Les sept planches de la ruse
2009 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Bory, Aurélien (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la Danse de Lyon , Saisons 2000 > 2009
Producteur vidéo : Maison de la Danse
Les sept planches de la ruse
2009 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Bory, Aurélien (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la Danse de Lyon , Saisons 2000 > 2009
Producteur vidéo : Maison de la Danse
Les sept planches de la ruse
A l'origine de ce spectacle, l'envie d'Aurélien Bory d'aller rencontrer des artistes de la ville de Dalian en Chine, qui ont le niveau technique le plus haut du monde. Il a eu envie de composer avec eux un conte visuel contemporain qui s'inspire d'un jeu qui date de l'antiquité chinoise : le tangram ou, en chinois «qi qiao ban», ce qui signifie « les sept planches de la ruse ». C'est un jeu solitaire, basé sur l'assemblage de sept éléments géométriques : cinq triangles de trois tailles différentes, un carré, un parallélogramme, qui doivent former un grand carré. Les éléments de ce jeu de construction sont manœuvrés par seize personnes qui les dressent, y grimpent, s'y insèrent, en épousant leurs formes changeantes, se glissent dans un cube creux, construisent des édifices improbables et éphémères.
Source : Programme de salle Maison de la Danse
Bory, Aurélien
Aurélien Bory est né à Colmar en 1972. Ses études de physiques à l’Université de Strasbourg l’amènent à travailler dans le domaine de l’acoustique architecturale. Il interrompt ce parcours scientifique en 1995 et intègre le studio de création au sein du Lido, Centre des arts du cirque, à Toulouse. Il rencontre au Théâtre Garonne Mladen Materic, auprès duquel il se forme, et intègre sa troupe, le Théâtre Tattoo.
Il fonde la Compagnie 111 en 2000 à Toulouse. Il développe un théâtre physique, singulier et hybride, à la croisée de nombreuses disciplines (théâtre, cirque, danse, musique, arts visuels). De La trilogie sur l’espace, projet fondateur marqué par la collaboration avec le new-yorkais Phil Soltanoff, à sa dernière création aSH (2018) en passant par Espæce (2016) créée pour la 70e édition du Festival d’Avignon, son répertoire de onze spectacles est largement diffusé sur la scène internationale.
Aurélien Bory est soutenu par de nombreux théâtres, notamment le TNT – Théâtre national de Toulouse et le Grand T théâtre de Loire-Atlantique à Nantes où il a été artiste associé entre 2011 et 2016. Sa réflexion sur l’espace l’amène à investir de nouveaux champs artistiques tels que l’Opéra, les arts plastiques, l’architecture et l’urbanisme. Il mène à Toulouse une préfiguration artistique et architecturale pour inventer un nouveau de lieu de création dans les murs de l’ancien Théâtre de la Digue.
Sources : Site de la Compagnie 111
En savoir plus : cie111.com
Picq, Charles
Auteur, réalisateur et vidéaste, Charles Picq (1952-2012) entre dans la vie professionnelle dans les années 70 par le théâtre et la photographie. Après une reprise d'études (Maîtrise de Linguistique - Lyon II, Maîtrise des Sciences et Techniques de la Communication - Grenoble III), il se consacre à la vidéo, d'abord dans le champ des arts plastiques à l'Espace Lyonnais d'Art Contemporain (ELAC) et avec le groupe "Frigo", puis dans celui de la danse.
Dès la création de la Maison de la Danse à Lyon en 1980, il est sollicité pour y entreprendre un travail de documentation vidéo qu'il poursuit toujours depuis. Durant les années 80, marquées en France par l'explosion de la danse contemporaine et le développement de l'image vidéo, il fait de nombreuses rencontres avec des artistes tels qu'Andy Degroat, Dominique Bagouet, Carolyn Carlson, Régine Chopinot, Susanne Linke, Joëlle Bouvier et Régis Obadia, Michel Kelemenis. Son activité se déploie dans le champ de la création avec des installations et des vidéos en scène, ainsi que dans celui de la télévision avec des spectacles filmés, des recréations et des documentaires. Avec Dominique Bagouet (80-90), la rencontre est particulière. Il documente sa création, l'assiste sur " Le Crawl de Lucien" et co-réalise avec lui les films "Tant Mieux, Tant Mieux" et "10 anges".
Dans les années 90, il devient le directeur du développement vidéo de la Maison de la danse et œuvre, avec le soutien de Guy Darmet et son équipe, pour une place grandissante de l'image vidéo au sein du théâtre à travers plusieurs initiatives :
• Il fonde une vidéothèque de films de danse, d'accès public et gratuit. C'est une première en France. Poursuivant la documentation vidéo des spectacles, il en organise la gestion et la conservation.
• Il impulse la création d'un vidéo-bar et d'une salle de projection vidéo dédiée à l'accueil scolaire.
• Il initie les "présentations de saisons" en image.
• Il conçoit l'édition du DVD "Le tour du monde en 80 danses", une vidéothèque de poche produite par la Maison de la Danse pour le secteur éducatif.
• Il lance la collection « Scènes d'écran » pour la télévision et le web, il entreprend la conversion numérique de la vidéothèque et crée Numeridanse.
Ses principaux documentaires sont : "Enchaînement", "Planète Bagouet", "Montpellier le Saut de l'Ange", "Carolyn Carlson, a woman of many faces", "Grand Ecart", "Mama Africa", "C'est pas facile", "Lyon, le pas de deux d'une ville", "Le Défilé", "Un Rêve de cirque".
Il a également réalisé des films de spectacle : "Song", "Vu d'Ici" (Carolyn Carlson),"Tant Mieux, Tant Mieux", "10 anges", "Necesito" et "So Schnell", (Dominique Bagouet), "Im bade wannen","Flut" et "Wandelung" ( Susanne Linke), "Le Cabaret Latin" (Karine Saporta), "La danse du temps"(Régine Chopinot), "Nuit Blanche"( Abou Lagraa), "Le Témoin" (Claude Brumachon), "Corps est Graphique" (Käfig), "Seule" et "WMD" (Françoise et Dominique Dupuy), " La Veillée des Abysses" (James Thiérrée), Agwa »(Mourad Merzouki), Fuenteovejuna (Antonio Gadès), Blue Lady revisted (Carolyn Carlson)…
Source : Maison de la Danse de Lyon
Compagnie 111
Direction artistique: Aurélien Bory
Année de création: 2000
La scène est un espace. On peut le délimiter comme le rectangle du plateau et le volume d’air correspondant. Cet espace est le seul support de l’art où l’on ne peut échapper aux lois de la mécanique générale. Cette spécificité est importante. Les corps, les objets sont soumis à la gravité sans échappatoire possible. Ma proposition est de saisir les moyens du corps et les moyens du plateau, quels qu’ils soient, pour envisager ce problème. Le corps, l’objet sont pertinents pour parler de gravité. La relation entre l’individu et l’espace, avec tout ce qui la compose, constitue alors ce qui m’intéresse d’aborder sur un plateau.
Notre théâtre appréhende la scène en tant qu’espace physique et y inscrit des actions physiques. L’acteur est étymologiquement celui qui fait. Une pièce est une série d’actions. Au cirque, l’extraordinaire est annoncé. Au théâtre non. Il s’invite par surprise. Dans l’idée du cirque, on vient voir l’être extraordinaire, alors qu’au théâtre, c’est notre semblable que l’on regarde. La scène est un monde. L’acteur se situe dans cet espace, et l’interrogation porte sur la place de l’homme dans le monde. Je pars de la relation entre ces deux éléments : l’espace scénique comme monde, et les acteurs comme figures de l’homme ordinaire.
La question de l’espace pose celle de la limite. La limite est l’inconnue même. Elle aiguise notre sens de la découverte. Elle incarne l’endroit de la création. Notre théâtre est traversé par plusieurs disciplines, cirque, danse, arts visuels, musique, mais notre intérêt pour le renouvellement de la forme, pour l’indéterminé, est plus grand que l’appartenance à une discipline quelle qu’elle soit. Je préfère que la forme s’échafaude à la lisière des choses.
Je travaille à partir de contextes différents. Toutes mes collaborations s’envisagent de cette manière : une hybridation de pratiques ayant un champ de convergences. Chaque création s’inscrit ainsi dans la rencontre avec un autre contexte: celui d’un artiste, d’un lieu, d’une pratique, d’un milieu. Dans chaque cas, la démarche reste la même : c’est dans le déplacement des choses qu’on peut les amener aux bords, à l’endroit du questionnement.
Source : Site de la Cie 111
En savoir plus : cie111.com
Les sept planches de la ruse
Direction artistique / Conception : Aurélien Bory
Assistance direction artistique / conception : Evita De Ayguavives, Hugues Cohen (et traduction)
Interprétation : École d'art de Dalian avec Sun Ruichen, Yu Yingchun, Ding Hong, Jiang Huimin, An Liming, Chen Jianhui, Liu Yu, Qu Aiguo, Tan Zuoliang, Li Liang, Wang Wentao, Zhang Deqiang, Che Hu, Zhang Benchuan
Mise en scène : Aurélien Bory
Scénographie : Aurélien Bory
Musique originale : Raphaël Wisson (composition)
Musique additionnelle : Arvo Pärt
Lumières : Arno Veyrat (création), Tristan Baudoin (régie lumière et plateau)
Costumes : Sylvie Marcucci
Décors : Pierre Dequivre et les ateliers de la Fiancée du pirate (réalisation), Arnaud Lucas (chef constructeur), Emily Battersby et Charlotte Delion (patine)
Son : Stéphane Ley
Autres collaborations : Pierre Rigal, Arno Veyrat et Tristan Baudoin (régie générale)
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Production, administration et diffusion Scènes de la Terre & Cie 111 production déléguée Scènes de la Terre – Jean Luc Larguier Scènes de la Terre ; Chantal Larguier, Aylana Irgit, Elsa Gangloff ; Cie 111 : Florence Meurisse, Delphine Justumus, Audrey Gautron production exécutive à Dalian : Monsieur Fan Xiang Cheng, directeur de l'École d'art de Dalian coproduction Théâtre de la Ville/Paris, Direction de la culture-Ville de Dalian, Équinoxe Scène nationale/Châteauroux accueil en résidence Scène nationale/Sénart avec le soutien de Ville de Toulouse, Région Midi-Pyrénées, Conseil général Haute-Garonne // La Compagnie 111- Aurélien Bory est conventionnée par le Ministère de la Culture et de la Communication – DRAC Midi-Pyrénées, par la Région Midi-Pyrénées et reçoit l'aide de la Ville de Toulouse // Depuis 2003, la Compagnie 111 - Aurélien Bory est soutenue par la Fondation BNP Paribas, pour le développement de ses projets
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Maison de la Danse, 2009
Durée : 75'
[1930-1960] : Entre Europe et Etats-Unis, un néoclassicisme à l’écoute de son temps
Les Ballets russes ont ouvert la porte à ce qui sera nommé plus tard : le néoclassique. A l’époque, l’expression « ballet moderne » est souvent utilisée pour définir ce renouvellement esthétique : un savant mélange de tradition et d’innovation définit par chaque chorégraphe.
James Carlès
La Fondation BNP Paribas
Vidéo-danses mexicaines
(LA)HORDE : RÉSISTER ENSEMBLE
[1970-2018] Développements néoclassiques : diffusion mondiale, répertoires multiples et dialogues avec la danse contemporaine
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Danse et arts numériques
Danse et performance
Echantillon d’extraits des figures burlesques de la Performance en danse.
La Biennale de la danse
Féminin - Masculin
Promenade entre les différentes conceptions et réceptions des genres dans les différents styles et époques de la danse.
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Les Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis
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Noé Soulier : Repenser le mouvement
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Première partie du Parcours consacré à la danse au Québec, voici un ensemble d’extraits présentant l’utilisation très physique du corps.
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