Les stratégies obliques
1993 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Rivière, Valérie (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la Danse de Lyon , Saisons 1990 > 1999
Producteur vidéo : Maison de la Danse de Lyon
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Les stratégies obliques
1993 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Rivière, Valérie (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la Danse de Lyon , Saisons 1990 > 1999
Producteur vidéo : Maison de la Danse de Lyon
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Les Stratégies Obliques
Chorégraphes de la compagnie Paul Les Oiseaux, Valérie Rivière et Oivier Clementz inventent un espace de sourire, de délicatesse et de sensualité.
Source : Programme de la Maison de la Danse de Lyon
Rivière, Valérie
Valérie Rivière suit une formation en danse classique et se dirige ensuite vers la danse contemporaine. De cette première formation technique très solide, elle garde une prédilection pour une danse qui ne boude pas la virtuosité. De ses années bruxelloises à Mudra, elle conserve l’esprit d’ouverture et le croisement avec d’autres disciplines artistiques. D’ailleurs, on peut penser que Valérie Rivière a aussi été poète, peintre, scénographe, auteur, paysagiste, costumière, dans ses propres chorégraphies.
Elle commence ses études de danse au Conservatoire National de Région de Bordeaux entre 1974 et 1978. Elle étudie ensuite à l’école de la Princesse Grace sous la direction de Marika Besobrasova à Monte-Carlo puis entre à Mudra Bruxelles, école de Maurice Béjart pour devenir danseuse professionnelle. Elle découvre durant cette formation, un attachement particulier pour la chorégraphie ainsi qu’un vif intérêt en direction des autres arts qui y sont dispensés.
De retour en France en 1987, Valérie Rivière fonde avec Olivier Clémentz Paul les Oiseaux. Durant les quatre années qui suivent, ils s’attachent à un travail de laboratoire afin de désapprendre et de construire un nouveau langage permettant ainsi à chacun d’acquérir une signature singulière. En 1992, Valérie Rivière devient l’unique chorégraphe au sein de la compagnie.
Elle signe vingt-cinq pièces chorégraphiques, qui toutes à leur manière, s’attachent à rencontrer des univers plastiques sans jamais les asservir.
Source : Paul Les Oiseaux
En savoir plus :
Picq, Charles
Auteur, réalisateur et vidéaste, Charles Picq (1952-2012) entre dans la vie professionnelle dans les années 70 par le théâtre et la photographie. Après une reprise d'études (Maîtrise de Linguistique - Lyon II, Maîtrise des Sciences et Techniques de la Communication - Grenoble III), il se consacre à la vidéo, d'abord dans le champ des arts plastiques à l'Espace Lyonnais d'Art Contemporain (ELAC) et avec le groupe "Frigo", puis dans celui de la danse.
Dès la création de la Maison de la Danse à Lyon en 1980, il est sollicité pour y entreprendre un travail de documentation vidéo qu'il poursuit toujours depuis. Durant les années 80, marquées en France par l'explosion de la danse contemporaine et le développement de l'image vidéo, il fait de nombreuses rencontres avec des artistes tels qu'Andy Degroat, Dominique Bagouet, Carolyn Carlson, Régine Chopinot, Susanne Linke, Joëlle Bouvier et Régis Obadia, Michel Kelemenis. Son activité se déploie dans le champ de la création avec des installations et des vidéos en scène, ainsi que dans celui de la télévision avec des spectacles filmés, des recréations et des documentaires. Avec Dominique Bagouet (80-90), la rencontre est particulière. Il documente sa création, l'assiste sur " Le Crawl de Lucien" et co-réalise avec lui les films "Tant Mieux, Tant Mieux" et "10 anges".
Dans les années 90, il devient le directeur du développement vidéo de la Maison de la danse et œuvre, avec le soutien de Guy Darmet et son équipe, pour une place grandissante de l'image vidéo au sein du théâtre à travers plusieurs initiatives :
• Il fonde une vidéothèque de films de danse, d'accès public et gratuit. C'est une première en France. Poursuivant la documentation vidéo des spectacles, il en organise la gestion et la conservation.
• Il impulse la création d'un vidéo-bar et d'une salle de projection vidéo dédiée à l'accueil scolaire.
• Il initie les "présentations de saisons" en image.
• Il conçoit l'édition du DVD "Le tour du monde en 80 danses", une vidéothèque de poche produite par la Maison de la Danse pour le secteur éducatif.
• Il lance la collection « Scènes d'écran » pour la télévision et le web, il entreprend la conversion numérique de la vidéothèque et crée Numeridanse.
Ses principaux documentaires sont : "Enchaînement", "Planète Bagouet", "Montpellier le Saut de l'Ange", "Carolyn Carlson, a woman of many faces", "Grand Ecart", "Mama Africa", "C'est pas facile", "Lyon, le pas de deux d'une ville", "Le Défilé", "Un Rêve de cirque".
Il a également réalisé des films de spectacle : "Song", "Vu d'Ici" (Carolyn Carlson),"Tant Mieux, Tant Mieux", "10 anges", "Necesito" et "So Schnell", (Dominique Bagouet), "Im bade wannen","Flut" et "Wandelung" ( Susanne Linke), "Le Cabaret Latin" (Karine Saporta), "La danse du temps"(Régine Chopinot), "Nuit Blanche"( Abou Lagraa), "Le Témoin" (Claude Brumachon), "Corps est Graphique" (Käfig), "Seule" et "WMD" (Françoise et Dominique Dupuy), " La Veillée des Abysses" (James Thiérrée), Agwa »(Mourad Merzouki), Fuenteovejuna (Antonio Gadès), Blue Lady revisted (Carolyn Carlson)…
Source : Maison de la Danse de Lyon
Paul Les Oiseaux
Créée en 1987, la compagnie emprunte son nom au peintre de la renaissance Paolo Uccello, et revendique ainsi sa parenté avec le maître italien, dans l’obsession portée à la perspective, à la scénographie, comme à l’inscription graphique des corps sur le plateau. On peut y déceler aussi un hommage aux migrations sans cesse renouvelées des oiseaux, semblables aux trajets incessants des danseurs, et aux traces légères oubliées dans l’espace par les mouvements chorégraphiques.
La force de Paul Les Oiseaux réside dans une tension constante entre une danse techniquement virtuose et une gestuelle concentrée sur l’intime, sur les infimes mouvements des gestes familiers, sur leur inquiétante étrangeté.
Paul les Oiseaux a le goût du mystère, de ces mystères qui composent nos rêves éveillés, nos sensations de déjà vu, la buée moite parfois de nos cauchemars, et l’eau claire de nos souvenirs.
Dans une danse affranchie des codes abstraits, Paul Les Oiseaux, propose de recourir à nos sens, avec minutie, méthode, et invoque un lyrisme exempt de toute forme de mièvrerie.
Un imaginaire qui peut se dévoiler en paliers successifs, à pas feutrés, comptés, en multipliant les indices ou dans la déflagration de l’instant.
En parallèle avec ses créations, l’identité artistique de la compagnie se construit aussi dans ses ateliers de sensibilisation qui font la part belle aux rencontres avec différents publics, scolaires, futurs professionnels, amateurs… Ces ateliers qui prennent des formes très singulières, conférences dansées, ateliers d’écriture chorégraphiques par exemple, permettent la création de petites formes chorégraphiques adjacentes, et le croisement avec des artistes explorant d’autres pratiques : metteurs en scènes, musiciens, vidéastes, auteurs.
Chaque pièce chorégraphique de la compagnie s’enrichit ainsi de pièces satellites qui développent les mêmes enjeux thématiques et esthétiques explorés au sein de ces workshops productifs.
Depuis plusieurs années, la compagnie intervient aussi auprès de publics empêchés, au sein notamment d’établissements hospitaliers pour personnes âgés dépendantes. Ces projets participatifs donnent lieu à des formes chorégraphiques et/ou à des objets filmiques singuliers fictionnels ou documentaires.
Source : Paul Les Oiseaux
En savoir plus : paullesoiseaux.com
Les Stratégies Obliques
Chorégraphie : Valérie Rivière, Olivier Clementz
Musique additionnelle : Debussy, Satie, Koechlin
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Maison de la Danse de Lyon - Charles Picq, 1993
Danse sur Mobilier urbain dissuasif
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