et des costumes du peintre Léon Bakst, la danse est inspirée d'un poème de Stéphane Mallarmé. (→ L'Après-midi d'un faune)
Nijinski provoque le scandale avec cette chorégraphie : relatant les aventures d'un faune surpris par des nymphes, il crée un vocabulaire gestuel inédit, en lien direct avec l'argument du ballet, pour lequel il s'inspire des bas-reliefs et des vases antiques. Dans un espace uniquement bidimensionnel, il oblige les corps à évoluer de profil et en torsion. Le choc viendra aussi de l'attitude ouvertement érotique du faune.
Source : Larousse
Nijinski, Vaslav
Danseur russe.
Issu d'une famille de danseurs polonais, il entre à l'École de danse de Saint-Pétersbourg en 1898 et se produit au Mariinski dès 1905, célèbre avant même d'être diplômé. Engagé en 1907, il est le partenaire de M. Kschessinska, N. Pavlova et T. Karsavina. Il est la coqueluche de la vie mondaine russe et rencontre en 1908 S. de Diaghilev dont il devient le protégé. Il participe en 1909, avec sa sœur Bronislava Nijinska, à la première saison des Ballets Russes, contribuant largement à son succès. Il se partage entre les deux compagnies, ne quittant le Mariinski qu'en 1911, après y avoir fait scandale avec un costume trop dépouillé dans Giselle. Adulé du public occidental, il crée les œuvres les plus célèbres de M. Fokine, et réalise sa première chorégraphie en 1912. En 1913, il épouse une jeune hongroise, Romola de Pulsky, dont il aura deux filles, Kyra en 1914 et Tamara en 1920. Ce mariage inopiné bouleverse Diaghilev, qui le licencie aussitôt. Une tentative de monter sa propre compagnie échoue à Londres en 1914. En 1916 et 1917, il est de nouveau engagé par Diaghilev pour les tournées américaines de la troupe, au cours desquelles il crée sa dernière chorégraphie, Till Eulenspiegel. À son retour, il s'installe en Suisse, où apparaissent les premiers signes de sa maladie mentale. Entre deux séjours à l'hôpital, il travaille à un système d'écriture de la danse, dessine, et commence à rédiger son journal, aujourd'hui publié. Il danse en 1919 un dernier solo terrifiant sur la guerre. Il sombre ensuite définitivement dans la folie et meurt à Londres en 1950 ; son corps est transporté en 1953 au cimetière Montmartre à Paris.
Passant inaperçu en société, doté d'un physique ingrat pour un danseur, avec sa petite taille et ses cuisses épaisses, Nijinski entre dans la légende à une époque où la danse masculine est peu appréciée en Europe occidentale. À la perfection de sa technique, marquée par une élévation et un ballon exceptionnels, il joint un pouvoir de séduction et de transfiguration scénique stupéfiants qui font de lui un véritable génie de la danse à la grâce inégalée. Inspirant à Fokine ses plus beaux ballets, il marque à jamais les rôles qu'il a créés, le plus souvent aux côtés de Karsavina. Poète romantique dans les Sylphides, Esclave sensuel dans Schéhérazade, bondissant Arlequin dans Carnaval, douloureux Pantin dans Petrouchka, Fleur androgyne dans le Spectre de la rose, il investit chaque personnage avec une justesse et une plénitude qui emporte le public dans un émerveillement sans cesse renouvelé.
Chorégraphe, Nijinski tourne le dos à la danse qui a fait sa gloire et élabore, avec l'appui de Diaghilev, des œuvres qui déconcertent le public (Jeux), ou le scandalisent (l'Après-midi d'un faune, le Sacre du printemps). Lent à créer, il ne sait pas se faire comprendre des danseurs, hostiles à une danse si étrangère à leur formation, mais bénéficie de l'assistance constante de sa sœur. Écartant toute virtuosité, il sculpte les corps dans une gestuelle différente pour chaque ballet, totalement originale, et dont seuls quelques artistes (A. Rodin, J. Cocteau, Valentine Hugo entre autres) apprécient la valeur artistique et la puissance d'expression. Comète au destin tragique, son personnage hante l'imaginaire de nombreux artistes, comme M. Béjart qui en donne sa vision dans Nijinski, clown de Dieu.
Source : Marie-Françoise Bouchon sous la direction de Philippe Le Moal, Dictionnaire de la danse, Larousse, 1999
En savoir plus :
Roussillon, François
François Roussillon est producteur et réalisateur de programmes musicaux. Plus de 1.000 heures de programmes ont été réalisées par la société qu'il a fondée : FRA Productions. En 2009, la société de production créée son propre label d'édition vidéo, FRA Musica. Avec plus de 10.000 exemplaires de DVD et Blu-ray vendus, son premier titre Dido and Aeneas est un très beau succès salué par la critique.
Source : FRA
En savoir plus : https://www.fraprod.fr/
Ballets Russes
Les Ballets russes sont une célèbre compagnie d'opéra et de ballet créée en 1907 par Serge de Diaghilev, avec les meilleurs éléments du théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg. Dès 1909, la compagnie entame une tournée internationale et, en 1911, Diaghilev coupe les ponts avec le Ballet impérial. La compagnie devient une troupe privée, indépendante, qui se fixe à Monte-Carlo, Paris et Londres, sans s'attacher à aucun théâtre en particulier.
Ballet de l'Opéra national de Paris
Le Ballet de l'Opéra de Paris constitue le berceau de la danse classique. Son origine remonte aux ballets de cour du règne de Louis XIV et à l'Académie royale de danse, créée en 1661, où furent établis les principes de base et les codes toujours en vigueur. Ne formant au départ qu'un seul et même corps (la comédie-ballet), opéra et ballet se sont peu à peu dissociés et ont pris chacun leur indépendance. L'Opéra a toujours eu une double vocation de maintien de la tradition classique - le Ballet de l'Opéra est une compagnie de répertoire - et d'ouverture à la création contemporaine. Dès le XVIIIe siècle, danseurs et chorégraphes français allèrent dispenser leur art à travers toute l'Europe, recevant en retour l'influence de l'étranger (en particulier d'Italie et de Russie) ; aujourd'hui encore sont invités à l'Opéra les plus grands chorégraphes et danseurs du moment.
Source : Ivor Guest, Le Ballet de l'Opéra de Paris : Trois siècles d'histoire et de tradition. 2001, Flammarion : Paris. 336p.
L'après-midi d'un faune
Chorégraphie : Vaslav Nijinski
Interprétation : Ballets du Rhin
Musique originale : Claude Debussy - Prélude à l'Après-midi d'un faune
Costumes : Léon Bakst
Décors : Léon Bakst
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : François Roussillon et associés
La danse classique occidentale entre dans la modernité du 20e siècle : Les Ballets russes et les Ballets suédois
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LATITUDES CONTEMPORAINES
[1930-1960] : Entre Europe et Etats-Unis, un néoclassicisme à l’écoute de son temps
Les Ballets russes ont ouvert la porte à ce qui sera nommé plus tard : le néoclassique. A l’époque, l’expression « ballet moderne » est souvent utilisée pour définir ce renouvellement esthétique : un savant mélange de tradition et d’innovation définit par chaque chorégraphe.
James Carlès
COLLECTION BAGOUET
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Dans tous les arts et ici spécialement en danse, l’artiste crée parfois pour défendre une cause, dénoncer un fait, troubler, choquer. Voici un panorama de quelques créations chorégraphiques « engagées ».
La Fondation BNP Paribas
La filiation « américaine » de la danse moderne. [1930-1950] De la Modern Dance expressive à une vision moderne abstraite.
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(LA)HORDE : RÉSISTER ENSEMBLE
CHRISTIAN & FRANÇOIS BEN AÏM ET L'ÉLAN VITAL - échappées chorégraphiques salvatrices
[1970-2018] Développements néoclassiques : diffusion mondiale, répertoires multiples et dialogues avec la danse contemporaine
Avec les années 1970, l’élan des artistes vers un nouveau classique a plus d’un demi-siècle et ainsi plusieurs générations se sont déjà déployées depuis les Ballets Russes. Au fil des décennies, chacun a défendu ou défend la danse classique sous le signe de la nouveauté, de la singularité, de la connexion avec les autres arts et avec les préoccupations de son temps.
les ballets C de la B et l'esthétique du réel
Danse et arts numériques
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Petit panorama de collaborations artistiques, des « couples » de chorégraphes aux créations impliquant des musiciens ou des plasticiens, via quelques rencontres atypiques
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Echantillon d’extraits des figures burlesques de la Performance en danse.
La ronde
De l’importance de la Ronde en danse aujourd’hui.