Lieu d'être
2010 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Charlot, Annick (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la Danse de Lyon , Saisons 2010 > 2019
Producteur vidéo : Maison de la Danse de Lyon
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Lieu d'être
2010 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Charlot, Annick (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la Danse de Lyon , Saisons 2010 > 2019
Producteur vidéo : Maison de la Danse de Lyon
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Lieu d'être
LIEU d'ÊTRE, Manifeste chorégraphique pour l'utopie d'habiter
« Les philosophes ont invité les utopies,
les grands hommes les sociétés d'égalité,
les architectes les lieux du lien,
les habitants les grandes tablées.
LIEU d'ÊTRE fait le projet d'une certaine tendresse sociale, par la présence d'artistes en un lieu, pour le sentiment d'appartenir au commun. »
Création nomade pour les villes, en plein jour et en plein air, LIEU d'ÊTRE incarne l'histoire de lieux habités. Ce projet/spectacle implique des habitants d'un immeuble, d'un quartier, d'une ville jusqu'à les intégrer physiquement au processus de création.
Au-delà d'un spectacle-évènement, il s'agit de recréer une géographie sensible, solidaire, EXTRA-ordinaire dans la ville en associant des danseurs professionnels et des usagers d'un même espace urbain à travers une expérience artistique collective.
« Un public en marche vers un point de rencontre, une fresque humaine dansée aux balcons, une table comme une scène où se jouent les amitiés et les révolutions, un ballet aérien à la façade des immeubles. LIEU d'ÊTRE est l'épopée d'un peuple éphémère où se mêlent artistes, habitants complices et figurants danseurs. Un manifeste : mettre en mouvement l'habitat, le collectif, un rêve social. » Annick Charlot
Source : Compagnie Acte
Charlot, Annick
Après un parcours universitaire en génétique, elle embrasse dès 1986 une vie professionnelle de danseuse contemporaine. Dix années danseuse interprète de la Cie Hallet Eghayan à Lyon, elle dirige depuis 2000 la Cie Acte pour laquelle elle crée plus de 10 pièces, soutenues pour nombre d’entre elles, à Lyon, par la Biennale et la Maison de la danse.
En 2008 elle prend la décision avec son équipe, de donner à la compagnie un lieu de travail, à Lyon, le Studio des Hérideaux.
Son désir de transmission la conduit à encadrer des ateliers, conférences dansées et master-class (festival international de danse de Canton-Chine, ENSATT de Lyon, festival international de danse contemporaine de Freibourg-Allemagne, IRTS de Montrouge…).
Elle nourrit son énergie artistique de collaborations avec des chercheurs, architectes, philosophes, urbanistes, géographes…
Elle est régulièrement invitée à présenter ses projets lors de rencontres publiques (avec notamment : Maud Le Floch, directrice du Pôle des arts urbains ; Pascal Lebrun-Cordier, directeur artistique des ZAT de Montpellier et responsable du Master Projets culturels dans l’espace public, Sorbonne (Paris) ; Dominique Pestre, historien des sciences lors d’une conférence au Musée des Confluences (Lyon); Raphaël Enthoven, les Nouveaux chemins de la connaissance sur France culture ; Luc Gwiazdzinski, géographe, directeur du Master innovation et territoire à l’IGA de Grenoble…).
Source : Site de la Compagnie Acte
En savoir plus : compagnie-acte.fr
Picq, Charles
Auteur, réalisateur et vidéaste, Charles Picq (1952-2012) entre dans la vie professionnelle dans les années 70 par le théâtre et la photographie. Après une reprise d'études (Maîtrise de Linguistique - Lyon II, Maîtrise des Sciences et Techniques de la Communication - Grenoble III), il se consacre à la vidéo, d'abord dans le champ des arts plastiques à l'Espace Lyonnais d'Art Contemporain (ELAC) et avec le groupe "Frigo", puis dans celui de la danse.
Dès la création de la Maison de la Danse à Lyon en 1980, il est sollicité pour y entreprendre un travail de documentation vidéo qu'il poursuit toujours depuis. Durant les années 80, marquées en France par l'explosion de la danse contemporaine et le développement de l'image vidéo, il fait de nombreuses rencontres avec des artistes tels qu'Andy Degroat, Dominique Bagouet, Carolyn Carlson, Régine Chopinot, Susanne Linke, Joëlle Bouvier et Régis Obadia, Michel Kelemenis. Son activité se déploie dans le champ de la création avec des installations et des vidéos en scène, ainsi que dans celui de la télévision avec des spectacles filmés, des recréations et des documentaires. Avec Dominique Bagouet (80-90), la rencontre est particulière. Il documente sa création, l'assiste sur " Le Crawl de Lucien" et co-réalise avec lui les films "Tant Mieux, Tant Mieux" et "10 anges".
Dans les années 90, il devient le directeur du développement vidéo de la Maison de la danse et œuvre, avec le soutien de Guy Darmet et son équipe, pour une place grandissante de l'image vidéo au sein du théâtre à travers plusieurs initiatives :
• Il fonde une vidéothèque de films de danse, d'accès public et gratuit. C'est une première en France. Poursuivant la documentation vidéo des spectacles, il en organise la gestion et la conservation.
• Il impulse la création d'un vidéo-bar et d'une salle de projection vidéo dédiée à l'accueil scolaire.
• Il initie les "présentations de saisons" en image.
• Il conçoit l'édition du DVD "Le tour du monde en 80 danses", une vidéothèque de poche produite par la Maison de la Danse pour le secteur éducatif.
• Il lance la collection « Scènes d'écran » pour la télévision et le web, il entreprend la conversion numérique de la vidéothèque et crée Numeridanse.
Ses principaux documentaires sont : "Enchaînement", "Planète Bagouet", "Montpellier le Saut de l'Ange", "Carolyn Carlson, a woman of many faces", "Grand Ecart", "Mama Africa", "C'est pas facile", "Lyon, le pas de deux d'une ville", "Le Défilé", "Un Rêve de cirque".
Il a également réalisé des films de spectacle : "Song", "Vu d'Ici" (Carolyn Carlson),"Tant Mieux, Tant Mieux", "10 anges", "Necesito" et "So Schnell", (Dominique Bagouet), "Im bade wannen","Flut" et "Wandelung" ( Susanne Linke), "Le Cabaret Latin" (Karine Saporta), "La danse du temps"(Régine Chopinot), "Nuit Blanche"( Abou Lagraa), "Le Témoin" (Claude Brumachon), "Corps est Graphique" (Käfig), "Seule" et "WMD" (Françoise et Dominique Dupuy), " La Veillée des Abysses" (James Thiérrée), Agwa »(Mourad Merzouki), Fuenteovejuna (Antonio Gadès), Blue Lady revisted (Carolyn Carlson)…
Source : Maison de la Danse de Lyon
Compagnie Acte
Direction artistique: Annick Charlot
Année de création: 2000
Dirigée par Annick Charlot, chorégraphe et danseuse, la Compagnie Acte est née à Lyon de l’envie de partager la danse, de faire société, de créer une continuité entre l’art et le monde. Ses premières créations racontent la résistance, la résilience, les confins charnels de l’humain. « L’art comme manière de faire société » : cet engagement au monde infléchit la démarche de création de la chorégraphe Annick Charlot qui s’écarte peu à peu des lieux dédiés à la danse pour investir l’espace public de la ville et va jusqu’à inscrire le public dans le processus de création à l’instar de : "Lieu d'être", Manifeste chorégraphique pour l’utopie d’habiter (création et coproduction Biennale de la danse de Lyon 2010). Sa dernière création, "Journal d'un seul jour", drame chorégraphique dans la ville en 24 heures, présentée en mai 2016 par la Maison de la Danse de Lyon réunit de nombreux lieux et acteurs de la ville (gare, hôtel, place publique, hypermarché, institutions publiques et entreprises privées…).
Source : Site de la compagnie Acte
En savoir plus : compagnie-acte.fr
Lieu d'être
Chorégraphie : Annick Charlot
Interprétation : Fanny Bonneau, Emilie Harache, Jérémy Paon, Farid-Ayelem Rahmouni
Conseil artistique / Dramaturgie : Perrine Griselin
Scénographie : Nemo
Texte : Perrine Griselin
Musique originale : Stéphane Plotto
Costumes : Cathy Diallo
Autres collaborations : Régie générale Pascal Bouvier assisté de Pauline Quiquandon Photographies Christian Ganet, Olivier Mignot, Frederic Pfisterer, Gilles Aguilar
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Créazz
La danse classique occidentale entre dans la modernité du 20e siècle : Les Ballets russes et les Ballets suédois
Si le 19e siècle est celui du romantisme, l’entrée dans le nouveau siècle est synonyme de modernité ! Ce sera quelques décennies plus tard que lui sera attribué a posteriori un nom : « le néo-classique ».
LATITUDES CONTEMPORAINES
[1930-1960] : Entre Europe et Etats-Unis, un néoclassicisme à l’écoute de son temps
Les Ballets russes ont ouvert la porte à ce qui sera nommé plus tard : le néoclassique. A l’époque, l’expression « ballet moderne » est souvent utilisée pour définir ce renouvellement esthétique : un savant mélange de tradition et d’innovation définit par chaque chorégraphe.
L'artiste engagé
Dans tous les arts et ici spécialement en danse, l’artiste crée parfois pour défendre une cause, dénoncer un fait, troubler, choquer. Voici un panorama de quelques créations chorégraphiques « engagées ».
Le défilé de la Biennale de la danse
Vidéo-danses mexicaines
Partenaires artistiques de K. Danse
Animal Kingdom, PAROLE DES PARTICIPANTS
Nouveau souffle : La jeunesse du XXIème siècle entre dans la danse
(LA)HORDE : RÉSISTER ENSEMBLE
CHRISTIAN & FRANÇOIS BEN AÏM ET L'ÉLAN VITAL - échappées chorégraphiques salvatrices
Danses indiennes
Une découverte de la danse indienne au travers de créations chorégraphiques qui la dévoilent, la suggèrent, la revisitent ou la transforment !
[1970-2018] Développements néoclassiques : diffusion mondiale, répertoires multiples et dialogues avec la danse contemporaine
Avec les années 1970, l’élan des artistes vers un nouveau classique a plus d’un demi-siècle et ainsi plusieurs générations se sont déjà déployées depuis les Ballets Russes. Au fil des décennies, chacun a défendu ou défend la danse classique sous le signe de la nouveauté, de la singularité, de la connexion avec les autres arts et avec les préoccupations de son temps.
les ballets C de la B et l'esthétique du réel
Danse et arts numériques
Pourquoi je danse ?
Collaborations artistiques
Petit panorama de collaborations artistiques, des « couples » de chorégraphes aux créations impliquant des musiciens ou des plasticiens, via quelques rencontres atypiques
La ronde
De l’importance de la Ronde en danse aujourd’hui.
La Maison de la Danse de Lyon
Danses de mains
Ce parcours présente différents extraits vidéo où les mains sont au cœur du mouvement.