Priyèr' Sï Priyèr' - focus
2015
Chorégraphe(s) : Boutiana, Didier (Reunion)
Présentée dans la/les collection(s) : Compagnie Soul City , Danse Océan Indien
Producteur vidéo : Compagnie Soul City
Priyèr' Sï Priyèr' - focus
2015
Chorégraphe(s) : Boutiana, Didier (Reunion)
Présentée dans la/les collection(s) : Compagnie Soul City , Danse Océan Indien
Producteur vidéo : Compagnie Soul City
Priyèr' Sï Priyèr'
Composé d’un trio de danseurs, issus du mouvement hip hop à la Réunion, Priyèr Sï Priyèr donne la suite au travail initié à partir de la pièce Reflex, autour de la notion de rituel. Priyèr Sï Priyèr trace le parcours de l’être humain vers sa recherche du sacré et le rituel comme une pratique collective créatrice de lien social entre les individus.
La mise en scène développe une approche sur le symbole. Les objets de la vie quotidienne prennent place sur le plateau. Leur manipulation par les danseurs va tendre peu à peu à créer du symbolisme là où il était inexistant. Les lumières tamisées accompagnent le spectateur dans un univers feutré.
Didier Boutiana transpose le fait « rituel » en 3 tableaux chorégraphiques. S’inspirant de l’éclectisme religieux existant sur les territoires de l’océan Indien, il en reprend les symboles, les détourne et redéfini leurs utilisations au travers d’un rituel dansé auquel il convie les spectateurs. Le passage d’une étape à l’autre marque le franchissement d’un seuil social et spirituel.
L’apport des objets par les danseurs marque l’entrée dans le rituel où chacun possède, son propre passif : ce qui participe à la création d’une atmosphère sacrée. Ils avancent dans le rituel grâce aux repères que constituent les objets portés comme des symboles sacrés au service de la danse. Les danseurs manipulent les pierres avec la précaution que l’on réserve à un objet sacré.
Le trio poursuit par une danse à l’unisson. C’est la deuxième phase du rituel qui commence, celle où s’installe la pratique riche de l’énergie des danseurs. La gestuelle dansée interroge le travail des mains comme la partie première du corps amenée à effectuer le geste, présupposant sa portée sacrée dans l’énergie et l’intention de celui qui le réalise.
A mesure que le trio progresse, il survient la manifestation de ce qui n’est pas visible et malgré les repères qu’offrent les codes du rituel, une part d’inconnu subsiste dans cette pratique. Elle induit une destruction mentale qui se manifeste par une perte du contrôle de soi. Il s’ensuit une destruction physique, une violence infligée à soi-même ou aux autres. Les luttes qui vont opposer le trio amènent une destruction matérielle : les objets sacrés deviennent des objets de violence et sont dénaturés.
Pour le chorégraphe, le danseur fait l’expérience du sacré dans la pratique de sa discipline. Sur scène, il est habité par quelque chose d’inconnu, une volonté de sublimer le geste, qui relève du sacré et le transcende.
Source : Lalanbik
Boutiana, Didier
Didier Boutiana dirige la compagnie Soul City depuis 2011.
En 2009, puis à nouveau en 2010, Didier Boutiana est récompensé en tant que meilleur bboy de l’Île de la Réunion. Depuis 2008, il intègre les plus importantes compagnies des danse hiphop et contemporaines de son département. En 2011, Didier devient chorégraphe de la compagnie Soul City et crée Body of Knowledge en collaboration avec la Dusi Dance Company d’Afrique du Sud.
En 2013, la pièce Reflex lui confère la reconnaissance du public et des professionnels.
En 2015, Didier Boutiana est invité à participer au programme ECUMe – Expérience chorégraphique ultra-marine -, initié par le TEAT Champ Fleuri | TEAT Plein Air, Théâtres départementaux de La Réunion, en partenariat avec le CND Pantin, sous la direction de Yuval Pick. Dans ce cadre, au CND Pantin, il participe à une résidence de formation et de création avec les danseurs Bertwin D’Souza (Inde) et Anjara Rasamiarison (Madagaskar), ainsi qu’au programme « Camping » (Bertwin D’Souza/Inde et Nadjani Bulin/La Réunion).
La même année, Didier Boutiana crée le trio Priyèr’ Sï Priyèr’. Pour novembre 2017, il prépare son premier solo, KANYAR.
Déconstruire l’esthétique, se mettre en danger, aller au delà de ses limites tout en gardant un objectif d’unification font partie des spécificités de son identité chorégraphique. La danse de Didier Boutiana se situe dans les sphères de l’amitié, de la rencontre, de l’échange, de l’altérité. Sa recherche chorégraphique entraîne un mouvement instinctif et intuitif qui, une fois maitrisé par les danseurs, peut de nouveau s’axer vers une unité, vers une Ré-union.
Source : Site de Didier Boutiana
En savoir plus : http://caminaktion.eu/
Lalanbik
Lalanbik est fondé en 2014 à l'Ile de La Réunion. La structure contribue à la valorisation des acteurs et des écritures chorégraphiques des territoires de l'Océan Indien. Lalanbik met en œuvre des outils de ressources en ligne : l'un, son site internet, concerne l'actualité Danse Océan Indien et l'autre, sa vidéothèque, apporte des contenus sur les écritures des Danses traditionnelles ou contemporaines. Lalanbik travaille en partenariat pour mener ses actions en faveur de l'élargissement des publics : médiathèques, salles de diffusion, compagnies chorégraphiques, écoles de danses, établissements scolaires et d'enseignement supérieur.
En savoir plus : www.lalanbik.org
Priyèr' Sï Priyèr'
Direction artistique / Conception : Didier Boutiana
Chorégraphie : Didier Boutiana
Interprétation : Olivier Flaconel, Sébastien Comtois, Didier Boutiana
Conseil artistique / Dramaturgie : Vincent Fontano
Scénographie : Tony Steel
Musique originale : Labelle
Lumières : Virginie Briand
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Théâtres départementaux de La Réunion, avec le soutien de Lespas culturel Leconte de Lisle
La danse classique occidentale entre dans la modernité du 20e siècle : Les Ballets russes et les Ballets suédois
Si le 19e siècle est celui du romantisme, l’entrée dans le nouveau siècle est synonyme de modernité ! Ce sera quelques décennies plus tard que lui sera attribué a posteriori un nom : « le néo-classique ».
LATITUDES CONTEMPORAINES
James Carlès
CHRISTIAN & FRANÇOIS BEN AÏM ET L'ÉLAN VITAL - échappées chorégraphiques salvatrices
les ballets C de la B et l'esthétique du réel
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La collaboration entre chorégraphe et écrivain fait apparaître de multiples combinaisons. Parfois, ce n’est plus le chorégraphe qui « met en danse » le texte d’un auteur, c’est l’écrivain qui prend la danse pour sujet ou matière de son texte.
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De l’importance de la Ronde en danse aujourd’hui.
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