Le Lac des Cygnes
2010 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Makarova, Natalia (Russian Federation) Ivanov, Lev (Russian Federation) Petipa, Marius (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la Danse de Lyon , Saisons 2010 > 2019
Producteur vidéo : Maison de la Danse de Lyon
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Le Lac des Cygnes
2010 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Makarova, Natalia (Russian Federation) Ivanov, Lev (Russian Federation) Petipa, Marius (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la Danse de Lyon , Saisons 2010 > 2019
Producteur vidéo : Maison de la Danse de Lyon
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Le Lac des Cygnes
Le Lac des cygnes est un ballet en quatre actes sur une musique de Piotr Ilitch Tchaïkovski (opus 20) et un livret de Vladimir Begitchev inspiré d'une légende allemande.
Issu d'une histoire mouvementée qui fit de Perm, en bordure de l'Oural, la ville d'accueil du célèbre Kirov durant la deuxième guerre mondiale, le Ballet de l'Opéra National Tchaïkovski a su s'emparer de cet héritage pour devenir l'une des plus importantes troupes dépositaires de l'esprit des grands Ballets Russes.
La venue en France de ces cinquante-cinq danseurs, à l'occasion de l'année France-Russie, constitue une grande première. Nous avons choisi de présenter le chef-d’œuvre du répertoire classique dans sa plus pure expression, symbole d'harmonie et de perfection, « Le Lac des Cygnes ». La rigueur, l'exigence et la précision que son interprétation nécessite soulèvent l'admiration et l'adhésion. Les danseurs du Ballet de Perm, rompus à toutes les subtilités de la danse et à l'intensité dramatique du livret, excellent dans ce Lac magistral signé par l'inoubliable étoile Natalia Makarova. Une occasion exceptionnelle de découvrir la sensibilité de l'interprétation et la spécificité technique de l'école classique russe, à son plus haut niveau.
Source : Programme de salle Maison de la Danse
Makarova, Natalia
Née en 1940, Natalia Makarova est une danseuse et maître de ballet russe. Formée à l’École de danse de Leningrad, elle introduit le Kirov (appellation familière du Théâtre Mariinski et de son ballet) où elle se produit de 1959 à 1970. Elle intègre ensuite le Royal Ballet à Londres débutant ainsi sa carrière internationale. Quand les conditions politiques le permettent, elle donne à nouveau quelques représentations avec le Kirov en 1988 et 1989. En tant que maître de ballet, elle remonte notamment Paquita, Bayadère, le Lac des Cygnes. Après avoir remarquablement interprété des pièces comme Gisèle, elle diversifie ses rôles en dansant les grandes oeuvres modernes. Jérôme Robbins crée pour elle Other Dances en 1976 et Maurice Béjart Méphisto valse en 1979.
Source : Dictionnaire de la Danse, Philippe Le Moal, Larousse, 1999
En savoir plus : larousse.fr
Ivanov, Lev
Danseur, chorégraphe et pédagogue russe, né en 1834 et décédé en 1901.
Diplômé de l’École théâtrale de Saint-Pétersbourg, danseur de caractère au Mariinski (compagnie de danse russe attachée au principal théâtre lyrique de Saint-Pétersbourg) entre 1852 et 1893, il interprète de nombreux rôles mimés, dont Phoebus dans la Esmeralda et Conrad dans le Corsaire.
Assistant de Marius Petipa au Théâtre impérial de Saint-Pétersbourg, il compose une vingtaine de ballets, dont certains en collaboration. Il est coauteur, avec Marius Petipa, du Lac des cygnes (actes II et IV) [1895] ; avec Cecchetti, de « Cendrillon » (acte II) [1893]. Seul, il est l'auteur (1890) d'une première version des Danses polovtsiennes du Prince Igor et de Casse-Noisette (1892).
Ses chorégraphies se caractérisent d'abord par une compréhension profonde de la musique. Par ces réussites, il ouvre la voie à l'utilisation chorégraphique de la musique symphonique ou instrumentale qui se développera au XXème siècle.
Source : Dictionnaire de la Danse, Philippe Le Moal, Larousse, 1999
En savoir plus : larousse.fr
Petipa, Marius
Danseur, chorégraphe et pédagogue français (Marseille 1818-Saint-Pétersbourg 1910).
Marius Petipa a des parents qui exercent l'un et l'autre un métier artistique : son père est danseur et maître de ballet, et sa mère, actrice. Lucien Petipa (1815-1898), son frère aîné, est lui aussi danseur professionnel. Marius n'a pas vraiment la vocation pour le devenir à son tour, malgré les leçons que lui dispense son père. Très jeune, cependant, il fait ses débuts au théâtre de la Monnaie, à Bruxelles, où il est élève au conservatoire. Lorsque sa famille revient en France, il entame une carrière qui le mène à Bordeaux, à Nantes – où il devient danseur étoile – et à Paris – où il suit les cours d'Auguste Vestris et danse avec l'illustre Carlotta Grisi. De 1843 à 1846, Marius Petipa travaille pour le Théâtre royal de Madrid, puis en 1847 il est invité pour une année à Saint-Pétersbourg – il y restera près de soixante ans.
À Saint-Pétersbourg, Petipa a eu de célèbres devanciers – entre autres, Charles Didelot et Jules Perrot. Lui-même se fait apprécier à la fois de la cour et du public. D'abord premier danseur du Théâtre-Impérial, il en devient en 1862 le chorégraphe en chef, obtenant son premier triomphe avec "la Fille du pharaon" (d'après le Roman de la momie de Théophile Gautier), et, en 1869, le premier maître de ballet, commandant une troupe de 250 danseurs. De 1855 à 1887, il dirige aussi l'École impériale de danse, comprenant 80 élèves.
Au Théâtre-Impérial, Petipa a la haute main sur les créations comme sur les reprises, sur les engagements comme sur les promotions. Il préside ainsi à l'éclosion de talents qui poursuivront leur carrière au sein des Ballets russes de Serge de Diaghilev. Peu enclin à faire appel aux étoiles étrangères, il doit pourtant consentir à accueillir les gloires de la scène italienne, comme Enrico Cecchetti.
Auteur d'une soixantaine d'œuvres, Petipa avait lui-même substitué une nouvelle tradition à celle du ballet romantique qui l'avait précédée. Il n'a pas pour autant renié le romantisme. C'est lui qui tire Giselle de l'oubli et, dans sa propre dramaturgie, il fait la part belle au fantastique et à la rêverie. Il innove, en revanche, en recherchant l'effet de masse et, pour cela, il mobilise sur scène le corps de ballet tout entier. Rudolf Noureïev assumera avec éclat cet héritage. «La danse est la rencontre de trois émotions et leur dépassement : émotion du corps dompté qui se libère et rejoint l'âme, émotion du geste qui se transforme en poésie, émotion de l'allure qui fait sortir l'interprète de sa corporéité pour devenir l'expression de l'idée » : tel est le legs de Petipa.
Source : Site de l'Encyclopédie Larousse
En savoir plus : larousse.fr
Picq, Charles
Auteur, réalisateur et vidéaste, Charles Picq (1952-2012) entre dans la vie professionnelle dans les années 70 par le théâtre et la photographie. Après une reprise d'études (Maîtrise de Linguistique - Lyon II, Maîtrise des Sciences et Techniques de la Communication - Grenoble III), il se consacre à la vidéo, d'abord dans le champ des arts plastiques à l'Espace Lyonnais d'Art Contemporain (ELAC) et avec le groupe "Frigo", puis dans celui de la danse.
Dès la création de la Maison de la Danse à Lyon en 1980, il est sollicité pour y entreprendre un travail de documentation vidéo qu'il poursuit toujours depuis. Durant les années 80, marquées en France par l'explosion de la danse contemporaine et le développement de l'image vidéo, il fait de nombreuses rencontres avec des artistes tels qu'Andy Degroat, Dominique Bagouet, Carolyn Carlson, Régine Chopinot, Susanne Linke, Joëlle Bouvier et Régis Obadia, Michel Kelemenis. Son activité se déploie dans le champ de la création avec des installations et des vidéos en scène, ainsi que dans celui de la télévision avec des spectacles filmés, des recréations et des documentaires. Avec Dominique Bagouet (80-90), la rencontre est particulière. Il documente sa création, l'assiste sur " Le Crawl de Lucien" et co-réalise avec lui les films "Tant Mieux, Tant Mieux" et "10 anges".
Dans les années 90, il devient le directeur du développement vidéo de la Maison de la danse et œuvre, avec le soutien de Guy Darmet et son équipe, pour une place grandissante de l'image vidéo au sein du théâtre à travers plusieurs initiatives :
• Il fonde une vidéothèque de films de danse, d'accès public et gratuit. C'est une première en France. Poursuivant la documentation vidéo des spectacles, il en organise la gestion et la conservation.
• Il impulse la création d'un vidéo-bar et d'une salle de projection vidéo dédiée à l'accueil scolaire.
• Il initie les "présentations de saisons" en image.
• Il conçoit l'édition du DVD "Le tour du monde en 80 danses", une vidéothèque de poche produite par la Maison de la Danse pour le secteur éducatif.
• Il lance la collection « Scènes d'écran » pour la télévision et le web, il entreprend la conversion numérique de la vidéothèque et crée Numeridanse.
Ses principaux documentaires sont : "Enchaînement", "Planète Bagouet", "Montpellier le Saut de l'Ange", "Carolyn Carlson, a woman of many faces", "Grand Ecart", "Mama Africa", "C'est pas facile", "Lyon, le pas de deux d'une ville", "Le Défilé", "Un Rêve de cirque".
Il a également réalisé des films de spectacle : "Song", "Vu d'Ici" (Carolyn Carlson),"Tant Mieux, Tant Mieux", "10 anges", "Necesito" et "So Schnell", (Dominique Bagouet), "Im bade wannen","Flut" et "Wandelung" ( Susanne Linke), "Le Cabaret Latin" (Karine Saporta), "La danse du temps"(Régine Chopinot), "Nuit Blanche"( Abou Lagraa), "Le Témoin" (Claude Brumachon), "Corps est Graphique" (Käfig), "Seule" et "WMD" (Françoise et Dominique Dupuy), " La Veillée des Abysses" (James Thiérrée), Agwa »(Mourad Merzouki), Fuenteovejuna (Antonio Gadès), Blue Lady revisted (Carolyn Carlson)…
Source : Maison de la Danse de Lyon
Ballet de l’Opéra National Tchaïkovski de Perm
Le ballet de l'Opéra national Tchaïkovski de Perm est une des compagnies artistiques les plus prisées de Russie et est reconnu dans le monde entier. Perm a été la ville d'accueil du célèbre Ballet du Kirov, lorsque celui-ci a été évacué de Leningrad (actuellement Saint-Pétersbourg). Durant la Seconde guerre mondiale, les danseurs du Kirvo comme Ulanova, Dudinskaya, Sergeyev, Vecheclova ont, par leur excellence, profondément influencé l'émergence du Ballet de Perm, qui est en troisième position à l'échelle du pays après le Bolchoï et le Marinski, qui partage les critères de qualité et le style de la grande école du Kirov. Perm est également la ville de Serge Diaghilev, impresario de grande notoriété, personnage emblématique qui a réformé l'art chorégraphique du XXe siècle.
Source : La dépêche
Le Lac des Cygnes
Chorégraphie : Natalia Makarova, d'après Marius Petipa et Lev Ivanov
Interprétation : 55 membres du Ballet de l'Opéra national Tchaïkovski de Perm
Musique originale : Piotr Ilytch Tchaïkovski
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Maison de la Danse - 2010
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