Les bergers qui s'attrapent [extrait de Daphnis é Chloé]
2010 - Réalisateur-rice : Mouriéras, Claude
Chorégraphe(s) : Gallotta, Jean-Claude (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Compagnie Jean-Claude Gallotta - Groupe Emile Dubois , Centre national de la danse
Producteur vidéo : Centre chorégraphique national de Grenoble
Les bergers qui s'attrapent [extrait de Daphnis é Chloé]
2010 - Réalisateur-rice : Mouriéras, Claude
Chorégraphe(s) : Gallotta, Jean-Claude (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Compagnie Jean-Claude Gallotta - Groupe Emile Dubois , Centre national de la danse
Producteur vidéo : Centre chorégraphique national de Grenoble
Les Bergers qui s'attrapent
Dans Daphnis é Chloé, les bergers qui s'attrapent, Claude Mouriéras va droit à la chair et la rend légère à regarder. Avec un découpage des plans et un cadrage rigoureux, avec une écriture serrée, il montre le cœur de cette danse… Regard extérieur et libre, les vidéos de Claude Mouriéras véhiculent le tout des chorégraphies du Groupe Emile Dubois.
Isabelle Galloni d'Istria - Pour la Danse - décembre 1983
Gallotta, Jean-Claude
Après un séjour à New York à la fin des années 70 où il découvre l'univers de la post-modern Dance (Merce Cunningham, Yvonne Rainer, Lucinda Childs, Trisha Brown, Steve Paxton, Stuart Sherman...), Jean-Claude Gallotta fonde à Grenoble – avec Mathilde Altaraz – le Groupe Émile Dubois qui deviendra Centre chorégraphique national en 1984. Installé depuis ses débuts à la Maison de la culture (dont il sera le directeur de 1986 à 1989), il y crée plus de soixante chorégraphies présentées sur tous les continents, dont Ulysse, Mammame, Docteur Labus, Presque Don Quichotte, les Larmes de Marco Polo, 99 duos, Trois générations, Cher Ulysse...
Il a également chorégraphié plusieurs pièces pour le Ballet de l'Opéra de Lyon et pour le Ballet de l'Opéra de Paris. Invité par le metteur en scène Tadashi Suzuki à Shizuoka (Japon), il y a créé et fait travailler une compagnie japonaise de 1997 à 2000. Après l'Homme à tête de chou (à partir de l'album de Serge Gainsbourg dans une version d'Alain Bashung) en 2009, il crée en 2011 Daphnis é Chloé (Théâtre de la Ville) et le Sacre du printemps (Théâtre national de Chaillot) ; fin 2012, il présente Racheter la mort des gestes - Chroniques chorégraphiques 1 au Théâtre de la Ville, puis à la MC2 ; début 2013, la recréation d'Yvan Vaffan cherchant ainsi patiemment à partager avec le public un même récit, celui d'une histoire et d'un avenir artistique communs.
En octobre 2013, il co-signe le spectacle l'Histoire du soldat de Stravinsky et l'Amour sorcier de Manuel de Falla avec le chef d'orchestre Marc Minkowski et le metteur en scène Jacques Osinski. En 14-15, il présente le Sacre et ses révolutions à la Philharmonie de Parie et en juin, crée l'Étranger à partir du roman d'Albert Camus à la MC2 : Grenoble.
Il ouvre la saison 2015-2016 avec My Rock à la MC2 : Grenoble, puis au Théâtre du Rond-Point à Paris.
Mouriéras, Claude
Jusqu'à la fin des années 1980, Claude Mouriéras est photographe puis directeur de la photo avant de réaliser en 1983 la captation du ballet Daphnis et Chloé de Jean-Claude Gallotta puis en 1989 de réaliser Montalvo et l'Enfant, son premier long métrage présenté la même année à Cannes lors de la Semaine Internationale de la Critique et récompensé par le Prix Georges-Sadoul 1989.
Son troisième film, Dis-moi que je rêve obtient le prix Jean-Vigo en 1998 et le Golden Precolumbian Circle au festival du film international de Bogota. Son dernier film, Tout va bien, on s'en va est, quant à lui, projeté en ouverture de la Quinzaine des réalisateurs du Festival de Cannes 20001.
Claude Mouriéras est également l'auteur de courts-métrages et de documentaires, notamment pour la télévision. Axés sur des créations chorégraphiques, il a ainsi réalisé Un chant presque éteint, Nuit de Chine. Il signe également des portraits de la pianiste Hélène Grimaud, du chef d'orchestre Jeffrey Tate, du peintre Jacques Monory et, avec L’Écrivain, le peintre et le funambule les rencontres et les dialogues de Jean Genet avec Alberto Giacometti. En 2002, il participe à la création du collectif de cinéastes « Tribudom » qui permet à des habitants des quartiers de l'Est de Paris de réaliser des couts-métrages.
Entre 2002 et 2008, il réalise trois documentaires qui mettent en scène à chaque fois des femmes. Le prêt, la poule et l'œuf (2002) parle du quotidien de femmes éthiopiennes, et des tentative d'instauration du micro-crédit dans leur village. En 2005, il réalise le voyage des femmes de Zartalé, en Afghanistan, film récompensé par un fipa d'argent au festival international des programmes audiovisuel de Biarritz. En 2007, il signe un nouveau documentaire intitulé Kady, la belle vie, sur le quotidien d'une femme ivoirienne à Paris.
En 2009, il réalise l'adaptation cinématographique du Partage de midi de Paul Claudel, avec Marina Hands, Eric Ruf, Hervé Pierre et Christian Gonon, coproduction de la Comédie-Française, Maia Cinéma et France 2.
En 2012, il réalise Meurtres en trois actes, scénario original en coproduction avec Agat Films, La Comédie-Française et France 2, Grand Prix au Festival international du film de La Rochelle.
En 2013, il met en scène au théâtre du Vieux-Colombier L'Anniversaire d'Harold Pinter avec la troupe de la Comédie-Française.
En 2014, il travaille au projet de film documentaire Omid, tourné dans la région de Bamyan en Afghanistan.
Depuis 2011, il est porteur d'un projet d'école nationale de cinéma ouverte sur la diversité en région Rhône-Alpes : la CinéFabrique. Celle-ci a ouvert ses portes le 1er septembre 2015 dans le 3e arrondissement de Lyon2. Elle fut inaugurée le 13 octobre 2015 en présence de Jean-Jack Queyranne, président de la région Rhône-Alpes, Thierry Frémaux, directeur de l'Institut Lumière, et d'Abderrahmane Sissako, président de l'école. Des personnalités comme Vincent Lindon, Jacques Audiard, Éric Lartigau, Gérard Krawczyk étaient également présentes.
Groupe Émile Dubois
À la fin des années soixante-dix, une poignée de jeunes chorégraphes surgit sur la scène française. Jean-Claude Gallotta est de ceux-là. En 1981, Il crée sa compagnie, le Groupe Emile-Dubois avec Mathilde Altaraz, et huit danseurs (quatre garçons, quatre filles), inspiré par la révolution chorégraphique de Merce Cunningham et John Cage à New York. Ces danseurs ne sont pas recrutés sur les seuls critères techniques mais sur leur personnalité, leur différence, leur désir de s’intégrer dans un groupe ; l’un vient du théâtre, un autre de l’architecture, une troisième est médecin.
Le G.E.D. est invité à s’installer comme cellule de création dans les murs de la Maison de la Culture de Grenoble. Une de ses premières pièces, Ulysse (1981), est tout de suite reconnue comme fondatrice de la nouvelle danse française. Le chorégraphe surprend, avec un « ballet blanc » qui ne détruit pas le tissu classique, mais joue avec et l’intègre dans la gestuelle contemporaine.
Dans ces premières années, le G.E.D. contribue à faire naitre l’idée des Centres chorégraphiques nationaux. Celui de Grenoble est un des premiers, il lui est attribué en 1984.
Au début des années 90, le G.E.D. produit des spectacles appelés D.T.M (danse, texte, musique) selon cette idée que la notion de danse doit dépasser la simple question du mouvement des corps et doit intégrer le son, la voix, la parole, le sens.
Au fil du temps, l’équipe de danseurs se renouvelle mais l’importance que le chorégraphe accorde à la qualité des rapports humains entraine chaque interprète à suivre la compagnie sur plusieurs spectacles, à l’exemple de Thierry Verger depuis 1992, de Béatrice Warrand depuis 1995.
Le G.E.D. fait ainsi voyager dans le monde entier un style chorégraphique qui, à partir de la source Cunningham, s’est développé de façon très personnelle avec notamment l’introduction d’un humour gestuel et d’une réflexion permanente sur la singularité du corps de « ceux qui dansent, ceux qui ont dansé, ceux qui aimeraient bien, ceux qui ne danseront peut-être jamais".
Fin 2015, le G.E.D. quitte l’écrin du Centre chorégraphique national et reprend son identité première tout en continuant à travailler à l’intérieur de la MC2 Grenoble. Jean-Claude Gallotta devient également auteur associé du Théâtre du Rond-Point à Paris.
Le G.E.D. a présenté Volver en 2016, a repris My Rock, a créé My Ladies Rock en 2017 et prépare Comme un trio d’après Bonjour Tristesse de Françoise Sagan (automne 2018) ainsi que la recréation de l’Homme à tête de chou (printemps 2019).
Outre les créations de Jean-Claude Gallotta, le G.E.D. gère également la transmission de pièces de répertoire et des actions de sensibilisation auprès de publics scolaires et amateurs.
Le Groupe Émile Dubois / Cie Jean-Claude Gallotta est soutenu par le Ministère de la culture et de la communication en tant que Compagnie à rayonnement national et international. Il est également soutenu par la Région Auvergne-Rhône-Alpes et le Département de l’Isère.
Source : Groupe Émile Dubois
En savoir plus : www.gallotta-danse.com
Les bergers qui s'attrapent [Daphnis é Chloé]
Chorégraphie : Jean-Claude Gallotta
Interprétation : Mathilde Altaraz, Jean-Claude Gallotta, Pascal Gravat
Scénographie : Jean-Yves Langlais
Musique originale : Henry Torgue
Lumières : Manuel Bernard
Costumes : Jean-Yves Langlais
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Groupe Emile Dubois – Maison de la Culture du Havre -Maison de la Culture de Grenoble
Durée : 21'
L'artiste engagé
Dans tous les arts et ici spécialement en danse, l’artiste crée parfois pour défendre une cause, dénoncer un fait, troubler, choquer. Voici un panorama de quelques créations chorégraphiques « engagées ».
Danse sur Mobilier urbain dissuasif
CHRISTIAN & FRANÇOIS BEN AÏM ET L'ÉLAN VITAL - échappées chorégraphiques salvatrices
Danse et arts numériques
Étranges spectacles
Des spectacles atypiques de danse contemporaine qui réinventent le rapport à la scène.
Collaborations artistiques
Petit panorama de collaborations artistiques, des « couples » de chorégraphes aux créations impliquant des musiciens ou des plasticiens, via quelques rencontres atypiques
La Biennale de la danse
Féminin - Masculin
Promenade entre les différentes conceptions et réceptions des genres dans les différents styles et époques de la danse.
Les arts du mouvement
Technique(s) contemporaine(s)
Ce parcours en forme de question part en quête de la ou des technique(s) que révèlent différents spectacles de danse contemporaine et donne une idée des modes de formation des danseurs contemporains.
Les Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis
40 ans de rock et danse
La Nouvelle Danse Française des années 80
En France, à l’aube des années 80, une génération de jeunes s’empare du corps dansant pour esquisser leur vision singulière du monde.
Sacré Sacre
Classique, tellurique, chamanique, révolutionnaire ? Le 29 mai 1913, la première du "Sacre du printemps" de Nijinski fit scandale. Ce webdoc vous raconte l'histoire de cette pièce majeure qui a inspiré tant de chorégraphes.
Écrire le mouvement
La danse au Québec : Les corps déraisonnables
Première partie du Parcours consacré à la danse au Québec, voici un ensemble d’extraits présentant l’utilisation très physique du corps.
Corps dansants
Focus sur la variété des corps que propose la danse contemporaine et la manière de montrer ces corps : de la nudité complète au corps tout à fait caché ou recouvert.
Danse et musique
Le rapport entre musique et création chorégraphique se décline différemment selon les courants, selon les siècles.
Danse et percussions
Découvrez de quelles manières ont collaboré chorégraphes et éléments percussifs.
Danse dehors
La scène d’un théâtre et le studio ne sont pas les seuls lieux de travail ou de représentation d’une pièce chorégraphique. Parfois, les danseurs et les chorégraphes dansent à l’extérieur.